WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le role de l'union européenne en tant qu'acteur international dans la promotion et la défense des droits de l'homme en Europe

( Télécharger le fichier original )
par Clémentine Bacri
Université de Reims Champagne Ardenne - M2 spécialiste des relations extérieures de l'UE 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section V. L'Union Européenne assume son rôle d'acteur international envers les États tiers grâce à la PESC

La promotion et la défense des principes démocratiques, des droits de l'homme et de l'État de Droit constituent un élément essentiel de toute relation ou coopération entre l'UE et les pays tiers. Le respect des droits de l'homme est en effet un élément fondateur de l'UE (l'article 6 du TUE dispose que « l'Union est fondée sur les principes de la liberté, de la démocratie, du respect des droits d l'homme et des libertés fondamentales ainsi que de l'État de droit, principes qui sont communs aux États-membres »).

Ainsi, l'action de l'UE dans ce domaine constitue le socle de toute relation que celle-ci entretient avec des pays tiers. Une attention toute particulière est donc apportée dans ce domaine à la mise en place de synergies entre les activités communautaires et les actions communautaires.

Pour bien comprendre les différents types d'action à la disposition de l'UE, un petit récapitulatif s'impose : L'édifice européen est organisé en piliers institutionnels depuis 1993 et le traité de Maastricht.

Or, ce cadre institutionnel unique recouvre des règles de compétence différentes selon les thèmes considérés. Lors de la négociation du traité de Maastricht, il a été décidé de réunir, dans une architecture qui a pu être comparée à celle d'un temple grec, un cadre institutionnel unique (le fronton), recouvrant trois piliers.

Le premier pilier est celui des Communautés européennes, régi par les titres II, III et IV du TUE, qui fonctionne selon des procédures communautaires d'intégration (quasi-monopole d'initiative de la Commission, compétence de la Cour de Justice des Communautés Européennes...). Il concerne notamment la politique agricole commune, la politique de la concurrence, la politique monétaire unique, la politique commerciale commune, etc.

Le troisième pilier est celui de la coopération policière et judiciaire en matière pénale (ancien pilier « justice et affaires intérieures »), régi par le titre IV du TUE et fonctionnant selon des procédures de type intergouvernemental. Il a par exemple permis la création du mandat d'arrêt européen, ou encore la signature de divers traités internationaux avec des États-tiers à l'UE, comme nous l'avons évoqué précédemment.

Enfin, le deuxième pilier - celui qui nous intéresse particulièrement - concerne la PESC, la Politique Étrangère et de Sécurité Commune. À l'intérieur de chaque pilier, un équilibre propre est assuré entre souverainetés nationales et échelon supranational. Son insertion dans l'architecture institutionnelle globale de l'UE place véritablement la PESC à la charnière entre le mode intergouvernemental et le mode communautaire. De ce fait, la PESC est complètement intégrée aux institutions de l'UE (Commission européenne, Conseil, Parlement européen, Cour de Justice, etc.) mais leur rôle est sensiblement différent comparé au domaine communautaire. De plus, un certain nombre d'organes spécifiques ont été mis en place pour le fonctionnement de la PESC.

Dans le domaine de la PESC, sont posés les objectifs de « sauvegarde des valeurs communes (...) et de développement et de renforcement de la démocratie et de l'État de Droit, ainsi que du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales », selon l'article J.1 du traité de Maastricht, repris dans l'article 11 (titre V) du TUE.

Pour veiller à ce que les préoccupations en matière de droits de l'homme continuent de bénéficier de l'attention qu'elles méritent, à tous les niveaux de l'UE, un Groupe « Droits de l'homme » a été institué au sein du Conseil de l'Union européenne en 1987 et son mandat a été étendu en 2003 de façon à ce que tous les aspects des relations extérieures de l'UE liés aux droits de l'homme soient de son ressort.

Le Conseil européen réuni les 16 et 17 décembre 2004 a décidé de créer un poste de représentant personnel du SG/HR pour les droits de l'homme dans le domaine de la PESC, qui contribuera à assurer la cohérence et la continuité de la politique de l'UE en matière de droits de l'homme, dans le respect des compétences de la Commission européenne.

Le 29 janvier 2007, le Secrétaire général, haut représentant pour la PESC, M. Javier Solana, a nommé son représentant personnel pour les droits de l'homme dans le domaine de la PESC, Mme Riina Kionka.

Ainsi, l'un des rôles primordiaux de la PESC consiste en la promotion de la stabilité et de la paix, notamment sur le continent européen. Or, cette stabilité passe bien évidemment par la promotion des droits de l'homme et, le cas échéant, de la sanction de leurs violations.

Nous allons donc envisager les moyens à disposition de l'Union Européenne pour assumer ce rôle de promoteur et de défenseur des droits de l'homme, sur le continent européen.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard