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L'utilité d'une coopération technique au sud du Sahara: Le cas des relations Cameroun-Unesco

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par Gérard Martial AMOUGOU
Université de Yaoundé II SOA - DEA en Science politique 2006
  

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A. UN ENGAGEMENT SIGNIFICATIF DES PROMOTEUR DE L'EPT...

1. A L'ÉCHELON INTERNATIONAL

Tirant les leçons de l' « échec de Jomtien », le forum de Dakar a suscité une mobilisation internationale considérable, ainsi qu'un engagement politique certain en faveur de la scolarisation. Le cadre d'action de Dakar a ainsi instauré à l'échelon international, des mécanismes de suivi de l'EPT aux échelons politique avec le Groupe de haut niveau, technique avec le Groupe de travail sur l'EPT, analytique avec le Rapport mondial de suivi dudit processus, enfin avec la société civile dont le rôle de plaidoyer, de vigilance et de sensibilisation, est sans précédent. Si la Conférence de Jomtien n'a, à proprement parler, pas permis une mobilisation des partenaires financiers internationaux en faveur de l'éducation, il en va autrement du forum de Dakar. L'engagement financier a pris ici des proportions considérables, l'aide en faveur de l'éducation passant de 1,6 milliard de dollars en 2000, à 6,4 milliards de dollars en 2005. Qui plus est, la forte mobilisation financière des acteurs internationaux semble mettre l'Afrique au centre de ses priorités.

En effet, l'année 2000 est une césure quant à l'engagement financier de la communauté international vis-à-vis du tiers monde. « Après la morosité des années 1990, l'aide publique au développement (APD) a connu une forte expansion (+69% en 5 ans) passant de 63,3 à 107,3 milliards de dollars entre 2000 et 2005. » (Dakar +7, 2008 :7) Bénéficiaire principal de ces flux d'aide, l'Afrique subsaharienne va en capter le tiers jusqu'en 2005. Ainsi de 3% en 2000, la part du secteur de l'éducation bénéficiant de l'aide internationale va passer à 8% en 2005.

Au niveau national, des mécanismes spécifiques appelés `Forum nationaux» sont définis par le Cadre d'action de Dakar, l'objectif étant de concevoir des plans nationaux EPT.

2. ENGAGEMENT RELAYÉ AU SEIN DES ÉTATS : LE PLAN D'ACTION DU CAMEROUN POUR L'EPT.

Le Cadre d'action de Dakar a défini des mécanismes spécifiques que sont les Forum nationaux, afin que chaque pays puisse concevoir son plan national d'action d'éducation pour

tous. Le Cameroun sera l'un des premiers pays africains à concevoir le Plan. En effet, dans son discours à l'occasion de la célébration de la Semaine mondiale sur l'EPT au palais des Congrès de Yaoundé le 21 avril 2008, Madame le Ministre de l'éducation de base rappelait la série de mesures institutionnelles et réglementaires prises par le Cameroun au lendemain du forum de Dakar. Entre autres, il s'agit de :

- la gratuité de l'enseignement primaire public ;

- l'érection des zones sous scolarisées en zones d'éducations prioritaires ;

- la distribution des kits scolaires aux jeunes élèves fille ;

- la mise en place de cantines scolaires dans les zones d'éducation prioritaires ;

- l'octroi des bourses de formation professionnelle et d'apprentissage ;

- le recrutement massif d'enseignements au profit des écoles primaires et maternelles ;

- l'ouverture de plus de 2000 centres d'alphabétisation sur l'ensemble du territoire national et - l'alphabétisation de plus de 120 000 apprenants dans lesdits centres.

Toujours dans l'optique des OMD et du forum de Dakar, le Cameroun à la suite du Décret N°2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du gouvernement, va assigner des tâches plus précises aux Départements ministériels en charge des problèmes de l'éducation, l'objectif à terme, ainsi que le rappelle HAMAN ADAMA « étant de d'assurer une meilleure prise en compte des besoins spécifiques de chaque catégorie d'apprenants ».

C'est ainsi que le volet formel va relever de la responsabilité des Ministères de l'enseignement supérieur, des enseignements secondaires et de l'éducation de base. Quant à l'éducation non formelle et informelle, son avenir sera remis entre les mains des Ministères de la jeunesse pour ce qui est du programme national d'alphabétisation ; des Affaires Sociales pour une intégration socio-économique des handicapés et enfants en difficulté ; enfin de la Promotion de la Femme et de la Famille, à travers l'encadrement de la famille et des centres de promotion de la femme.

En effet, toutes les actions menées par ces différents ministères coopèrent à la réalisation, par le gouvernement de la république, des objectifs de l'éducation pour tous. Aussi seront-elles repréciser dans le cadre de la stratégie sectorielle de l'éducation au Cameroun.

3. LA STRATEGIE SECTORIELLE DE L'EDUCATION AU CAMEROUN.

Il est intéressant de noter que le Cameroun figure parmi les premiers pays africains à s'être doté d'un plan d'action nationale éducation pour tous, et par la suite d'une stratégie

sectorielle en éducation, ayant permis son éligibilité à l'Initiative pour la mise en oeuvre accélérée de l'EPT (FTI). Le gouvernement camerounais à travers la stratégie globale du secteur définit ses priorités dans le combat contre la sous-scolarisation, l'analphabétisme et la pauvreté. Ainsi, élargir l'accès et la rétention à l'éducation tout en corrigeant les disparités, améliorer l'efficacité et la qualité du service éducatif, développer un partenariat efficace avec les différents membres du corps social, et améliorer la gestion et la gouvernance du Système Éducatif, en constituent les grands objectifs.

Dans cette perspective, l'Éducation en général et l'Éducation de base en particulier est considérée dans le DSRP comme un axe essentiel de réduction de la pauvreté. Il n'est de ce fait pas très surprenant qu'elle retienne l'attention du Gouvernement dans le Document de Stratégie sectorielle de l'Éducation. De manière plus concrète en juin 2006, les Partenaires Techniques et Financiers validaient la stratégie sectorielle de l'éducation proposée par l'État camerounais, stratégie née dans un contexte national caractérisé par l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE. Parmi ses grandes options, figuraient entre autres :

L'atteinte de l'universalisation du cycle primaire pour réaliser en 2015 l'achèvement universel de six années de scolarisation, une amélioration de la qualité des services éducatifs offerts de manière à ne limiter l'accès à l'enseignement privé qu'à ceux des parents qui le souhaitent et en ont les possibilités financières. Et pour réaliser ces objectifs, il est envisagé quatre objectifs majeurs qui vont de la réduction significative de la fréquence des redoublements (le taux moyen de redoublement passerait alors des 30% actuels à 10% à l'horizon 2015), à l'augmentation significative des ressources pour les intrants pédagogiques et l'amélioration des différents aspects de la gestion et de la gouvernance du système. Font également partis de ces objectifs, le recrutement exclusif des enseignants qualifiés, sur la base d'une catégorie statutaire (Instituteurs contractuels) et rémunérés de façon raisonnable et pérenne par l'État ; et l'amélioration du rapport élèves/enseignants pour le porter graduellement de 59 pour 1 actuellement à 40 pour 1 en 2015.

La deuxième option est relative à l'extension de la couverture du préscolaire (enseignement maternel), notamment par le développement de l'expérience communautaire au bénéfice des populations rurales, en particulier les plus défavorisées.

Des formations qui, en qualité comme en qualité dans l'enseignement supérieur et l'enseignement secondaire technique, en référence aux réalités et besoins de la scolarité camerounaise, constituent également une autre option.

Ces efforts considérables du gouvernement camerounais, ainsi que le rappelle le représentant de l'UNESCO, marquent son adhésion à un certain nombre d'initiatives en

matière d'éducation, sont une expression concrète du respect de ses engagements au niveau international, à réaliser les objectifs de l'éducation pour tous au plus tard en 2015. Il reste tout de même que ce respect des engagements se vérifie également à travers des données observées sur le terrain. Et bien que nous ne soyons encore qu'à mi-chemin de l'échéance « Dakar », il n'est pour autant pas exclu que l'on dresse un bilan provisoire, afin de pouvoir anticiper sur 2015.

B. ... EN DÉPIT DES DIFFICULTÉS FONCTIONNELLES NOTABLES

1. LES INSUFFISANCES FONCTIONNELLES

Le plan d'action du Cameroun en vue de mener à terme les objectifs de Dakar, porte en soi des mesures intéressantes et encourageantes. Il n'en demeure pas moins qu'il recèle quelques imperfections pour l'essentiel fonctionnelles. C'est que « la fonctionnarisation extrême des processus publiques, enferme la logique de la décision commune dans ses considérations souvent étriquées, puisque non enrichies par l'humus intellectuel, par la sensibilité du corps social » (Mbassi, in Pondi, idem : 157) Certes, le Décret portant création du MINBASE traduit, à n'en point douter, une volonté réelle et sincère des autorités publiques camerounaises, de renforcer leur efficacité en vue de parvenir dans les délais prescrits, à la SPU. Or très souvent, la création des nouveaux départements ne fait qu'accentuer le phénomène de fonctionnarisation, sans véritablement résoudre les problèmes de fond. Mieux, « la création d'un ministère ne garantit nullement l'effectivité d'une politique. La multiplication des postes ministériels peut très bien servir à fixer une clientèle politique » (Abéga, op.cit :53) La fonctionnarisation au demeurant peut, à certain égards, constituer un frein à l'ouverture aux autres acteurs et partenaires de développement, à l'instar de la société civile et autres acteurs privés. Or ces derniers pourraient en plus de l'aide apportée, sensibiliser sur les dysfonctionnements observés sur le terrain.

Ces imperfections, bien qu'observables au niveau des grands centres urbains, sont encore plus criardes au sein des zones périphériques. Sans prétendre à toute exhaustivité, il convient d'en noter quelques unes :

La gratuité de l'enseignement primaire publique reste un mythe dans plusieurs établissements scolaires, si ce n'est la très grande majorité. En effet, la marge de manoeuvre des chefs d'établissements est si élevée qu'il existe toujours des voies de contournements. C'est que le Décret portant suppression des frais d'écolage est vecteur d' « effets pervers » à

l'instar du renchérissement des places au sein des établissements, qui désormais font l'objet de toute une cotation « à la bourse ». Alors que la Loi préconise le slogan selon lequel «entre à l'école publique qui veut », la réalité en a substitué un autre : « n'y rentre que celui qui peut ». Qui plus est, une fois la place acquise, les parents ne sont guère à l'abris des « arnaques quotidiennes » et même instituées comme le paiement des taux forfaitaires chaque années dans des zones reculées. Ces dernières restent toujours les parents pauvres du mouvement en faveur de l'EPT. Plusieurs dirigeants des zones reculées ne sont pas au courant des résolutions prises au niveau de Yaoundé, et très souvent ignorent l'existence d'une mobilisation internationale en faveur de la SPU. Pis encore, ces zones ne sont guère concernées par des réformes administratives relatives à leur secteur d'activité47. Toutes ces observations sont porteuses d'effets d'entraînements.

En plus de la non effectivité de la gratuité de l'enseignement primaire publique, nous remarquons également la faible mobilisation des actions en faveur de la mise en place de cantines scolaires dans les zones prioritaires, idem pour les kits scolaires chez les jeunes filles. Par ailleurs, le recrutement massif d'enseignants s'effectue sans véritables mesures d'accompagnement, surtout sans considération réelle des difficultés quotidiennes dont ils sont confrontés, aussi bien dans leur statut que dans le cadre de leur fonction. A noter également la prépondérance de ceux-ci dans des agglomérations pendant que dans les zones rurales, il existe une moyenne de trois enseignants par établissement. Last but not least, il est regrettable que les inspecteurs dans leurs différents déplacements, « évitent » des endroits enclavés pour ne s'arrêter qu'au niveau des zones urbaines et bitumées.

De ce qui précède, l'on remarque que le plan d'action proposé par les autorités camerounaises, pour pertinent qu'il soit, est confronté à deux principales difficultés liées à l'excès de fonctionnarisation et à la méconnaissance de la société profonde. D'où il préfigure en cela des difficultés d'opérationnalisation. Ces difficultés qui constituent un obstacle à l'atteinte des six objectifs de Dakar, sont analogues aux imperfections décelées dans la stratégie sectorielle.

2. LES LIMITES PROPRES À LA STRATEGIE SECTORIELLE

47 Nous prendrions pour exemple le fait qu'il existe encore des plaques où l'on voit inscrit MINEDUC, plutôt que MINBASE, dans ces zones, quand elles ne sont pas quasiment absentes. Ce qui est assez fréquent au sein des zones rurales enclavées comme ces deux écoles publiques d' `Élone' et de `Kouma', deux villages situés au Sud du pays, et que nous avons observé au cours d'un déplacement.

La principale limite que l'on pourrait décelée dans la stratégie sectorielle dans sa définition des priorités dans le combat contre la sous-scolarisation, l'analphabétisme et la pauvreté, est qu'elle reste muette sur la manière dont ces actions seront concrètement traduites sur le terrain. Car le territoire camerounais est si diversifiés que chaque région a ses spécificités, ses difficultés propres, et requiert de ce fait une approche originale et conséquente. Pis encore, elle n'informe pas sur la manière dont les actions atteindront les zones les plus reculées. Or ceci entraîne une autre difficulté : celle du développement d'un partenariat efficace avec les autres membres efficace du corps social. Ceci importe dans la mesure où ces indications permettraient à la société civile et autres partenaires privés de mieux apporter leur contribution. C'est toute la problématique de la difficile péréquation entre l'action de l'État et celle de la société civile qui est posées ici. Enfin l'injonction faite aux chefs des établissements en vue de réduire la fréquence des redoublements pourrait entraîner des « effets pervers » qui renforceraient l'écart entre le niveau réel des élèves et les résultats proposés par les rapports officiels.

L'approche sectorielle, parce qu'enracinée dans la logique de la planification du développement, tend généralement à rendre les institutions de la coopération insensibles à un enrichissement de leur connaissance. A cet égard, il est à craindre que la création d'un nouveau département ministériel en vue de la promotion de la SPU, puisse reproduire les mêmes lacunes que celles observées chez son prédécesseur, lacunes qui au demeurant restent transposables et observables au sein des institutions de même type. L'on observe généralement que ces institutions en charge de promouvoir la coopération et partant, le développement, en plus de l'absence d'un cadre de concertation permanent et cohérent entre elles, développent une carence commune qui se renforce au fil du temps : une faible inclination, si ce n'est un refus délibéré, à écouter les bénéficiaires du développement ; d'où cette insensibilité criarde à se confronter sans idées préconçues avec les réalités à transformer ; d'où également la persistance du hiatus existant entre les programmes et les aspirations profondes des populations. Et si l'on ajoute à cela, le fait que la plupart de ces institutions responsable de la coopération au développement du tiers monde se sont toujours montrées peu enclines à réajuster le tire après les échecs du passé (Tommasoli, op.cit : 212), il est à craindre que Jomtien et Dakar en fin de compte, ne deviennent comme tweedeldum and tweedeldee48.

En effet, pour cet avisé des programmes de développement en Afrique, la conception bureaucratisée de l'activité de la programmation renforce les effets négatifs de trois

48 C'est-à-dire comme bonnet blanc/blanc bonnet

principaux défauts que sont une mauvaise analyse, une gestion inefficace et l'absence de possibilité de dialogue. C'est pourquoi la « classification des projets/programmes, qui, au premier abord, peut sembler évidente, est toujours arbitraire, car elle néglige la nature non sectorielle de la réalité au sein de laquelle elle se propose d'intervenir. Et pourtant, la constitution des cloisons étanches entre les différents secteurs est désormais une tradition consolidée aussi bien au sein de la coopération internationale que dans les administrations des pays en développement ». (Idem : 213) Aussi, notre auteur de par l'expérience acquise ajoutera que « si les structures organisationnelles privilégient l'approche sectorielle de l'analyse des problèmes, on risque plus facilement de proposer des solutions pré-constituées que d'étudier, avant d'identifier les solutions possibles d'intervention, la nature des problèmes et des processus de changement en cours. (ibidem)

Toutefois, ces barrières pourraient être dépassées si l'on concevait l'action de développement comme un mécanisme d'apprentissage enchâssé dans un ensemble de processus décisionnels effectués par les différents acteurs sociaux engagés dans le déploiement d'un dispositif de développement. Dans cette perspective, il est essentiel de mettre en oeuvre, dans le cycle de projet, des processus de rétroaction qui permettent de rendre opérationnelle l'expérience acquise (op.cit : 214). Décider, ce n'est pas seulement choisir une possibilité mais cela inclut aussi la recherche d'informations et la capacité de corriger, sur la base de ces informations, les choix adoptés (idem : 217-218)

En tout état de cause, l'éducation camerounaise, sur divers échelons, a indéniablement connu un `nouveau souffle» avec le forum de Dakar. Au plan institutionnel d'abord, puisque la mobilisation de l'État et des bailleurs de fonds a apporté des changements manifestes dans la prise en charge commun de l'agenda relatif à l'éducation. Au plan des réalisations ensuite, dans la mesure où, comme nous allons le voir, de réels progrès relatifs à la réalisation des objectifs fixés ont été enregistrés. Il convient cependant de relever que le développement du système éducatif le confronte à de nouveaux défis plus complexes et spécifiques.

SECTION II : ÉVALUATION DU PROCESSUS D'EPT AU CAMEROUN : UNE DIFFICILE OPÉRATIONNALISATION

Considérée en général comme l'état quantitatif des populations humaines ou animales et de leurs variations, la démographie de manière plus stricte désigne l'étude statistique des collectivités humaines. Aussi s'agit-il pour nous ici de comparer la population en âge scolaire, avec celle effectivement satisfaite par le système scolaire au niveau du préscolaire et du

primaire, à la lumière des statistiques démographiques et scolaires disponibles. A l'instar des rapporteurs d'analyse des données de la carte scolaire camerounaise portant pour l'année 2006/2007, la principale source de données démographiques utilisées dans ce rapport sera constituée des estimations de la Banque mondiale/Nations Unies (UNFPA) effectuées dans le cadre de l'analyse-pays RESEN (2002) et celle fournie par le Bureau Central des Recherches et Études sur la Population (BUCREP) du Cameroun. Ceci dit, il est tout de même à regretter que le dernier recensement publié en 2005 n'ait pas encore publié ses résultats !

PARAGRAPHE I : CONTOURS ET REALITES DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE SCOLAIRE DANS L'EDUCATION DE BASE : BILAN DE LA SPU49

Dans la perspective des promoteurs du système éducatif camerounais, l'enseignement primaire sans aucun doute fait l'objet des attentions particulières des pouvoirs publics. Car en effet, il correspond à l'éducation de base formelle, c'est-à-dire au minimum de formation dont le citoyen a besoin au sens de la Déclaration Mondiale sur l'Éducation Pour Tous de Jomtien pour répondre à ses besoins essentiels.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle