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Evolution de l'économie centrafricaine apres la crise financiere

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par Gildas Walter GNANGA
ISSEA -  2009
  

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Méthodologie

Pour atteindre l'objectif assigné à notre travail, après la collecte, l'apurement et le traitement des données, nous avons construit des tableaux et graphiques relatifs aux indicateurs permettant d'apprécier les effets de la crise financière sur l'économie centrafricaine.

Pour la collecte, nous avons exploité les documents disponibles à l'ICASEES et effectué des recherches sur internet. Par ailleurs, des entretiens avec les responsables du Ministère des finances (douane), les bureaux Achats et de vente de l'or et de diamant. Toutes ces données nous ont ainsi permis de faire une analyse de la balance de paiement, de la balance commerciale, de l'évolution du PIB et du taux d'inflation.

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CRISE FINANCIERE PAR LA BALANCE DE PAEIMENT ET LA BALANCE COMMERCIALE

II.1 Définition des concepts.

Une bulle économique, ou bulle de prix, ou encore bulle financière, ou aussi bulle spéculative : est un niveau de prix d'échanges sur un marché d'actifs financiers (actions, obligations), marché des changes, marché immobilier, marché des matières premières, etc. très excessif par rapport à la valeur des biens ou actifs échangés.

Il s'agit d'un comportement irrationnel du marché où un prix démesurément élevé aujourd'hui se justifie uniquement par la croyance qu'il sera élevé demain. Pour Certains auteurs le cumul des valorisations participant de la bulle financière de 2008 à 50 fois le PIB mondial, soit plus de 2 millions de milliards de dollars ; Cela est de la spéculation.

La spéculation : consiste à imaginer, à anticiper les effets et les activités des autres, comme si vous étiez à sa place, à porter un regard sur notre propre activité, comme si nous étions un autre. En matière financière, spéculer consiste à acheter ou à vendre en bourse, une certaine quantité d'une marchandise, d'un actif financier ou immobilier.

La bourse des valeurs : appelée aussi marché financier est un lieu où s'échangent les valeurs immobilières, essentiellement des actions boursières et des obligations.

le secteur primaire: Ce secteur est dominé par l'agriculture qui est essentiellement une agriculture de subsistance suivie de sylviculture, de la chasse et de la pêche. Les cultures de rente (café, coton) qui, occupaient une place importante dans l'économie, ne représente que 2% de la valeur ajoutée du secteur primaire de nos jours.

Le secteur secondaire : Ce secteur est constitué principalement des activités extractives, des industries manufacturières, de l'énergie et des bâtiments et travaux publics (BTP).

Le secteur tertiaire : comprend les services marchands (transport et télécommunications, commerce, etc.) et non marchands.

Un ralentissement économique : est une diminution provisoire de la croissance du PIB.

Une récession économique est une diminution plus ou moins prolongée de l'activité économique. On observe une baisse du PIB.

La liquidité d'un marché financier : indique la capacité à acheter ou à vendre vite les actifs qui y sont cotés sans que cela ait d'effet important sur les prix.

de la baisse de leurs valeurs d'actifs.

La production intérieure brute (PIB) : est l'évaluation monétaire de la somme des valeurs ajoutées créées en une année par toutes les entreprises nationales et étrangères, implantées sur le territoire d'un pays, il représente la richesse créée dans un pays pendant une année.

La balance des paiements

Elle enregistre l'ensemble des transactions d'un pays avec le reste du monde, elle inclut la balance des transactions courantes, mais également les entrées et sorties des capitaux investissements directs à l'étranger.

L'inflation : désigne une hausse durable et continue du niveau général des prix, pour mesurer le niveau général des prix, on utilise l'indice des prix à la consommation. L'indice des prix permet de suivre l'évolution des prix mois par mois, il est donc un indicateur indispensable pour mesurer la tension inflationniste d'un pays.

II.2 Origines de la Crise

Le marché des crédits immobiliers a permis aux sociétés d'investissement immobilier et d'autres institutions de finances d'être intéresser à une clientèle des ménages à faibles revenus, qui ont pas une place dans le marché du crédit par rapport au risque et de manque de confiance. En contrepartie de l'accès plus vite et facile à la propriété, ces ménages se sont vite octroyer des crédits hypothécaires à taux variables. L'augmentation et le succès d'un tel marché ont été encouragés par la politique américaine dans le but de favoriser l'accès au logement de tous les américains. La réduction des taux d'intérêt dans le but de soutenir la croissance juste après l'éclatement de la bulle Internet et, le développement des opérations de titrisation et l'insuffisance de organisation efficace dans de le contrôle bancaire et financier.

Source :la crise financière internationale et la récession mondiale ,John wakeman-linn.

II.3 Manifestations sur le plan économique et financier de la crise

Le ralentissement de l'économie en 2006, l'explosion de la bulle immobilière et l'augmentation des taux d'intérêt de la FED, les ménages américains à faibles revenus se sont retrouvés dans l'incapacité de régler leurs dettes et obligés à vendre leurs maisons. Par illustration, le taux de paiement sur les crédits hypothécaires qui excédait 4% en 2005, s'est augmenté de 10% en septembre 2007 ensuite à 20% en fin d'année 2007. Des offres massives de logements réalisées par les particuliers ont participé à une baisse des prix de l'immobilier. En conséquence, les établissements de subprimes ont constaté la dégradation de leur portefeuille et la majeure partie d'entre eux ont fait faillite. La crise apparue dans l'immobilier américain s'est répandue sur les marchés des créances titrisées et ensuite dans l'ensemble du marché financier, quand les investisseurs ont compris que beaucoup des actifs reposaient sur des créances non solvables. Les systèmes financiers ont favorisé la contamination des principales places boursières de l'Europe et de l'Asie, plus tard les pays émergents. Les banques très timides les unes aux autres, ont refusé de se prêter de l'argent. Vers Juillet 2008, une succession des annonces de dépréciations d'actifs, de réductions de résultats.

Source :la banque africaine de développement (DSPPC)

II.4 Les principaux canaux de transmission de la crise financière

De nos jours, les impacts de la crise sont appréhendés à travers une analyse sur le commerce extérieur, le secteur réel et les finances publiques. Les sources de transmission sont : la réduction de la demande mondiale des matières premières, le déficit des recettes fiscales et la vraisemblable contraction de (APD) et des flux de transferts des migrants et des (IDE). Toutefois, ces effets sont forts liés de l'ampleur et de la durée de cette crise à l'échelle mondiale.

II.5 Répercussions de la crise financière sur l'économie centrafricaine

L'évaluation de l'impact de la crise est encore une chose difficile dans le contexte où le système bancaire de la RCA n'à enregistré que de pertes de nos jours. Néanmoins, il demeure un risque éventuel attaché aux avoirs extérieurs. En effet, la baisse de la demande mondiale est ressentie par le ralentissement d'activité économique dans les secteurs primaire des Mines et des Forêts et aussi par une perte des recettes fiscales et éventuellement le risque de la baisse de l'aide publique au Développement. Ce qui pourrait accroître la dépendance de l'Etat vis-à-vis du système bancaire et par là même, amplifier l'effet d'éviction du secteur privé et fragiliser davantage à la fois les finances publiques, les banques et l'économie réelle.

II.6 CONTEXTE ECONOMIQUE

Malgré un potentiel naturel (réseau hydrographique dense, massif forestier important, ressources minières immenses), le pays s'est durablement installé dans une spirale de régression avec des indicateurs économiques alarmants. L'économie centrafricaine a connu depuis plus d'une décennie des difficultés notoires qui se sont traduites par une baisse généralisée de l'activité économique dans presque tous les secteurs clés qui ont entraîné des déséquilibres macroéconomiques profonds.

CHAPITRE III: EVOLUTION DE L'ECONOMIE CENTRAFRICAINE

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus