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Comment réussir sa transmission/reprise de petite entreprise de façon pérenne ?

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par Jean-Louis Mourot
Université Catholique de Lille (Iéseg Lille) - Master  2009
  

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Conclusion

"La transmissibilité humaine se trouve d'une certaine manière négligée" décrit Bienaymé. La consultation de la bibliographie et le contenu de cette étude confirment aujourd'hui ces propos datant de 1981. On trouve toujours chez le dirigeant-fondateur un problème au niveau de la prise de décision de céder, sans cesse repoussée. L'opération s'effectue donc le plus souvent sous la contrainte, ce qui positionne les acteurs sous une pression dévastatrice. La relation de confiance s'installe donc plus difficilement, en précisant que l'asymétrie d'information lors de cette opération est élevée. Le repreneur dispose donc de peu de certitudes quant à l'aspect humain lors de son arrivée dans l'entreprise. En apprenant la cession de l'entreprise et l'arrivée immédiate du nouveau dirigeant, les collaborateurs se sentent trahis et rompent la relation de confiance avec le cédant. Ce dernier vit cela comme un échec, au point d'y voir pour certains la fin de leur vie sociétale. Pour le nouveau dirigeant, son intégration dépend de la réaction des collaborateurs à la façon dont il voit leur avenir et celui de l'entreprise. Son leadership est plus lié à sa connaissance du secteur d'activité et du métier, et à sa personnalité. Un manque d'intégration et de leadership engendre une dégradation du climat social, ce qui peut mettre en danger la pérennité de la petite entreprise.

Une méthode a donc été développée afin de réduire ces risques d'échec de transmission, défavorables pour l'ensemble des parties du trio cédant/repreneur/collaborateurs. Mais chacun doit tout d'abord effectuer des efforts pour en récolter les bénéfices à terme. Le cédant doit avoir le courage de réunir ses collaborateurs plusieurs fois et de les impliquer dans l'avancée du processus, afin de mieux vivre son départ de l'entreprise. Le repreneur doit quant à lui oser se présenter en tant que simple candidat, mais il perfectionnera sa connaissance de l'entreprise et des équipes. Les salariés devront enfin gérer cette longue période d'attentes et d'interrogations, ce qui leur permettra d'éviter un véritable choc lors du changement de dirigeant. Réduire le taux de défaillance des petites entreprises reprises passe donc par une transformation du social à l'humain. "L'Humain sera ainsi prêt à rendre service à l'Economique, et vice-versa" (Verrier, 2008).

Certaines perspectives de recherche peuvent être mises en avant, telles que la poursuite de cette étude grâce à une analyse des résultats sur un échantillon d'entreprises transmises ayant appliqué la méthode proposée. D'autre part, la multiplication des points de vue pris en compte sur une opération passée (partenaires extérieurs, conseils...) permettrait de préciser les désaccords et la prise de risques de chaque partie.

La préparation et la transparence sont donc deux facteurs clés dans la construction d'une forte relation de confiance entre le cédant et le repreneur. Mais disposer d'une excellente alchimie vis-à-vis de son principal interlocuteur n'est pas synonyme de succès assuré !

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille