2.3. Inhibition et stéréotypes
Seulement une poignée d'études ont pointé
la possibilité d'inhiber l'activation des stéréotypes et
plusieurs d'entre elles ont été discutées (Kunda &
Sinclair, 1999). Ce qu'il est intéressant de remarquer dans le cadre de
ce mémoire, c'est que l'inhibition semble bien avoir un impact sur les
stéréotypes et que si l'inhibition ne peut pas accomplir son
action, les stéréotypes paraissent s'exprimer librement. Ainsi,
des études sur la motivation indiquent qu'il serait possible dans
certains cas d'inhiber notre comportement stéréotypique (Macrae,
Bodenhausen & Milne, 1995 ; in Kunda et al., 1999).
L'inhibition cognitive et l'inhibition des
stéréotypes sont-ils un seul et même mécanisme ? La
question ne semble pas avoir passionné les chercheurs et la
littérature sur le sujet est inexistante.
Pour faire le parallèle entre ces deux notions que ce
sont l'inhibition cognitive et l'inhibition des stéréotypes, il
est intéressant de voir si elles suivent la même variation au
cours de la journée. A cette fin, nous allons nous intéresser
désormais aux rythmes.
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