I.3.1.2.Evaluation de la
relation Investissement-Epargne
I.3.1.2.1.Présentation de la base des
données
Les données sont issues de la publication de
l'OCDE 2000. Elles concernant 19 pays de l'OCDE sur la période
1970-1998.
Les séries PIB, épargne nationale,
épargne privée, épargne publique et investissement
national sont exprimés en monnaie nationale courante tandis que les
séries exportations et importations en biens et services sont
disponibles en part du PIB.
Ces données ont permis de calculer les taux
d'investissement, d'épargne et de déficit commercial moyens sur
différentes sous périodes.
Les séries sont des moyennes annuelles.
· txi = I/Y : la part de l'investissement dans
le PIB
· txs=S/Y : la part de l'épargne
nationale dans le PIB
· txsprivée= Sprivée/Y : la part
de l'épargne privée dans le PIB
· tx publique = S publique/Y : la part de
l'épargne publique dans le PIB
· dc = -(X-M)/Y est le déficit commercial en
part du PIB
I.3.1.2.2. Evaluation du degré de
mobilité du capital à long terme
Dans les problèmes suivants, la
spécification initiale proposée par Feldstein et Horioka est
estimée avec les données citées ci-haut.
En suite, l'analyse est approfondie par la
décomposition de la variable épargne nationale en deux
composantes, l'épargne publique et l'épargne privée. On
proposer enfin de tester l'hypothèse de mobilité du capital
à partir de l'équation.
- = â1+(
â2-1)+ E
I.3.1.2.3. Principaux Résultats de
Feldstein et Horioka
L'objectif de Feldstein et Horioka était de tester
l'hypothèse de mobilité forte du capital à long terme afin
d'éliminer les effets des chocs conjoncturels. Ils ont estimé
leur modèle sur une coupe transversale à partir d'un
échantillon de 19 pays de l'OCDE.
Plusieurs périodes ont été
examinées : 1960-1974, 1960-1964, 1965-1969 et 1970-1974.
Dans le modèle estimé, la variable
endogène est le taux d'investissement moyen sur la période
d'analyse et la variable exogène est le taux d'épargne et
l'investissement est interprété comme une relation de long terme
dans laquelle les différences de taux d'épargne entre les pays
reflètent des différences structurelles. Le paramètre
â2 représente l'impact d'un choc soutenu de l'épargne sur
l'investissement.
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