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Relation investissement-épargne privée en RDC

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par Franchement MUHINDO KAYITENGA
UNIGOM - Licence 2010
  

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I.3.2. Revue de la littérature empirique sur la relation investissement épargne dans les pays en voie de développement.

Cette section présente les différents résultats empiriques. Tout d'abord, nous faisons une analyse des différentes variables étudiées.

Cette étude consiste à faire une analyse des différentes phases de croissance de la côte d'ivoire de 1965 à 2002. De cette façon, il a été question de mettre en relation le taux de croissance économique et le taux d'investissement privé avec l'offre de crédit au cours des différentes sous périodes.

De nombreuses études empiriques ont cherché à analyser la contribution du développement financier à la promotion de la croissance économique par le canal du crédit (King et levine, 1993 ; De Gregorio et Guidotti ,1995 ; Levine , 1997 ; Loayza et Beck, 2000 ; Liu et Calderon, 2002). De Gregorio et Guidotti (1995) établissent sur un panel de 98 pays une relation positive entre le développement financier et le taux de croissance de long terme du produit national brut par tête.

Ces auteurs trouvent que le crédit exerce un effet positif sur l'activité du secteur réel à travers principalement la productivité de l'investissement plutôt que par son volume. L'intensité de la causalité est plus forte dans les économies à faibles revenus que dans ces pays riches.

Levine, Loayza et Beck (2000) analysent un panel de 74 pays développés et en développement et concluent à l'existence d'une relation positive et significative entre le développement financier et la croissance.

Plus récemment, Christopoulos et Tsionas (2004) ont utilisé une analyse de cointegration sur un panel de 10 pays en développement pour établir une causalité à long terme allant du développement financier à la croissance. Certaines études apportent une contradiction quant à la portée générale de cette causalité. Ainsi, Andersen et Tarp (2003) ont montré que la relation positive mise en évidence par Levine, Loayza et beck ne se vérifie plus que lorsque l'échantillon est réduit aux seuls pays d'Afrique Subsaharienne et d'Amérique Latine. Ils soulignent aussi que l'analyse par pays sur séries temporelles ne permet pas d'établir clairement une causalité allant du développement financier à la croissance. D'autres inversent le sens de la causalité en montrant que la croissance du secteur réel entraîne le développement du système financier. La contribution de Greenwood et Jovanovic(1990), puis de Lui et Calderon(2002) a été de montrer que la causalité entre le développement financier et la croissance joue dans deux sens. La contribution du développement financier à la promotion de la croissance étant plus forte dans les pays en développement que dans les pays industrialisés.

L'analyse en terme de causalité indique que le crédit du secteur privé n'exerce pas d'influence significative à la fois sur le taux d'investissement et le taux de croissance par tête.

Au contraire, c'est la croissance qui stimule le crédit du secteur privé. Pour élucider cette incohérence empirique, on a utilisé la notion de la non linéarité éventuelle dans la relation entre le crédit, l'investissement et la croissance. Ensuite de cette approche, on identifié que l'effet du crédit sur le taux d'investissement ne se manifeste pas sous une forme linéaire mais plutôt à travers un effet de seuil. Il apparaît aussi une double causalité entre l'offre de crédit et l'investissement. Toutefois, l'offre de crédit des banques ne stimule pas le taux de croissance par tête.

Ces résultats permettent de considérer que l'impact du crédit sur la croissance économique dépend de la nature des projets financés par les banques et de la capacité du secteur privé à innover des projets productifs. C'est donc l'efficacité, toutefois, en présence d'un rationnement volontaire du crédit par les banques.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld