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Relation investissement-épargne privée en RDC

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par Franchement MUHINDO KAYITENGA
UNIGOM - Licence 2010
  

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II.4. POLITIQUE ECONOMIQUE DE LA RDC

La situation économique et financière de la République démocratique du Congo qui a prévalu, à la fin du siècle dernier, a améner l'économie à une très profonde dégradation. Aucun plan de l'économie n'y a échappé. Un taux de croissance négatif (atteignant même -4,3% en 1990 à -11,4% en 2000) et un taux d'investissement qui s'élevait à 8,5% en 1997 est tombé à 4,5% en 2000 ne pouvaient avoir que comme conséquence une paupérisation considérable de la population congolaise. Le revenu par tête est tombé de 191 dollars américains en 1990 à 80 dollars en 2000. L'inflation est demeurée très vive, atteignant 3642% en 1991, 9796,9% en 1994 et un peu plus récemment par d'importants déficits couverts essentiellement par les avances de la banque centrale du congo. La monnaie nationale a perdu l'essentiel de sa valeur sur le marché des changes, en dépit de multiples réformes monétaires.

L'hyperinflation et la dépréciation monétaire consécutives à l'expansion inconsidérable des liquidités intérieures, ont inexorablement contribué à l'effritement du pouvoir d'achat des ménages.

Confronté aux déséquilibres macroéconomiques, à la montée considérable de l'endettement et à la dépression, le pays s'est vu être contraint, dans les décennies 70 et 80, à adopter une gamme de politiques recommandées par le Fonds monétaire international et Banque Mondiale. Des politiques de stabilisation mêlées aux mesures de régulation conjoncturelles n'ayant pour fin que le rétablissement des équilibres budgétaires et des paiements extérieurs ont été appliquées dans les premières années, avant d'être complétées, plus tard par des politiques structurelles (ajustement structurel). Visant toute la sortie du pays de la récession dans laquelle il s'est plongé.

Quelle que soit l'analyse faite, les approches monétaire de la balance des paiements et d'absorption se rejoignent pour désigner, au Congo, comme cause principale du déséquilibre externe, le financement monétaire de l'Etat à l'occasion de ses déficits budgétaires récurrents et importants. Ici, les impératifs de stabilisation économique et financière ne sont devenus vraiment apparents que lorsque les déséquilibres extérieurs ont été profondément rompus. La dévaluation s'est imposée, à chaque fois, comme le principal instrument pour résorber les déséquilibres.

En dépit de la succession des programmes de stabilisation, force est de constater que le recul de la production et l'aggravation des déséquilibres interne et externe ont persisté. Ce qui soulève, bien entendu, la question pertinente tant de l'opportunité que de l'efficacité de ces programmes. Sur ce dernier point, certains analystes ont soutenu que le peu de succès rencontré par les programmes de stabilisation dans les années 1970 et 1980 tiendrait au caractère fragile et irréaliste de leurs objectifs, car ils étaient axés essentiellement sur le rétablissement des équilibres financiers et accessoirement sur la relance de l'appareil de production.

Depuis déjà des années, le gouvernement a pris de nouvelles orientations à travers une gamme des mesures d'ajustement économique porté successivement par le programme intérimaire renforcé (PIR) et le programme économique du gouvernement (PEG) mis en oeuvre respectivement en 2001 et 2002. Ses différentes politiques macroéconomiques augurent des perspectives prometteuses.

Le changement de la contre-performance économique de la décennie 90 en performance économique, le retour sur le sentier de la croissance, la relative stabilité des prix et du taux de change est autant d'éléments à enregistrer dans le compte de ces politiques. Et progressivement, on y assiste à la reprise de la coopération structurellement avec ses principaux partenaires au développement ; en même temps qu'arrivent de plus en plus d'investisseurs potentiels désireux de s'installer dans le pays.

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