I.3. ASPECTS HUMAINS ET ADMINISTRATIFS
Selon le rapport annuel de 2007, la commune de Selembao,
compterait plus de 220323 âmes. La commune est subdivisée en dix
huit quartiers dont cinq font l'objet de notre étude à
savoir : Nkingu, Badiandingi, Mbala, Kalunga et Ngafani. En certains
endroits les maisons d'habitation se trouvent jusqu'à moins de dix
mètres du lit mineur de la rivière Bumbu, reposant sur les
formations meubles instables régulièrement sollicitées par
l'eau. A défaut d'habitation ce sont des champs ou encore de porcheries
qui s'érigent à ces endroits marginaux accentuant leur
vulnérabilité et pollutions diverses. (Ntombi et Tumwaka,
2002).
TABLEAU N°1 : STATISTIQUES DEMOGRAPHIQUES DES
QUARTIERS DE LA COMMUNE DE SELEMBAO.
QUARTIERS
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Population en valeur absolue
|
Population en pourcentage
|
BADIANDINGI
|
8710
|
3,83%
|
CITE-VERTE
|
10841
|
4,77%
|
INGA
|
20532
|
9,04%
|
KALUNGA
|
23462
|
0,33%
|
KONDE
|
14716
|
6,48%
|
NDOBE
|
6490
|
2,86%
|
LUBUDI
|
22395
|
9,86%
|
MADIATA
|
9340
|
4,11%
|
NKINGU
|
15390
|
6,77%
|
MOLENDE
|
11034
|
4,86%
|
KONDE
|
10522
|
4,63%
|
MUANA-TUNU
|
12936
|
5,69%
|
NGAFANI
|
13298
|
5,85%
|
MBALA
|
6873
|
3,02%
|
HERADY
|
11559
|
5,09%
|
LIBERATION
|
4168
|
1,83%
|
NKULU
|
14730
|
6,48%
|
PULULU-MBAMBU
|
10231
|
4,50%
|
TOTAL GENERAL
|
227227
|
100,00%
|
Source : Service de la
population de Selembao, 2008
Le tableau n°1 indique que le quartier Kalunga 10,33%
est celui où se concentre la majeure partie de la population de la
commune, suivi par celui de Lubudi 9,86% ; il ressort également au
travers de ce tableau que le quartier Libération1,83% est le moins
peuplé de tous les quartiers de la municipalité.
L'étude englobant les quartiers Badiandingi, Nkingu,
Mbala, Kalunga et Ngafani concerne donc 20,8%.
SUBDIVISION ADMINISTRATIVE DE LA COMMUNE DE
SELEMBAO
Figure. 4
I.5. BREF APERÇU SUR L'ASPECT ENVIRONNEMENTAL DE
SELEMBAO
La commune de Selembao en général est
confrontée au sérieux problème d'environnement :
déforestation, déchets, dégradation du sol, pollution du
milieu. Elle se caractérisé par une crise grave liée aux
infrastructures et à la dégradation de l'environnement, qui
s'observent par l'enfoncement des rues transformées en ravins, car
tracées dans le sens de la plus forte pente (Kingu, Matondo,
conseil-Urbain1), par un déchaussement des fondations et exhumation des
infrastructures enfouies comme les tuyaux de la Régideso et poteaux
électriques sur près de 2 mètres de hauteur.
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