CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODE
II .1.MATERIEL
Sur le terrain nous nous sommes servis de
l'appareil photo numérique de marque Philips, du
Décamètre, du DGPS de marque Trimble Pro XT, et de l'image Quick
Bird de 2006.
GPS : (global positioning system) est un
système de positionnement global, développé par le
ministère de la défense des USA.C'est aussi un récepteur
des signaux satellitaires qui permet de localiser un point situé sur la
terre par rapport aux coordonnées le concernant, fournis par les
satellites.
DGPS : ajouter le `'D'' pour
différentiel, ce système de localisation différentiel
offre une méthode permettant de réduire la marge d'erreur de
moins de 30 centimètres de position calculée par GPS, donc le
DGPS est équipé de deux logiciel Terrasync et Pathinder, le
premier est essentiel dans la collecte et la maintenance des données et
le second pour la correction.
II.2. METHODE UTILISEE
Pour arriver aux résultats nous avons utilisé
les méthodes ci-après : l'observation directe, l'interview
et le traitement au laboratoire.
II.2.1. L'observation Directe
A consisté à visualiser la présence ou
non de la végétation sur les talus et dans les sillons des
ravins, de compter les nombres des parcelles existant le long des chaque
ravins.
II.2.2. La campagne de terrain
La campagne de terrain a été menée
pendant une période allant de juillet 2009 à Septembre 2009. Elle
a été précédée par une préparation au
laboratoire qui a consisté à l'identification visuelle de
différents ravins à l'aide de l'image satellitaire Qwik Bird de
2006 en panchromatique à très haute résolution. Durant
cette campagne de terrain il a été question de représenter
sur le terrain les images préalablement identifiées au
laboratoire, de prélever les points GPS de différents ravins en
vue de cartographier. Pour se qui est du dimensionnement il a fallu tenir
Compte de la forme en `'V'', de la raideur des parois à certains
endroits du ravin ; nous avons utilisé le théorème de
Pythagore appliqué au triangle rectangle, pour déterminer la
longueur des parois comme l'indique la figure n°5 ci-dessous.
Coupe transversale du ravin en V
A D B
h
C
Figure. 5
AB : largeur du ravin au niveau du transect
AC et BC : talus du ravin
H : profondeur du ravin au niveau du transect, obtenue
à partir de la différence des niveaux entre le point D au milieu
de la droite AB du ravin et un point C situé sur la ligne de fond du
ravin.
Dans le cas figuré ci-dessus, on a
généralement un triangle isocèle.
Dans un triangle isocèle ABC, la distance CD
est une perpendiculaire tracée de C tombant au milieu d'AB au point D,
divisant le triangle isocèle en deux triangles rectangles ADC et CDE
auquel s'applique le théorème de Pythagore.
Dans le triangle rectangle (BC)²=(CD)²+(DB)²
Où : AB, est une distance qui relie deux
extrémités des parois, mesurée à l'ordinateur et DB
est obtenue en divisant la section AB par deux.
CD (h) est la hauteur du triangle. Il est obtenu par
DGPS par la différence des niveaux entre un point extrême sur le
talus et un point sur le fond du ravin (ligne de fond). On peut ainsi appliquer
la formule de Pythagore D'où BC=
Pour ce qui est du dimensionnement : En effet comme on
le sait, tout ravin possède des dimensions qui sont: une longueur, une
largeur, et une profondeur. Dans sa longueur, le ravin peut avoir des formes
qui peuvent être régulières ou
irrégulières.
Dans le cas de l'érosion ravinante, c'est la forme des
talus qui est essentielle pour mieux lui attribuer une figure
géométrique particulière qui peut faciliter les calculs.
Le triangle de Pythagore intervient à ce niveau comme l'indique la
figure 5 ci-haut
Pour ce qui est de la longueur du ravin elle s'obtient en
marchant sur la ligne de fond du ravin avec le GPS, la ligne droite ainsi
tracée par le GPS donne la longueur en m du ravin. [L(m)]
En ce qui concerne la largeur du fait que le ravin peut
présenter parfois plusieurs sinuosités de forme variable,
plusieurs largeurs ont été considérées, en
subdivisant la longueur en plusieurs sections plus ou moins homogènes
par des transects, qui isolent des parties qui ont une forme
géométrique plus au moins régulière. On calcule
ainsi une largeur moyenne du ravin par la formule suivante :
Largeur moyenne
Où l1, l2, ... ln sont les différentes largeurs
des sections homogènes, et n le nombre de largeurs
considérées.
P moyenne=
La profondeur quant à elle, elle se note en terme de
moyenne et s'obtient en mesurant plusieurs profondeurs puis en faisant une
moyenne suivant la formule ci-dessous :
Où p = profondeur moyenne
P1,2 , 3... n= différentes profondeurs
mesurées, et n : nombre de mesures de profondeurs faites.
Le volume correspond alors au principe de la surface de base
multipliée par la hauteur V= Sb×h, ici nous considérons la
surface moyenne entre deux transects qui est un mot anglais désignant
une coupe transversale sur un ravin (dictionnaire des sciences de la terre
anglais-français, 2004) ou sur un paysage (botanique) :
séquence paysagique.
Une section homogène d'un ravin c'est
une portion du ravin dont la coupe du plan perpendiculaire donne une forme
géométrique plus ou moins régulière.
Mais comme tout les transects n'ont pas des surface
homogènes ont considérera la surface moyenne de deux transects
successifs, multiplié par la distance moyenne entre ces deux transects
qui représente la hauteur pour trouver le volume donné par la
formule ci- dessous :
Où Sm : surface moyenne
Tra : transects considérés, et Dm : distance
NB : les transects sont tracés en vue de
sectionner le ravin en n formes ou figures géométriques
régulières afin de les assimiler aux figures décrites au
point précédent.
Pour la localisation de chaque ravin, nous avons
prélevé les points GPS suivants :
Les coordonnées à la tête et à
l'exutoire du ravin.
La troisième étape a consisté à
saisir sur l'ordinateur les données de terrain traitées au
laboratoire.
|