INTRODUCTION
La Côte d'Ivoire tire la grande part de son
économie de l'agriculture (café, cacao, hévéa,
cola, etc.). Dans le domaine de l'élevage, elle dépend encore en
partie des pays voisins (Burkina-Faso, Mali, Niger, ...) pour les productions
animales (viande et lait) (FAO, 1986). En effet, les
productions animales, surtout celles concernant les ruminants, sont
restées en marge de l'agriculture dans les zones forestières du
pays à cause de la menace de la mouche tsé-tsé dans un
premier temps. Secondairement, on note une absence de l'activité
d'élevage de manière professionnelle dans les traditions
ivoiriennes. L'élevage est donc une activité secondaire qui
pratiquée depuis longtemps par les villageois, n'arrive pas à
ravitailler nos abattoirs. La Côte d'Ivoire se trouve donc
déficitaire en produits carnés comme la plupart des pays de
l'Afrique Subsaharienne.
Pour faire face à ce problème crucial, la
Côte d'Ivoire importe du bétail de la
accent est mis sur l'essor des élevages à cycles
courts depuis 1982 (UACI, 2002). Ceci s'est traduit par la
mise en place de Projets de développement d'Elevage à Cycles
Courts (PE2C). Ce projet a permis la création
d'organisations professionnelles au niveau des différentes
filières d'élevage à cycles courts (porc, volaille et
ovin). Au
niveau de la filière avicole, il est créé en
1989, l'Union des Aviculteurs de Côte
d'Ivoire (UACI) et l'INTERAVI
qui, pour cette dernière, regroupe tous les industriels
producteurs et distributeurs d'intrants (UACI,
2002). Ces organisations ont relativement contribué à
l'accroissement de la production avicole en assurant la formation continue des
aviculteurs membres et en les adaptant aux nouvelles techniques
d'élevage. Malgré ces efforts, la Côte d'Ivoire importe
toujours des volailles sur pieds et de la découpe. En effet, la FAO
(2008) dans sa revue du secteur avicole ivoirien a montré qu'entre 2001
et 2005, la production nationale moyenne de
viande de volailles par an était de 22 110 TEC pour une
consommation moyenne de 29
570 TEC. Le bilan entre production et consommation est donc
négatif de 7 460 TEC,
volaille reste toujours en-dessous de la moyenne de
consommation de viande. De plus, la consommation des volailles issues des
élevages modernes du pays a diminué de 27,94% de 2001 à
2006 (FAO, 2008). La population ivoirienne consomme en effet
de 1,3kg à 2,1kg de viande de volaille par personne et par an. Cette
consommation moyenne reste très inférieure à celles des
pays développés (23,3kg par personne et par IAQESRXLEI'UQiRQE(
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Comment comprendre la faible consommation des produits de
volaille par la population " E13RXLlXRiElINEélItIXLNEQ'IALLitIQt-ils pas
à produire pour satisfaire la demande au niveau national ?
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GENERALITES
I. GENERALITES
1.1. Aviculture moderne ivoirienne
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