CONCLUSION
A l'heure actuelle le système
interaméricain de protection a une base normative assez
diversifiée touchant des thèmes dont l'acuité est au coeur
du débat tel que l'abolition de la peine de mort, la punition de la
torture, le droit des peuples indigènes, l'acceptante culturelle des
droits de la femme etc....
Cet arsenal normatif a pendant longtemps
été précurseur sur des thèmes spécifiques
tenant aux droits de l'homme par rapport à d'autres instruments
internationaux, c'est le cas de la déclaration de 1948, qui est unique
en son genre car contrairement à son
« contrepartie » de l'ONU (la déclaration
universelle). Elle dresse et les droits de l'homme à protéger et
les devoirs des individus envers la société, contrairement
à celle de l'ONU qui ne se limite qu'aux droits de l'homme. Ce
rôle de pionnier du système américain apparaît aussi
à travers la convention américaine de 1969 qui est un instrument
international sur les droits de l'homme qui de par sa ratification instaure un
droit de plainte individuel, en plus, cette même déclaration a le
mérite de contenir une `'clause de limitation générale''.
Malgré la mise en place de mécanismes
de protection comme la Cour et la Commission pour assurer une répression
des atteintes aux droits de l'homme. Force est de constater que
l'Amérique reste en proie à ces fléaux habituels de
violences, d'impunités, et d'abus d'autorité. En dépit
d'une avancée dans les procès des crimes des dictatures du
passé, nous constatons que la discrimination sexuelle et l'atteinte aux
libertés de la presse portent sur une dizaine de pays et que la palme du
plus mauvais élève est décernée à CUBA, en
effet l'île communiste continue à réprimer pratiquement
toute les formes de dissidences politique. La région est toujours
frappée par des problèmes récurrents : affaires des
violences et d'impunités (Colombie, Guatemala et
Brésil) ou encore des abus policiers (Brésil Mexique Venezuela et
la Colombie qui est ravagé par un demi siècle de guerre civile
et en tenaille entre guérillas d'extrême gauches et milices
paramilitaires d'extrême droites qui n'ont pas achevé leur
démobilisation.)
Ces atteintes sont en parties liées aux
problèmes de la ratification de ces conventions aux insuffisances
rencontrées dans le fonctionnement des organes chargés d'en
assurer l'effectivité et aux problèmes de l'interprétation
des différents Traités par certains pays qui, au motif de la
lutte contre le terrorisme la sécurité publique, trouvent des
raisons justifiables pour perpétrer des abus; le camp de Guantanamo en
est un parfait exemple.
Cependant des avancées considérables
ont été amorcées depuis peu de temps notamment la
fermeture de Guantanamo par la nouvelle administration américaine,
l'arrêt des techniques d'interrogations assimilables à la torture,
les détentions secrètes ou encore l'approbation de la
réintégration de Cuba au sein de l'organisation (OEA). Ce qui
laisse préfigurer une nouvelle ère et un dessein des États
américains à ne plus être à la traîne par
rapport à l'internationalisation des droits de l'homme.
Le système Américain. Connaît
donc des évolutions dont on peut retrouver quelques traces dans le
système Européen
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