REMERCIEMENTS
Ils vont tout naturellement à tous ceux qui nous ont
aidé, de loin ou de près, à la réalisation de ce
modeste travail :
q Tout particulièrement au professeur
Philippe BLANCHET pour avoir accepté de diriger ce
travail et pour n'avoir ménagé aucun effort - tant humain de
généreuse disponibilité qu'intellectuel de
précieuses orientations - et, enfin, pour avoir soutenu de bout en bout
cette réflexion.
q Mais aussi à tous nos
professeurs-encadreurs et aux membres du
jury.
q A Monsieur Ahmed Boukous, doyen de l'IRCAM,
pour ses encouragements, pour son accord de principe pour une éventuelle
co-direction de notre thèse et enfin pour la riche documentation qu'il a
mise gracieusement à notre disposition.
q A Mesdames et Messieurs les responsables des
différents départements de l'IRCAM pour le chaleureux
accueil qu'ils nous ont réservé lors de la visite de l'Institut,
pour les inestimables conseils qu'ils ont bien voulu nous prodiguer, pour avoir
répondu au questionnaire qui leur a été destiné et
enfin pour nous avoir permis d'assister à toutes les sessions de
formation sur la langue amazighe qu'ils ont animées dans la
région : M. Mehdi IAZZI, Mme Fatima
AGNAOU, M. Jilali SAIB, Mme
Meryem DAMNATI, M. Belaid BOUDRISS, M.
Abdellah BOUMLIK, M. AFOULAY, M.
BELLOUCH, ...
q A Messieurs les inspecteurs et Mesdames et
Messieurs les professeurs de l'enseignement primaire qui ont
bien voulu répondre à notre questionnaire.
q A Madame Hafida DERKAOUI, pour nous avoir
permis d'observer dans sa classe le déroulement de deux séances
en amazighe.
q A Monsieur Mohamed JAHDOU pour sa
précieuse participation à la laborieuse tâche de
dépouillement.
Enfin, que tous ceux qui se seront reconnus
ici, et dont les noms ne sont pas explicitement mentionnés,
trouvent dans notre allusion le reflet de notre sincère gratitude.
PRESENTATION
Le présent mémoire est une modeste
réflexion qui s'inscrit dans le cadre du concept de la didactique
intégrée. Il tente de montrer si des transferts sont possibles,
opérables de la didactique du français langue
étrangère ou seconde (désormais FLE/FLS) -
confirmée dans le contexte éducatif marocain - à la
didactique, naissante, de la langue amazighe.
Il comporte deux parties principales. La première,
composée de deux chapitres, retrace de manière très
schématique le parcours historique des rapports établis entre
l'amazighe comme langue vernaculaire d'une grande proportion de la population
marocaine et les langues qui ont été d'usage et/ou qui continuent
de l'être dans le paysage linguistique marocain. Cela constitue
l'essentiel du premier chapitre.
Le second chapitre examine, avec un peu plus de
détails, les rapports qu'avait et continue d'avoir cette langue avec la
langue française. Ces interactions seront analysées dans divers
domaines tels que l'histoire, la politique, les mondes des médias et de
l'édition mais aussi et surtout les contextes socioculturel et
économique, les secteurs de l'éducation, de la pédagogie
et de la didactique.
La deuxième partie, à caractère
plutôt pratique, constitue l'essentiel de notre étude. Elle tente,
en se fondant sur une enquête sur le terrain, de:
· Faire l'état des lieux de l'enseignement de
l'amazighe récemment introduit dans l'école marocaine ;
· Vérifier l'hypothèse selon laquelle la
didactique adoptée par les enseignants de cette langue s'inspirerait,
didactique intégrée oblige, de la didactique des autres langues
en présence, notamment de celle du FLE/FLS.
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