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La valorisation des sociétés françaises introduites sur les nouveaux marchés de la Bourse de Paris

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par Hady KANE DIALLO
Université de Jendouba Mali - Maitrise en finance 2009
  

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2) Le modèle de Gordon- Shapiro

Ce modèle qui fut élaboré en 1956 part du modèle de Durand qui étend les formules d'évaluation des actifs a l'univers incertain : le prix d'une action aujourd'hui () est égal à la somme de ses cash-flows actualisés au taux de la période (t), c'est-à-dire de ses dividendes () versés a chaque période t ainsi que son prix de revente futur ().

La présentation que nous allons faire maintenant de ce modèle se fera en deux étapes.

Ainsi dans un premier temps, nous présenterons une première formule dite formule simplifiée et dans un second temps, nous présenterons la seconde formule dite formule développée.

v La formule simplifiée

Le qualificatif de simplifiée de la formule ici fait allusion aux hypothèses très réductrices de l'équation d'Irving Fisher :

- hypothèse n°1 : les dividendes sont supposés croitre à un taux constant g avec une politique de distribution régulière et stable des dividendes.

- hypothèse n°2 : l'horizon d'analyse s'étend jusqu'à l'infini, autrement dit n tend vers l'infini.

Ainsi Le pay-out lié à l'exercice en cours correspond à :

P/Oo = D1/BNo

En tenant compte de l'hypothèse n° 1 de croissance des dividendes au taux constant g, on aura

D n = D n-1 (1+g)

Soit :

D n = D 1 (1+g) n-1

En mettant D 1 en facteur dans l'équation d'Irving Fisher, nous obtenons:

Ainsi, pour n tendant vers l'infini, on va avoir :

Avec :

- D1 le dividende versé au titre de l'année en cours et encaissé à l'année 1 ;

- t le taux de rentabilité risqué ;

- g le taux de croissance du dividende à l'infini.

Cette formule souffre néanmoins de deux insuffisances qui relèvent des hypothèses peu réalistes :

- L'hypothèse d'un taux de croissance g constant des dividendes est peu réaliste ;

- La condition selon la quelle t doit être supérieur a g réduit la crédibilité de cette formule.

C'est donc pour répondre aux limites de la formule dite simplifiée que Gordon-Shapiro ont tenté d'aménager leurs hypothèses; ce qui donna lieu a la seconde formule.

v La formule développée

Cette seconde formule se base sur les hypothèses suivantes :

- hypothèse n°1 : les prévisions sur les dividendes portent sur Di, i de 1 à n ;

- hypothèse n°2 : à partir de l'année n, on considère l'existence d'une croissance à l'infini du dividende à un taux g constant avec un P/O stable

Dans ces conditions, la formule d'Irving-Fischer :

Où D1.....D n sont des estimations d'analystes devient, pour Vn , selon l'approche simplifiée de Gordon-Shapiro que nous venons de présenter :

Cette formule souffre des mêmes contraintes arithmétiques que la précédente sur t-g. De plus, elle s'avère plus lourde à calculer. Toutefois, et c'est ce qui explique son utilisation dans la pratique des marchés, son approche reste facilement accessible par la programmation d'une machine à calculer.

Ainsi a l'issue de la présentation faite, il découle que le modèle de Gordon et Shapiro présente un certain nombre d'avantages a savoir : sa simplicité, l'utilisation des flux réels (les dividendes versés aux actionnaires) et répond sur ce point à la préoccupation de l'investisseur en quête d'une mesure concrète de retour sur son placement et la prise en compte dans son actualisation d'une des composantes de la valorisation des marchés actions avec le choix d'un taux t de rentabilité spécifique des actions risqués. Il apparait également que dans ce modèle de Gordon et Shapiro, on part du postulat que les dividendes vont croitre indéfiniment à un taux de croissance constant. Ceci introduit par conséquent des limites au modèle. En effet, il est très rare que ce taux puisse être constant, tout du moins a l'infini.

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