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Problématique du financement extérieur et ses corollaires sur la croissance économique en RDC de 1980 à  2009

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par Rémy MUNGANGA SHUNGI
Université de Kisangani RDC - Licence en sciences économiques 2011
  

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I.1.2.2. Apports de ressources extérieure et accumulation intérieure de capital28(*)

Il est certainement difficile de réaliser ce potentiel vu l'extrême pauvreté de l'insécurité économique qui règnent dans les PMA. Dans ces conditions, le financement extérieur peut jouer un important rôle catalyseur et de chercher une dynamique de mobilisation des ressources intérieures, l'élargissement des possibilités d'investissement stimulant l'épargne qui finance à son tour de nouveaux investissements.

L'APD et l'IED sont tous deux importants : ces apports peuvent financer directement l'investissement et aussi, jouer un grand rôle dans l'assouplissement des contraintes que la balance des paiements impose à la croissance économique. Mais, dans la pratique, divers problèmes font qu'ils ne jouent généralement pas le rôle catalyseur qui pourrait être le leur dans l'accumulation intérieure de capital.

I.1.2.3. L'aide publique et la dette publique

HERBERT HOOVER disait : « Heureux sont les jeunes car ils hériteront la dette nationale ».

Lorsque l'Etat dépense plus qu'il ne perçoit de recettes fiscales, il emprunte auprès du secteur privé pour financer le déficit budgétaire. On appelle dette publique, cette accumulation d'emprunts passés. Tous les Etats ont une certaine dette, mais l'importance de celle-ci varie considérablement d'un pays à l'autre.

L'aide au développement apparait à nos jours comme une nécessité de solidarité. Cette nécessité se fonde sur le regard de l'autre, c'est-à-dire un regard vulnérable qui interpelle. L'expérience de l'aide au développement consiste essentiellement dans l'effort entrepris par certains Etats industrialisés, les plus riches, pour faire « décoller » et pour stimuler le développement économique des pays les moins avancés en ce domaine. En ce sens, plusieurs pays ont offert une bonne partie des fonds prélevés d'office sur leurs contribuables, aux gouvernements des Etats pauvres.

Bref, les financements extérieurs constituent une condition nécessaire et non suffisante. S'ils sont bien gérés et canalisés dans les secteurs porteurs de croissance et créateurs d'effets d'entraînement sur d'autres, ils peuvent propulser l'économie. Dans le cas contraire, « le service de la dette (remboursement du principal et paiement des intérêts) ne ferait que mettre des bâtons dans les roues ou freiner la croissance et le développement économique ». 29(*)

* 28 CHARLES GORE et alii, Rapport 2006 sur les pays les moins avancés : Développer les capacités productives, Nations-Unies, New York et Genève, 2006, p.117.

* 29 JEAN MARK, Essai sur la finance, éd. La pensée universelle, Paris, 1990, p.282.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld