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La ration kinoise et les maladies non transmissibles

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par Mutach CIYEN
CIDEP Université ouverte - Licence en santé publique option: gestion des institutions de santé  2008
  

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b. Les sucs gastriques13(*) : l'estomac se divise en deux régions principales : le fundus avec les grandes fundiques, qui occupe environ 85% de la surface de la muqueuse gastrique et qui comprend essentiellement trois types de cellules : les cellules pariétales qui sécrètent l'acide chlorhydrique et le facteur intrinsèque, les cellules principales ou à pepsine qui sécrètent la pepsine, et les cellules à mucus (ce mucus mettant la paroi gastrique à l'abri contre l'acidité et l'action des enzymes. Les régions de l'estomac. L'antre qui est la zone des glandes pyloriques (le pylore est la communication entre l'estomac et le duodénum), environ 15% de la surface de la muqueuse gastrique, avec deux types de cellules : des cellules à mucus qui sécrètent aussi des pepsinogènes (groupe II) et les cellules "G", principal type cellulaire endocrine de l'estomac, qui produisent la gastrine. La gastrine est l'hormone qui est responsable de la stimulation de la sécrétion gastrique (l'autre mécanisme est nerveux : c'est une branche du nerf vague ou pneumogastrique ou X - 10e paire de nerfs crâniens). Lorsque l'on fait une exploration biologique de l'estomac, les deux produits le plus souvent dosés sont le suc gastrique et la gastrine.

- La gastrine est un polypeptide de poids moléculaire 1500, contenant une quinzaine d'acides aminés. Sa sécrétion est provoquée par l'arrivée des aliments au contact de la paroi antrale et interrompue par l'augmentation de l'acidité gastrique. Son dosage se fait généralement par radio-immunologie sur un prélèvement de 5mL de sang chez le sujet à jeun. La valeur considérée comme normale est de moins de 100 ng/L (nanogrammes par litre de sérum), mais cette valeur peut varier notablement d'un laboratoire à l'autre. En ce qui concerne les variations pathologiques, on observe une nette diminution après une vagotomie et une augmentation dans l'anémie pernicieuse, le syndrome de Zollinger-Ellison où l'on trouve un adénome des îlots de Langerhans qui produit de grosses quantités de gastrine; lors d'un ulcère duodénal, d'une gastrite atrophique, d'une insuffisance rénale chronique, entre autres.

- Le suc gastrique est normalement incolore ou très légèrement teinté de jaune et faiblement odorant. Il est secrété à raison de 1 à 1,5 litres par 24 heures. L'examen cytologique ne montre que quelques leucocytes, hématies et cellules, sans débris alimentaires si le sujet est à jeun depuis au moins 12 heures. Quant aux bactériologies, il n'y en a aucune qui résiste à la forte acidité du suc gastrique qui est donc pratiquement stérile. Seuls les bacilles de Koch (tuberculose) peuvent résister au milieu gastrique quand un malade avale ses expectorations. Le liquide gastrique est un mélange d'une sécrétion acide produite par les puits gastriques du fundus (partie haute de l'estomac), riche en HCl (acide chlorhydrique) et d'une sécrétion alcaline, produite par la région antro-pylorique (région de l'antre proche du pylore - partie basse de l'estomac), qui contient de la mucine et du bicarbonate de sodium. Les deux fractions acide et alcaline ne se neutralisant pas, il en résulte, pour le liquide gastrique prélevé à jeun, un pH voisin de 3,8. Dans certaines pathologies comme les ulcères gastro-duodénaux, l'anémie de Biermer entre autres, il est intéressant de doser l'acidité libre (0,5 à 0,6 g d'HCl par litre et l'acidité totale (environ 1g HCl/L). Ces calculs permettent ensuite d'évaluer le débit d'ions H+ en fonction de l'acidité libre et du temps de recueil.

- le suc biliaire14(*), Liquide jaunâtre sécrété par le foie relatif à la bile. La bile (ou suc biliaire) est sécrétée par les cellules du foie et contribue de façon déterminante à la digestion des graisses. De couleur jaune verdâtre et de saveur amère, elle contient 97,5% d'eau, des électrolytes (substances en solution dans l'eau sous forme d'ions), 0,60 g de cholestérol libre non estérifié par litre, un pigment, 0,050 g de bilirubine par litre qui résulte de la décomposition de l'hémoglobine, ainsi que des sels biliaires (3 à 4 g/L) qui émulsifient les graisses en les réduisant en particules microscopiques et permettent ainsi leur digestion dans l'intestin. Un adulte sécrète en moyenne 0,5 à 1 litre de bile par jour, de façon continue. Elle est stockée dans la vésicule et le canal cholédoque et est libérée dans le duodénum au passage des lipides. La bile est extrêmement riche en corps dissous instables qui peuvent, sous l'influence de différents facteurs, former des cristaux et des calculs (c'est la lithiase biliaire) dans la vésicule et les voies biliaires. La bilirubine est un produit de la dégradation des hématies ou globules rouges et qui est dans un premier temps insoluble dans l'eau Dégradation des hématies - origine de la bilirubine, c'est-à-dire que les reins ne peuvent pas l'éliminer dans les urines. Cette bilirubine est appelée libre ou non conjuguée. On trouve dans le commerce des bandelettes réactives qui permettent de différencier les valeurs normales (3 à 8 mg/L de sérum) des valeurs pathologiques (au-delà de 20 mg/L) par simple trempage dans le sérum du malade. Elle est prise en charge par l'albumine et transportée dans le foie où elle sera glycuro-conjuguée par une enzyme, la glycuronyl-transférase. Elle est maintenant soluble dans l'eau et peut être éliminée avec l'urine. C'est la bilirubine conjuguée. Ces deux types de bilirubine vont déterminer deux grands types d'ictères : à bilirubine conjuguée ou à bilirubine libre, avec pour chacun des causes bien spécifiques.

o Dans les ictères à bilirubine libre ou non conjuguée, les causes sont celles qui augmentent les produits de dégradation des globules rouges : maladies hémolytiques qui détruisent un nombre trop important de ces globules rouges et provoquent l'ictère hémolytique, déficit dans les cellules hépatiques des enzymes (notamment la glycuronyl-transférase) nécessaires à la transformation de la bilirubine libre en bilirubine conjuguée ou tout autre facteur susceptible d'augmenter la bilirubine libre dans le sang. Dans ces formes d'ictères, les urines restent claires et cette particularité peut être un facteur de diagnostic.

o Dans les ictères à bilirubine conjuguée, les causes sont à rechercher dans les pathologies du foie ou des voies biliaires (ictères par hépatite) : hépatites à virus, à bactéries, tumeurs du foie ou des voies biliaires, cirrhoses, fièvre jaune, entre autres. L'une des caractéristiques de ces ictères à bilirubine conjuguée est qu'ils génèrent souvent des urines très colorées, voire foncées.

* 13 _ Christine g/ http://georges.dolisi.free.fr/Terminolog

* 14 _ ibid.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld