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Regard des acteurs de terrain sur les conduites addictives des jeunes (représentations sociales, pensée sociale et logique d'accompagnement )

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par Julie Boussoco
Université de Provence Aix en Provence - Master II psychologie sociale de la santé 2012
  

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Annexe 5 : Guides d'entretien

Tableau 1 : Guide d'entretien non spécialistes

THEMES

RELANCES

Représentations sociales

Quand je vous dis jeunes et addictions, ça vous fait penser à quoi. Par exemple, donnez moi 5 mots.

Qu'est-ce qu'une addiction chez un jeune, pour vous?

Selon vous, quel type d'addictions concerne les jeunes ?

Quels sont les mécanismes d'enclenchement ?

Positionnement

Quel est votre positionnement ? / Que faites-vous ?

Quel est le positionnement des parents ?

Connaissances

Savez-vous où orienter un jeune si besoin ?

Attentes

Quelles sont vos attentes ? (hiérarchiser les attentes)

Dans l'idéal, ce serait comment ?

Avez-vous besoin de soutien par rapport à ces questions? Si oui, sous quelle forme ?

Socio-démo

Age

Sexe

Temps de travail dans la structure (temps plein/ mi temps) Depuis quand travaille-t-il dans la structure

Fonction

Age des jeunes côtoyés

Tableau 2 : Guide d'entretien spécialistes (CSAPA, ANPAA)

THEMES

RELANCES

Représentations sociales

Quand je vous dis jeunes et addictions, ça vous fait penser à quoi. Par exemple, donnez moi 5 mots.

Qu'est-ce qu'une addiction chez un jeune, pour vous?

Selon vous, quel type d'addictions concerne les jeunes ?

Quels sont les mécanismes d'enclenchement ?

Positionnement

Quel est votre positionnement ? / Que faites-vous ?

Quel est le positionnement des parents ?

Connaissances

Savez-vous où orienter un jeune si besoin ? Qui vous oriente des jeunes ?

Attentes

Quelles sont vos attentes ? (hiérarchiser les attentes)

Dans l'idéal, ce serait comment ?

Avez-vous besoin de soutien par rapport à ces questions? Si oui, sous quelle forme ?

Socio-démo

Age

Sexe

Temps de travail dans la structure (temps plein/ mi temps) Depuis quand travaille-t-il dans la structure

Poste occupéAge des jeunes côtoyés

Annexe 6 : Épidémiologie des usages problématiques des nouvelles technologies.

Minotte, P. (2010). Les usages problématiques d'Internet et des jeux vidéo. Synthèse, regard critique
et recommandations. Institut Wallon. (p.61)

Annexe 7 : Analyse thématique de l'ensemble des entretiens

 

Sous-thèmes

Extraits d'entretien (numéro d'entretien)

addictions

Modalités
de consom-
mation

fréquence

« Quand le produit devient, enfin est utilisé suffisamment régulièrement pour devenir une addiction » (n°1)

« C'est vrai que sur l'addiction, c'est difficile de dire, je pense que si cela revient tout les jours c'est que tu es addict quand même, voilà si ça revient » (n°3)

« il y en a je sais, ils passent la nuit devant la télé, le lendemain, ils ont du mal à se lever, ils ont des cernes » (n°5)

« quelque chose qui est occasionnel à quelque chose qui devient... j'ai le mot compulsif qui me vient en tête mais c'est ... quelque chose qui devient répété quoi, voilà répété et abusé quoi » (n°20)

« une addiction c'est un excès parce qu'on dépasse la de la mesure... la norme quoi hein... on va au-delà de de de ce qu'y faudrait » (n°17)

Festif vs solitaire

« Des temps festifs c'est occasionnel, c'est entre copains, l'addiction c'est quelque chose en solitaire » (n°8)

« mais il y en a beaucoup moins, celui qui ira faire la fête, c'est pas quelqu'un qui prendra un rendez-vous et qui viendra, à moins qu'ils soit détecté par un médecin qui l'oriente et qui lui dise il faut consulter, sinon d'eux même j'ai pas souvenir d'en avoir vu beaucoup sinon des filles » (n°11)

« (l'addiction) c'est le contraire de la fête » (n°22b)

« que j'essaie de savoir s'ils le font plutôt en groupe, ou si c'est isolé, si c'est parce qu'il est déprimé ou au contraire parce qu'il est content, ce genre de questions qui va me permettre d'évaluer le risque ou le danger du côté de sa sociabilité, de sa capacité à continuer à avoir une vie d'ado quoi. Voilà » (n°13)

« C'est plus facile à faire passer, quoi, j'ai l'impression ouais, tu t'en rends moins compte par ce que c'est, c'est cet esprit de, comment dire, ben sociabilisant, ouais, moi je le vois comme ça, où t'es là, c'est normal, c'est, alors que si t'es chez toi à te droguer tout seul, là à un moment tu dois quand même te dire : j'ai un problème là » (n°12)

« après je te parle pas de ce qu'ils font en fête, d'avoir envie, d'avoir des, enfin de chercher des sensations, des choses comme ça, c'est encore différent je trouve » (n°11)

Gérée ou pas/ impuissance

« le désir au départ peut amener à un moment donné à un, à quelque chose qu'on ne désire pas forcément, mais dont on ne peut plus se sortir » (n°1)

« quand je vais pas m'en passer, et même si je conduis ou je fais quelques chose d'important je ne peux pas m'en passer pour moi c'est vraiment une drogue, tu vois c'est, » (n°3)

« toujours pareil, savoir s'en servir.... raisonnablement » (n°7)

« ça devient compulsif quoi que ben voilà on arrive plus à faire la part des choses et ben que on a ce besoin irrépressible de, de consommer » (n°10)

« dans un rapport au produit un peu fusionnel... où il y aurait que ça quoi» (n°22a)

addictions

Modalités
de consom-
mation

Plaisir vs

manque/souffrance

« Pour moi c'est un jeune qui a des difficultés, qui va pas bien, ou un adulte qui va pas bien, et qui va, dans, vers ces produits là » (n°1)

« eux ils parlent plus de bien être tu vois, alors euh, c'est pour eux, ça va pas être l'addiction mais plus non c'est un bien être » (n°3) « L'addiction je l'associe vraiment à quelque chose qui est de l'ordre de la souffrance. » (n°8)

« je pense que dans toute les consommations, en tout cas au démarrage, y'a pas forcément de mal être. Je veux dire, un gamin qui se torche comme ça à 12-13 ans, c'est qu'il ne va pas bien, ou alors il fait une expérimentation, ça lui procure encore pas mal de plaisir » (n°23)

« Dans un contexte festif, et tout, le produit a sûrement pas la même fonction » (n°22a)

« Peut-être qu'on a tout ce qui nous faut et ça plus c'est parce que c'est un plaisir et c'est pas forcément qu'il nous manque quelque chose » (n°21)

Continuum

consommation/ addiction

« est-ce qu'ils sont dans une situation d'addiction, j'en sais rien. mais par contre, c'est devenu une habitude, » (n°1) « c'est difficile à déterminer quand c'est une addiction » (n°3)

« Alors quel moment, question que l'on va se poser, c'est quel moment ils sont véritablement addicts, à quel moment ils sont juste dans la mise en danger» (n°10)

« Et les gens ils font un amalgame, c'est à dire que ... dès qu'il y a usage et bien pour eux, il va y avoir addiction. je ferai la différence entre l'addiction et la consommation quand même » (n°23)

Effets

Psycho- logique

Prise de
conscience de
son état =
angoisse

« je pense que quand on s'aperçoit que quand on ne contrôle plus ce qu'on peut ressentir, vivre, ou voilà. Je pense qu'à un moment donné ça peut être psychologiquement très dangereux » (n°1)

« Soit psychiquement parce que je me rends compte que je suis dépendant et c'est insupportable pour moi d'être dépendant d'un produit et ça renvoie aussi à tout un tas de trucs et peut-être pour quelqu'un, le jour ou il se rend compte qu'il est dépendant parce qu'il a essayé de s'arrêter par exemple et que cela se solde par un échec, là ça va être angoissant, »

« et des fois quand ça va un peu trop loin, il y a des prises de risque aussi sur des TS aussi . toutes les choses leur échappent aussi, quand ça devient trop conflictuel» (n°22a)

« l'être humain, par rapport à des addictions il peut être quand même complètement aliéné, que ça peut quand même énormément le perturber » (n°23)

« c'est ça qui amène des gens à venir nous rencontrer. c'est un peu cette peur, cette angoisse de se rendre compte que c'est en train de basculer du côté de ... euh ... c'est l'addiction qui me mène plus que moi qui mène la danse quoi un peu. » (n°16)

Perte de la réalité/ folie

« des jeunes qui ne sortent plus de chez eux, parce qu'ils sont dans un monde virtuel, qui leur appartient » (n°1)

« quand c'est répétitif je pense qu'on essaie toujours de fuir et on passe plus de temps finalement hors de la réalité que dedans » (n°21)

« très très dangereux d'ailleurs y en a qui se sont suicidés comme ça hein des jeunes. Parce qu'y sont pris dans leur leur histoire et puis ben y s'ont fini comme le héros, y se sont tués puis y croyaient qu'ils étaient immortels, qu'y s'allaient renaître » (n°17)

« qui étaient restés quillés, cette espèce de truc de folie » (n°12)

Comportemen t/agressivité

« il y a aussi les réactions extrêmement physiques, sur tout ce qui peut être l'agressivité, » (n°1)

« un jeune dans un état de violence extrême envers sa mère, jusqu'à ce que je comprenne que pour aller à ce rendrez-vous, il devait arrêter le jeux » (n°22a)

« Ça change le comportement » (n°18)

« le comportement voilà c'est que je disais... excités ou complètement avachis, y sont y sont incapables de se contrôler quoi » (n°17)

«on rentre chez nous hop facebook, et puis après ça te coupe, pas de la vie, mais tu es avec quelqu'un ça te coupe de ta relation avec lui » (n°3)

« elle veut pas venir au centre parce qu'elle veut rester devant la télé » (n°5)

« Oui et qui entraîne des phobies scolaires, des problèmes lourds par contre. Là aussi ça concerne peu mais quand ça l'est des fois ça devient sévère quoi. » (n°9)

« c'est souvent obsessionnel quoi, et quand il y a un truc qui s'installe après, que ce soit une consommation de produits ou des comportements qui se mettent en place, ouais, ça revient un peu au même à un moment donné, et ça génère et ça contribue à l'isolement » (n°11)

« c'est ça qui est important, l'addiction, c'est il y a même plus d'amis, quand un jeune il a des addictions mais qu'il a encore des collègues, des copains... c'est surtout ça qui est grave, c'est quand il y a un isolement social total. » (n°22b)

« Moi en fait, je me suis mis à réfléchir qu'il y avait d'autres formes d'addiction, aussi, avec des gens qui sont insérés. » (n°8)

« et puis se faire traiter de grosse salope sur facebook, ça peut donner envie de consommer » (n°3)

« , les parents sont venus se plaindre tout les deux parce que les deux petits s'insultaient sur internet. Et les gros mots fusaient. Nous on était pas au courant parce que c'est sur facebook. » (n°5)

« c'est peut-être la substance psychoactive aussi, pourquoi je, on le refait. » (n°7)

« pour les étudiants, le cannabis ou des drogues plus dures et puis y'en a beaucoup qui essayent d'arrêter de fumer par exemple, par rapport au coût, ben qui découvrent un réelle dépendance, et qui aimeraient ben savoir comment faire pour se sevrer, » (n°11)

« accro, ça va avec la peur du manque et la peur du manque ça fait faire plein de conneries » (n°22b)

« produit qui fait effet sur le corps » (n°18)

« la consommation quand elle devient trop importante pour ce que supporte le corps du jeune ben ça conduit à l'addiction » (n°17) « qu'il ne faut pas rêver, ça a un effet aussi apaisant, désangoissant. » (n°13)

« Ouais ben déjà y a la substance en elle-même dans l'enclenchement » (n°14)

« problème physique, le problème de santé, » (n°1)

« voilà c'est du moment que tu sais que cela peut te faire du mal et que tu continues, pour moi c'est une drogue. » (n°3)

« ça peut être les agressions sexuelles, ça peut être aussi tout ce qui est accident de la route, le coma éthylique, ça peut être » (n°3)

« parce que c'est un souci pour lui, ne serait ce que sur le plan financier, mais même physique maintenant. C'est ce qu'il m'a dit » (n°7)

« c'est vraiment là où ça pose aussi problème à la personne, là où y'a un danger, y'a des prises de risques physiques, des prises de risques psychologiques, sociales » (n°16)

«c'est compliqué quand le jeune est vraiment, il est rentré dans une consommation importante notamment du cannabis parce que y a les problèmes de communication qui se mêlent, les problèmes scolaires qui se mêlent, » (n°9)

« , je crois que oui d'être accompagné ça optimise toujours les résultats » (n°11)

« le problème c'est que quand on est accro, c'est compliqué après pour s'en libérer et pour gérer ses problèmes » (n°23) « forcément une personne comme ça doit être accompagnée » (n°12)

« quand je vois qu'il y a beaucoup d'absences, qu'ils sont fatigués, qu'ils sont mous, pas forcément les yeux rouges, mais les yeux rouges aussi, enfin je me pose maintenant la question: " est ce qu'il consomme ou pas? » (n°7)

« S'il arrive et que je vois qu'il est sous produit, euh... Voilà, on va en parler, même si je ne le connais pas beaucoup » (n°8)

« Quand ça commence à se voir ou quand ça cause un trouble à l'ordre publique. Ah c'est interdit d'être en état d'ivresse sur la voie publique » (n°21)

« Si le jeune il vient me voir sous produit » (n°18)

 

Place de l'usage

Empiète ou pas sur cadre de travail

« moi je constate par rapport à leur fatigue et au décrochage scolaire, donc quand on voit par exemple par rapport au décrochage scolaire, leur fatigue, bon ça commence par la baisse des notes, fatigue, y viennent par exemple le matin ou retard scolaire, etc » (n°9)

« quand elle est arrivée elle était sous coke, les 3 premiers rendez-vous que j'étais avec elle c'était impressionnant quoi, et donc je lui signifiais que son état ne lui permettait pas de, et qu'il fallait vraiment s'atteler à cette question là et voilà. » (n°20)

« tant que ça empiète pas sur la sphère dans laquelle on se rencontre avec le jeune, à savoir la vie professionnelle, dans la citoyenneté, voilà, l'intégration, l'insertion pour être plus précis » (n°18)

L'addiction c'est un
signe/ demande
implicite
d'accompagnement

« est quand même, pour moi, beaucoup plus signe de » (n°1)

« l'addiction c'est un signe, c'est un signe de quelque chose » (n°8)

« Oui ben autre chose c'est-à-dire exprimer autre chose... un souci, un mal-être, autre chose » (n°9)

« Mais c'est pas forcément le produit qui serait en cause. c'est la problématique sous jacente qui... qui est gênante » (n°21) « ils se mettent en échec quoi. Je pense que c'est aussi une façon d'alerter les adultes sur un mal-être quoi »(n°22b)

Mécanisme

On a tous des
addictions/
mécanisme humain

« je trouve ça extrêmement humain et extrêmement sain presque comme réaction, comme raisonnement. » (n°1)

« je pense que tu peux vite tomber sur n'importe quoi dans l'addiction » (n°3)

« quoi c'est humain c'est tout à fait humain » (n°10)

« Après ben oui, ça peut arriver à tout monde, je crois que personne n'est à l'abri, » (n°11)

« Ben après il y a des gens qui sont capable de prendre sur eux, il y a des gens qui ont besoin de courir, il y a des gens qui ont besoin de taper dans un... dans un punching-ball. Et voilà, il peut y avoir des gens qui ont besoin de consommer, enfin, alcool, drogue ou truc comme ça. » (n°18)

Adaptation logique face au contexte

« Quand il est en rupture scolaire, en rupture familiale, et rupture de tout, il n'y a plus, y a plus rien. Donc forcément, il faut chercher ailleurs, actuellement, on propose pas grand-chose » (n°1)

« si c'est morne, en permanence morne, qu'ils ont même pas, ils ont plus ces petites étincelles où l'on croit pouvoir tout refaire, quoi. Ben ouais, ça peut, ça peut être nécessaire de prendre un truc pour pouvoir supporter ça, quoi. ça peut, les vies mornes et puis ça, » ( n°7)

« les réponses et les transgressions, les prises de risques sont à la hauteur de ce que l'on impose aux gens » (n°10)

« ça a aussi un sens de s'enfermer, quand il y a trop de sollicitations extérieures, on continue à maturer un peu dans sa bulle, jusqu'à ce qu'on puisse aussi en sortir quoi » (n°22b)

Créer du lien, avoir une place sociale

« je vais rencontrer plein de monde » (n°1)

« quand ils viennent faire leurs devoirs, ça parle, c'est ouais ce soir il y a telle émission, tu vas la regarder ? donc ça devient vite une addiction » (n°5)

« chercher à travers une beuverie avec trois mecs de leur étage, ils vont chercher à se recréer une vie sociale, rapidement, et puis à sympathiser, finalement leurs moyens de, de rentrer en communication était l'apéro » (n°10)

« les garçons là par exemple c'est un moyen ben de parler entre eux, parce que ils parlent pas, donc c'est vrai qui y a beaucoup, il y a l'apparence qui compte beaucoup, les représentations des uns des autres, et si il y a pas le produit c'est plus difficiles d'aller les uns vers les autres, je crois que ça désinhibe un peu quelque chose, ça permet de, ouais de parler, ben... au fond de souffrance la plupart du temps quoi » (n°11)

« c'est la pression du groupe, donc on est dans un rapport social, pression de groupe. C'est avant tout là un mécanisme social, sociétal. Mais qui fait que voilà j'ai l'impression de faire partie des grands, de m'émanciper, parce que l'image de ce produit est encore trop valorisée. » (n°23)

 

Mécanisme

Médicament :
Compenser, combler,
panser, réponse, fuir
la réalité

« mais je reste persuadée quand même, que la rupture elle est forcément source de fuite à un moment donné... » (n°1)

« Ouais c'est un moyen de, d'éviter d'avoir à affronter, de regarder en face. c'est un moyen détourné, c'est un moyen de s'évader » (n°7)

« Une personne qui se drogue à un moment donné, c'est un médicament à quelque chose. » (n°8)

« ben c'est aussi une réalité virtuelle où ils sont les héros, alors que dans la vie courante, ils ont une mauvaise image d'eux etc » (n°22b)

Utilisation consciente vs non consciente

« c'est peut-être la différence d'ailleurs, on peut comprendre l'intérêt du produit mais on tombe pas forcément dans

l'addiction »(n°22a)

« c'est quand même assez énorme, ils ont parfaitement conscience ... conscience de quel est cet objet, à quel place il vient se mettre. Ils l'utilisent vraiment consciemment » (n°21)

Adaptation ratée

« c'est de plus pouvoir se passer d'un produit, en fait, moi je le verrais comme ça rapidement, ouais c'est en avoir besoin pour se sentir équilibré, pour pouvoir fonctionner au mieux, au moment où on le fait quoi ! » (n°11)

« quand ce n'est plus l'humain qui choisit où, quand, comment, mais que le fait d'avoir une consommation d'un produit ou de plusieurs produits, oblige l'individu à retourner à cette consommation et à cette pratique, c'est à dire quand ça devient nécessaire, quand le produit devient nécessaire à être - à se sentir - dans un état normal. Donc quand la consommation s'impose à l'humain quoi » (n°13)

« les amis, enfin on parle d'alcoolisme mondain, mais c'est ça quoi, c'est, t'es toujours en train de sortir, du coup tu bois, tu t'en rends pas compte et puis, et puis au fur et à mesure, tu deviens, t'es addict » (n°12)

« c'est affreux, puis après on s'habitue et il en faut de plus en plus en plus. » (n°7)

« il va trouver quelque chose qui va lui apporter du bien être, momentanément peut-être, mais quand même, ça résout rien quoi » (n°1)

« enfin ce que je crains avec tous les médias, les machins, c'est qu'ils fuient ça aussi, quoi. il y a bien un moment où il va falloir qu'il soit en face de leurs peurs, de leurs inquiétudes » (n°7)

« ça calme l'angoisse de séparation, mais ça résout pas le problème » (n°22b)

Conditionnalité

Temporalité: à un moment donné

« que tout le monde peut, à un moment donné, avoir envie de voir ce que c'est » (n°1)

« Parce qu'entre le consommateur et la crise d'adolescence. j'imagine que l'on peut un peu consommer, j'espère ne pas être un addict futur absolument, » (n°7)

« À l'étape de l'adolescence ou à un moment donné, sur un temps de passage » (n°8)

« Je pense qu'on a tous des moments de, où on est bien, des moments où on est plus fragile parce qu'on évolue quoi enfin je veux dire... on évolue hein. » (n°9)

« ne pas confondre addiction et les conduites à risque pour se frotter un peu à la vie, faut bien que jeunesse se passe » (n°22b)

« Bon heureusement que souvent y touche... moi je je souvent j'les laisse toucher le fond, dans la limite du raisonnable et après je m'aperçois que au bout d'un moment c'est tellement au fond du du gouffre qu'y s'appellent au secours et que y demandent vraiment qu'on les en sorte. » (n°17)

Multifacteurs

« en fait je pense que c'est vraiment tout lié. J'ai du mal à trouver ma place, du coup euh, du coup, voilà y'a toujours cette appartenance, même si c'est pas une appartenance à un groupe c'est je me fais remarquer » (n°3)

« Il y a un faisceau de situations qui fait qu'à un moment donné on est addict à quelque chose, quoi. » (n°8)

« Un problème et tu rencontres un produit et pof, ça fait réponse » (n°22a)

Le jeune

Difficulté de vie, Souffrance,

fragilités

« j'en ai quand même vu au moins quatre ou cinq qui ne sont pas bien, ce n'est pas juste la crise d'adolescence où ils se cherchent, non, ils sont pas bien » (n°7)

 

« c'est un jeune qui en fait décrochait complètement et qui avait plus envie d'être scolarisé » (n°9)

 

« Pour des jeunes qui nous paraissent un peu angoissés, un peu déprimés, on se demande si c'est pour un peu s'automédiquer » (n°22a)

 

« une situation qui est pas confortable, ils galèrent » (n°18)

 

« mais finalement on se retrouve avec beaucoup de jeunes qui ont des petits soucis » (n°12)

 

« on a quand même des gens qui sont fragilisés quand ils viennent ici » (n°10)

Volonté d'accompagnement

« ces situations addictives, qui finalement peut-être, conviennent très bien à certains » (n°1)

 

« rien que le fait de se déplacer du quartier, en ville, c'est pas trop leur truc, ils s'intéressent pas en fait, faut toujours faut toujours être à côté, faut toujours qu'on les accompagne et on a pas forcément le temps de le faire tout le temps » (n°5)

 

« Donc ça été une demande qui m'a encore plus surprise. Je lui ai donné d'ailleurs, je crois que c'est l'adresse de Tremplin par téléphone avant les vacances » (n°7)

 

« On va pas faire pour eux, on va pas faire à leur place, mais.... On est dans une mise en route où l'autre... Faut qu'il soit dans le désir » (n°8)

 

« ben y'a des gens qui n'ont pas envie d'être sauvés, qui sont très bien aussi » (n°21)

 

« savoir quelle force de caractère il a pour pouvoir, quelle motivation il a pour s'en sortir, c'est étudié, moi je pense que bien
entendu c'est du cas par cas. Y a pas une solution miracle générale mais individuelle et adaptée au cas tout simplement. »

 

(n°2a)

 

Sous-thèmes

Extraits d'entretien (numéro d'entretien)

Contexte associe

Adolescence

Risque/ ordalie

« On sait, quand on est ados, c'est un peu le risque, c'est un peu tout ça qui attire. » (n°1)

« ça je pense que ce sera dans tous les temps. Le bébé refuse de manger, l'ado, voilà, aime bien prendre des trucs dangereux. » (n°7) « A l'adolescence, je pense que on prend des risques » (n°21)

Rapprochement des
pairs/ éloignement
parents

« une période de pré-adolescence, ça va être compliqué avec les parents » (n°23)

« par exemple, il y a une pub, où ils disent, dis moi qu'on sera jamais comme nos parents... » (n°22b)

« les jeunes, assez logiquement, c'est normal qu'ils soient en lien » (n°22a)

« Mais comme on est sensé être dans une relation d'amour ou d'amitié, on est sensé se faire confiance et se le prouver avec des moyens bêtes des fois, en prenant des risques "on partage un risque ensemble" »(n°21)

« les week-ends hein souvent quand ils sortent en boite, ils picolent avant, ou ils se font des soirées entre copains, ou des barbeuks ou quoi ils fument des joints l'été au bord de l'eau, enfin, quelque chose qui est lié au bien être, au... voilà oui. C'est lié aussi à leur mode de vie quoi, c'est... voilà, y'a des temps réguliers où ils se regroupent et voilà, » (n°20)

Expérience/curiosité, se tester, identité

« enfin, je comprends, c'est le début des soirées tout ça, on teste, hein c'est sur » (n°5)

« d'expérimentation, parce que vis à vis des copains j'ai pas envie de passer pour un gamin c'est tout » (n°23)

« voilà ça fait parti du processus de développement, de se confronter un peu, voilà à quelque chose qu'on croit différent » (n°22b)

« , parce que à l'adolescence où on est quand même en recherche de soi même et tout ça, et quand on a un moment où on n'est pas très bien, ça peut être effectivement une issue ...une espèce d'issue identificatoire » (n°16)

« à ce moment là de la vie, et qui parmi peut-être les différentes expériences, expérimentations de ...un peu...quitter l'enfance, aller s'expérimenter en tant que adultes, etc, bon euh, l'expérience de certains produits, enfin de certaines consommations peut exister chez certains jeunes » (n°16)

« c'est vrai que l'ado bien sur c'est le terrain le plus fragile puisque il a pas une personnalité encore... ben d'adulte et bien bien construite » (n°17)

Imitation des grands

« c'est vécu comme ça quand ils sont jeunes et d'imiter les grands, » (n°1)

« des fois, ils se comportent comme des jeunes qu'ils voient dans les téléréalités, » (n°5)

« Donc le jeune quand il s'identifie à ça, ben pour lui ouais, les références c'est être l'adulte, faire le beau » (n°23)

Interdit/ provocation

« c'est-à-dire d'aller voir ce qui est défendu quand même. Même si ça fait peur hein, je veux dire, il y a un âge où c'est ce qui fait partie du plaisir aussi » (n°1)

« Donc l'interdiction du « moins de 12 ans » c'est pas pour autant qu'ils ne vont pas regarder. Justement ça va les intéresser » (n°5) « j'imagine que pour un jeune aussi, c'est une manière de dire : "MERDE", aussi, c'est une manière de dire :"MERDE" aussi » (n°5) « alors, voilà, ils sont jeunes, ils vont prendre des trucs un peu plus illicites, pour transgresser, machin » (n°22b)

Étape/ souffrance à

surmonter

« ce n'est pas surprenant qu'à un moment de l'adolescence, qu'au moment de fermer les yeux, de se... que ça travaille, que ça ça .. Et justement c'est déjà pas facile mais important d'avoir ces moments de doutes, de questionnements même de peurs, de tout ça. Je crois qu'il faut les affronter. » (n°7)

« À l'étape de l'adolescence où à un moment donné, sur un temps de passage » (n°8)

Capacité de rebondir

« le jeune il peut, en lui et autour de lui potentiellement solliciter plus de ressources, » « c'est ma propre représentation, j'ai le sentiment que voilà avec les d'jeuns (rires), voilà, même si rien n'est jamais joué, que on peut à tout moment bien sûr inverser le cours des choses » (n°20)

« c'est ce qu'on voit quand même avec les jeunes et les ados, c'est que justement et bien y'a une capacité de rebondir » (n°16)

contexte as socie

Sous-
cultures/
environne
ment

Accessibilité produit

« Parce qu'on est sur un quartier, sur le Jas de Bouffan et pour avoir parler à certains jeunes même pré-ado, comme je disais avant, ils savent que cela tourne sur le quartier, ils savent, ...enfin je pense qu'ils savent où sont les points de vente, et voilà » (n°5)

«(internet) il y a ça aussi, c'est facile d'accès partout. Pas qu'à la maison je veux dire. Sur les téléphone portable, après suivant le forfait bien sur mais, voilà, c'est facile d'accès partout » (n°5)

Communication/visio
n positive sur les
drogues

« Parce que quand on vous promet le paradis, on a envie de, d'y aller quoi, voilà » (n°1)

« Mais bon, tant que tellement de gens te disent, moi ça me fait un bien fou. Je suis pas accro parce que je fume que quatre cigarettes par jour, mais ces quatre là, mon dieu ce qu'elles me font du bien » (n°1)

« oui, j'ai un copain qui a essayé, tu vas voir c'est génial » (n°1)

« Et tant que l'image est trop valorisée, y'aura un appel, un prosélytisme, parce que ça fait bien, parce que .. pour x raisons l'image de ce produit est encore trop valorisée » (n°23)

Sous culture

Culture de

la cité

« la norme du quartier devient: c'est pas grave si on travaille pas. c'est pas grave si j'ai pas de projet professionnel, toute manière, même si on en a un, ça aboutit pas » (n°1)

« elle est aussi banalisée. Quelque part, l'échec scolaire, ça devient un peu une fatalité, » (n°1)

« effectivement si tout le monde consomme ben ils sont dedans. Le cannabis c'est courant pour eux. » (n°18)

« quand quand je parle du contrat d'apprentissage à certains jeunes ben y me regardent en rigolant « 300 euros par mois mais non mais ça va pas, moi c'est ce que je gagne en une soirée quoi », ben oui » (n°17)

« L'usage de cannabis montre aussi que c'est aussi un système qui tourne un peu autour du trafic et là on a des très jeunes qui vont avoir un rôle de guetteur et ça c'est pareil c'est des observations sur le terrain » (n°2b)

Sous
culture
« jeune
déviant »

« Se retrouver entre pairs trop jeunes, ça amène à un espèce de délire un peu collectif, de dire, ben c'est pas grave, tout le côté adulte, ben on en a plus rien à faire et on va trouver nous même, ce qu'on a envie de faire » (n°1)

« En groupe qui se trouve isolé par le chômage, par l'échec scolaire, par euh, je sais pas, le modèle parental qui existe pas, ou qui existe plus, par je ne sais quoi... » (n°1)

« Donc c'est vraiment, je pense qu'à un moment donné, quand on a plus... un rapport avec les autres, pas couches [sociales], le mot est pas bon, mais les autres éléments de la société » (n°1)

« même au niveau des insultes j'ai l'impression que c'est rentré dans leur langage, que c'est leur langage et qu'on peut rien y faire » (n°5) « Bien souvent quand on est à la marge, ils ont du mal à s'inscrire dans, dans le monde des adultes » (n°8)

Culture familiale/ régionale

« Beh, là pour l'alcool, c'est vrai que pour nous, on a une population, euh, à 90% magrébine, donc pour eux l'alcool ça reste tabou » (n°5) « par exemple on a des jeunes qui arrivent des DOM-TOM, euh culturellement leurs rapports avec l'alcool et avec le rhum euh il est assez particulier » (n°10)

« souvent, les vrais alcoolos, ils ont commencé petits à finir les fonds de verres des parents » (n°22b)

« au niveau de l'alcool, c'est souvent un rapport familial les gens savent beaucoup de choses, mais souvent, qui est de l'ordre de la culture de la rue. Ce que j'appelle de la culture de la rue, c'est à dire ce que nous ont transmis nos parents, nos grands parents depuis des générations, » (n°23)

« il y a ceux qui sont eux-mêmes dans une consommation donc qui vont relativiser le risque pris par leurs enfants, et qui eux-mêmes ont grandi, ont vécu avec cette consommation, et ont pu s'insérer dans la société, finir leurs études, avoir un boulot etc.. sans être marginalisés, du coup ceux là vont accueillir la consommation de leur enfant » (n°13)

« c'est un milieu étudiant, un peu festif, un peu friqué, un peu tu vois, un peu dans le paraître, un peu, après c'est le contexte d'Aix, mais, c'est pas, je pense que c'est pas les mêmes drogues qu'à Marseille par exemple, » (n°12)

contexte as socie

Sous-
cultures/
environne
ment

Sous culture

Normes groupe

« Parce que moi des fois y me disent j'aimerais mais j'y arrive pas moi, j'arrive pas parce que mes copains y vont pas comprendre, moi je sors avec des potes qui eux consomment, y vont pas comprendre que j'arrête, » (n°9)

« Et il faut rentrer un peu dans la norme du groupe et si la norme du groupe c'est prendre des risques, si la norme du groupe c'est de boire, si la norme du groupe c'est de consommer des produits alors, au moins, on va être amenés à le faire.» (n°21)

« Si d'un coup à une soirée, y'en a un qui se pointe avec de la coke ou commence à s'injecter, j'aimerais voir la réaction des autres autour quoi. Peut-être que là il sera plus comme, ...déviants » (n°21)

société

En crise/ Virtualité/ individualisme

« On se rend pas compte que c'est une addiction mais c'est, oui, c'est un peu dans ..., après tout le monde est un peu pris à ce jeu quoi, je pense que tout le monde maintenant a facebook ou a » (n°5)

« si t'as pas internet maintenant, c'est que tu vis au fond d'une campagne, tout le monde a internet, tout le monde surf sur internet. La télé c'est pareil. » (n°5)

« Moi je trouve que ces minots y, ça m'interpelle ça qui, que le contact direct pur soit rare. Pour, dans le sens, sans écran de fumé, sans alcool qui font que l'on va plus facilement vers l'autre, sans écran tout court qui met de la distance, » (n°7)

« c'est bon la religion ça n'existe peu ou très peu, enfin j'dirai moi, pour moi tant mieux mais tous les verrous ou limites, la morale pure, sans même parler de religion,... ben voilà, c'était des choses qui à mon avis étaient plus confortables. Bien ou pas j'en sais rien mais plus confortables. Ils avaient plus ce sens de, du bien et du mal entre guillemets. On est dans une société individualiste » » (n°7)

« C'est la vie qui est comme ça quoi, difficultés économiques, dans leur travail, y sont pas forcément à l'aise dans leur travail, c'est pas facile quoi »(n°9)

« , là on est en pleine crise, y subissent tous les problèmes sociaux de la société, que la société leur renvoi, » (n°10)

Société de

consommation/performance

«la télé fait aussi que ça devienne une addiction, c'est fait exprès quoi. Mais je crois encore plus des téléréalités, où il faut suivre l'épisode chaque jour pour comprendre ce qui s'est passé, qu'il y a la grosse émission le samedi » (n°5)

« Donc les jeunes y sont comme les adultes hein, y sont consommateurs » (n°5)

« faut pas se leurrer, on est dans une société complètement addictive, à la consommation, moi quand j'ai un coup de blues, je vais faire les magasins » (n°22b)

Évolution selon époques

« pour ma génération, c'est quand même assez nouveau, cette consommation éventuelle, je dis bien éventuelle,... qui n'est pas forcément lié à la fête » (n°7)

« des modes de consommations qui ont aussi évolué dans le temps. » (n°10)

« c'est vrai qu'avant on parlait pas euhhhh, on parlait moins d'addictions. Enfin moi je me souviens, y'a même une dizaine, une bonne dizaine d'années, quand je faisais encore mes études, c'était moins, hein, on parlait moins ... on parlait plus de toxicomanie, de dépendance mais euh ... Donc voilà, ça a certainement ... ça veut certainement dire des choses que ça ait évolué » (n°16)

Normes sociétales

Normes médicales /médicalisation

« Comme on fait un rappel de vaccination, enfin voilà, pour moi c'est, c'est vraiment la santé publique là et bon » (n°7)

« c'est plus facile en fait de donner des médicaments à consommer que d'approfondir les trucs, quand on approfondit les causes du problème ça prend beaucoup de temps et on consacre pas du temps » (n°9)

« en terme de santé publique des épiphénomènes » (n°23)

« Remettre cette question au niveau de la santé globale, l'alcool, les produits, c'est la psychiatrie, mais on voit bien que la question elle est générale, comment les gens prennent soin ou pas d'eux même » (n°13)

contexte as socie

Normes sociétales

Stigmatisation /
marginalisation

« Cette marginalisation parce que d'un coup, tu vas plus à l'école, t'es en retard tout le temps, donc on te met dans un parcours particulier » (n°1)

« , donc il a été évacué en plein milieu de tout le monde sur une chaise, bon.... donc montré du doigt, enfin voilà ça m'a interpellé, je

ne m'attendais pas à trouver un élève dans cet état là à dix heures le matin. » (n°7)

« Qui sont un peu plus à la marge, mais là on est plus, on est plus sur le, la marginalisation. » (n°8)

« dans la mentalité de la société en général, on considère qu'un C.A.P si on l'obtient pas c'est qu'on est vraiment, on est à la limite de la débilité. Tandis qu'un bac, c'est mieux. Voilà. Donc les élèves qui préparent des C.A.P, souvent si en plus y réussissent pas quand y préparent leur C.A.P en deux ans c'est que vraiment, c'est foutu pour eux quoi. Y feront jamais rien de leur vie quoi. » (n°9)

« ... c'est les problèmes de santé qui s'en suivent et de marginalisation... » (n°17)

Légalité/répression en

question

« parce que, ben si on l'interdit, mais que beaucoup de gens le font, c'est qu'il y a peut-être quelque chose derrière qui va peut-être m'intéresser » (n°1)

« Normalement il y a des lois qui disent que il faut montrer la carte d'identité quand c'est un jeune qui vient vers vous, je pense qu'ils le font mais sur les moments de rush où il y a vraiment du monde, je ne pense pas qu'ils le demandent systématiquement » (n°5)

« disons que c'est tellement courant, ça fait partie, c'est comme manger une glace, à mon sens, je ne dis pas qu'ils étaient tous drogués hein, mais beaucoup on vu, en tout cas » (n°7)

« comme si on ne pouvait y répondre qu'en mettant tous ces gens à l'écart en les considérant comme des délinquants, c'est pas des délinquants, c'est toi et moi, je veux dire c'est des gens même des chefs d'entreprise, des gars réinsérés, ils ont une consommation de produit donc euh, voilà, c'est pas une question de délinquance c'est une question de société maltraîtante et de comment on y répond à ça, quoi. Il faut voir la consommation d'anxiolytiques et d'anti-dépresseurs » (n°13)

« mais en même temps, la réponse est « ben oui mais tout le monde le fait, c'est juste pour moi, c'est juste une conso perso»... sauf qu'il y en a qui se font attraper, et qui ont des soucis par rapport à ça, c'est réel » (n°13)

Subjectivité des

normes

« on est toujours sur et convaincu que ce que l'on sait individuellement c'est la panacée, c'est universel » (n°23)

« tu te rappelles, cette mère qui nous avait amené son fils, « jeune toxico » alors que le jeune, il avait fumé un joint. » (n°22a)

« on peut très bien être quelqu'un d'intégré dans la société au niveau familial, amical, professionnel, d'être quelqu'un avec des valeurs solides et être quelqu'un qui picole beaucoup ou être quelqu'un qui fume son joint » (n°21)

« Pour les parents c'est une addiction car les parents ça leur pose souci. Pas pour les jeunes. » (n°21)

Interaction

Rupture

« Quand il est en rupture scolaire, en rupture familiale, et rupture de tout, il n'y a plus, y a plus rien. » (n°1) « S'ils font pas de sport, qu'à la maison, la famille est un peu en éclat, ben voilà. » (n°7)

« jeunes en difficulté en rupture sociale, familiale, professionnelle » (n°10)

Adultes

« il faut tout un village pour élever un enfant. » (n°1)

« Et aussi parce que nous adulte, euhh, cadre somment des consommateurs aussi » (n°7)

« ... c'est un échec d'ailleurs cet élève, enfin c'est un échec, l'échec c'est pas l'élève, l'échec ce sont les adultes » (n°9)

« Quand le parent lui même est consommateur, cela devient compliqué quand même, ...d'expliquer que... que pour nous oui et pour toi non » (n°21)

Famille

Cadre/ sécurité

« il reste toujours la parole du parent quelque part quand elle existe, qui met un frein. Mais quand elle existe pas ou quand on est vraiment sur du rejet, puisqu'on a plus confiance du tout dans ses parents » (n°1)

«(pour les médias) et là les parents sont déficients souvent. Faut se battre dés le début quoi » (n°7)

« Surtout qui se sente pas, oui soutenu, en sécurité en fait voilà » (n°9)

contexte associe

Interaction

Famille

Communication

« Des problèmes notamment au niveau familial, des déchirements de relation » (n°8)

« s'il arrive pas à communiquer en famille, si y se sent pas en sécurité, s'il est pas trop bien parce que chez lui c'est pas génial etc, ben y va se regrouper avec des jeunes avec qui y va avoir des affinités on va dire, qui risquent de le comprendre et de l'aider » (n°9)

École/ boulot

« Un jeune en échec scolaire » (n°8)

« au niveau de leur avenir donc si y sont très inquiets par rapport à ça, surtout si par exemple souvent y a les parents qui mettent un peu la barre haute hein c'est-à-dire y a encore le mythe de l'orientation en scientifique où c'est les plus intelligents » (n°9)

« c'est méconnaitre quand même ce qu'il se passe avec le nombre de jeunes qui sont en vraie difficulté dans les établissements scolaires où ils sont là jusqu'à la 4e sans rien comprendre, mais il y sont. Donc je trouve que c'est d'une violence extrême qui leur est faite. » (n°22a)

« une situation qui est pas confortable, ils galèrent un petit peu pour rentrer dans la vie professionnelle etc. » n°18)

Pairs

« Des relations affectives, des relations de communications avec ses pairs compliquées » (n°8)

Relations affectives

« c'est vrai que quand il y a une copine pour beaucoup, et je dis pour beaucoup à l'intérieur du foyer, font que ils se rangent un petit peu » (n°10)

« un chagrin d'amour » (n°22b)

Individuel

Histoire de vie/chocs (deuils, violence, accident)

« c'est une enfant qui a souffert. Enfin, souffert, qui a été victime de violences, donc je pense que c'est peut-être ça qui a causé ça, quand la violence est trop forte, on échappe, et qui psychologiquement est partie dans autre chose » (n°1)

« il se passe quelque chose de grave, on a perdu le grand père, et donc on se pose des questions existentielles. Y'a le divorce, y'a ceci cela. Là le gamin, c'est sûr le pauvre que ça va être très compliqué pour lui » (n°23)

« Il y en a pas qui ont déjà des décès de parents » (n°12)

Soucis de soi

« Apres je ne fais pas de mal à mon corps, euh, tu vois, » (n°3)

« que la question elle est générale, comment les gens prennent soin ou pas d'eux même » (n°13)

Personnalité (excsssif, faiblesse) / maturité

« tout le monde n'est pas fait aussi pour se poser autant de questions et peut-être de vivre la vie de manière peut-être un peu plus simple » (n°23)

« manque de personnalité, manque de confiance en soi, » (n°18)

« Bon maintenant y a aussi des gens qui... et ben sont... ont moins de chances que d'autres de ce côté là parce que ils ont moins de personnalité, de de la réflexion, de l'intelligence quelque part aussi » (n°17)

Biais

« pour moi c'est cette sensation et notion d'invinsibilité. Il n'y a rien qui peut les ... les tuer. Le cancer c'est les autres, le machin c'est les autres » (n°7)

« c'est comme ça, que... enfin, on légitimise la consommation, pour soi. Dire ben attends, lui il a 85 ans, il est au bar tous les jours, il fume trois paquets de clopes et il est joueur de boule, (rire).... on évite de penser à tous les autres qui sont morts à quarante ans, quoi. » (n°7)

« Où je me sens pas responsable ni de moi même ni des autres, c'est le Mektoub , Inchallah tu sais, rho c'est écrit c'est comme ça » (n°23)

« bah ils sont immortels. On meurt pas quand on est jeune hein ? Si on leur pose la question, y n'ont pas idée qu'ils vont mourir un jour hein » (n°17)

contexte associe

Individuel

Manque
connaissances sur
addictions

« quelqu'un qu'a compris, qu'est averti, normalement est plus méfiant et tombe moins dans l'addiction que quelqu'un... qui est plus...euh... moins moins averti et surtout qui... à qui on a pas beaucoup expliqué ou qu'a rien compris à ce qu'on lui avait expliqué. » (n°17)

« je sais pas si c'est un manque d'information qui fait que c'est un manque de maturité mais pourtant je pense qu'ils sont tous conscients du risque » (n°3)

physiologie

« Pour certains, ce plaisir peut être fort, d'autres beaucoup plus atténué, donc on ne le sait pas à l'avance, qu'on est très inégaux par rapport à ça » (n°23)

 
 

« Chaque personne n'accepte pas la drogue de la même façon » (n°12)

 

Projet de vie

« c'est un jeune, il savait pas quoi faire de sa vie et tous, la plupart, ils sont comme ça » (n°5)

 
 

« ça et la difficulté d'envisager et le présent et l'avenir » (n°7)

 
 

« A du mal à penser son devenir, » (n°8)

 
 

« posé, qui sait où il va » (n°18)

 
 

« par exemple, il y avait le CFA qui ouvrait ses portes, donc on a amené les plus grands parce que on sait très bien que au niveau scolaire, après le collège, ben ils vont pas aller dans un cursus général, on a deux gamins qui sont venus, c'est très peu et on est resté 1h pour eux, c'est soulant, ils arrivent pas à voir que c'est pour leur avenir » (n°5)

 
 

« Ben parce qu'ils ont une douleur, ils ont une douleur mais y vont pas se pencher sur la cause de la douleur, y veulent que la douleur s'arrête immédiatement, des fois y me disent dans combien de temps ça va faire effet ? Je leur dis ben vingt minutes à une demi heure, ah bon aussi longtemps que ça ! » (n°9)

 
 

« Lui ce qu'il va vivre, c'est l'instant présent » (n°23)

 
 

« y s'ont même plus le sens de la réalité du travail, de l'effort... » (n°17)

 

Sous-thèmes

Extraits d'entretien (numéro d'entretien)

Consommations

Produits

Alcool

« L'alcool, peu, dans le milieu, mais malgré tout. » (n°1)

« au niveau de l'addiction il y a drogue, alcool, tabac » (n°5)

Tabac

« tout ce qui est fumée » (n°1)

« vois le tabac pour moi c'est une drogue, ça reste, peut-être parce que je ne fume pas » (n°3)

Cannabis

« c'est le shit, les drogues plus ou moins dures » (n°1)

Médocs

« surtout alcool, cannabis, tabac, jeux vidéo, je mettrais tabac avant jeux vidéo quand même hein je veux dire, euh... et médicaments aussi oui. » (n°9)

« Soirée médocs » (n°10)

Cocaïne/ Estazy

« banalisation de la coke ou du Speed » (n°10)

MDMA LSD

« MDMA » (n°12)

Héroïne

« les drogues dures cocaïne, héroïne » (n°18)

Autre

« la sauge mexicaine » (n°12)

Classific

ation

Prix

« ouais de la bière parce que c'est pas cher, » (n°11) « ils sont riches ceux-là dit donc » (n°22b)

Dure/douces

« c'est le shit, les drogues plus ou moins dures » (n°1)

« après nous quand on va parler ça va pas être les drogues dures, ça va être alcool, tabac et cannabis » (n°3)

Hiérarchie des
produits
dangereux selon les
risques

« Donc comme je dis toujours: " il vaut mieux être addict du sport, que...". Mais le tricot aussi!! j'veux dire, ben voilà, les grands mères qui tricotent du matin au soir, elles fuient aussi autre chose, elles fuient la solitude, l'ennuie, enfin bon. Sauf que ça fait moins de mal de tricoter, si ce n'est d'avoir les doigts un peu crochus, faire trop de sport, ça fait un peu des tendinites, enfin voilà. Les conséquences ne sont pas les mêmes. » (n°7)

« Mais comme l'addiction est forte et assez rapide par rapport à ce produit (la cigarette), par rapport à une routine. Souvent, au bout de quelques semaines, un moins, si tu as pas lâché prise » (n°23)

« Dangerosité sur un assez court terme, un produit qui pourrait provoquer une dépendance, euh, ...physique, rapide, des fois il suffit d'une fois ou quelques fois pour vraiment après même si on a plus envie de consommer on est coincé quoi ... Un produit, ou alors un produit qui est, ..; qui est toxique, qui va détruire, au niveau neurologique ou je sais pas quel niveau de la santé, mais, ... voilà c'est la gravité c'est lié à la dangerosité pour moi. Je pense oui qu'un parent qui découvre une seringue ou, ...voilà, des choses comme ça. Si je le vois arriver affolé, pour moi, je me dirais, il a quand même des raisons de s'affoler » (n°21)

« on peut classer les addictions, les trucs voilà, café, clope, etc. Ben c'est sûr que pour l'héro, la coque et le shit, on est bien d'accord que le placebo ne ferait pas son effet, mais voilà au début on a une addiction psychologique après médicale et après peut-être que plus ça dure plus ça devient médicale pour le coup, comme euh l'héro, j'en prend peut-être une fois je peux m'en sortir, si j'en prend cinq six fois c'est fini. » (n°18)

« il y a deux types de drogues différentes quoi, t'as une cocaïne qui va faire un effet, on va dire chimique, t'as pas trop de part de

personnalité qui va être touchée, alors que l'hallucinatoire, style de champignons, LSD etc. c'est un truc qui va pas faire le même effet sur, sur une personne, chaque personne va le prendre et l'assimiler différemment. des trucs que je connais pas. L'héroïne par exemple c'est quelque chose de très fort, je crois que tu as une dépendance physique, enfin tu as vraiment un mal-être plus que mentale, ton corps il te le demande » (n°12)

Consommations

Classifica

tion

légalité

« est ce que c'est parce que c'est illégal que c'est une drogue » (n°3)

« On se rend compte qu'un produit soit ou ne soit pas illicite, ça a quand même une résonance sur un niveau de consommation. Des produits licites sont beaucoup plus consommés que les produits illicites » (n°23)

« Je vous ai pas parlé de cigarettes parce que pour le coup c'est légal. » (n°18)

« l'alcool n'est pas considéré comme une drogue je crois, enfin pas encore, je sais pas si il est passé un statut, enfin il est en vente

légale » (n°12)

Tabou/banalisation

« en collectif, il n'y a personne qui parle de son mal-être, c'est ouais, c'est trop bien les soirées » (n°3)

« les jeux vidéos c'est plus caché » (n°3)

« Beh, là pour l'alcool, c'est vrai que pour nous, on a une population, euh, a 90% magrébine, donc pour eux l'alcool ça reste tabou » (n°5) « alors moi je constaterais beaucoup d'alcool, mais ils en parlent pas... j'ai l'impression qu'ils parlent moins facilement de l'alcool que de, que du pétard, c'est marrant » (n°7)

« banalisation de la coke ou du Speed » (n°10)

« Mais aussi, il y en a tellement qui consomment du shit que, il y a quand même un petit échange possible quoi, moi j'ai l'impression que l'alcool, on en parle pas non plus, on en parle moins, tu vois, de consommations individuelles d'alcool que du fait de dire, oui, oui, je fume. D'ailleurs tu mets plus de temps à le découvrir, ça l'alcool, même en entretien, alors que c'est d'une grande banalité de dire, ouais, je fume » (n°22a)

Mode de

prise

Mélanges/ poly conso

« et souvent les consommations, elles sont liées, ils fument et ils boivent » (n°3) « c'est cannabis c'est associé souvent à l'alcool, » (n°11)

Place du produit

Pas de drogue en soit

c'est l'usage

« c'est pas la bonne drogue, je pense qu'il y a une drogue qui peut être pour moi, je pense que après tout dépend de la consommation que tu as » (n°3)

« si on réfléchit bien, tout peut être une addiction » (n°5)

« , les mettre en face de boire un verre de vin, de fumer une clope, tu peux... ben voilà, tu n'es plus exactement là, tu es un là, c'est pas grave, il faut savoir revenir là quoi. » (n°7)

« . Il n'y a pas que le fait de prendre quelque chose qui va créer une addiction on peut être addictif à un groupe, on peut être j'sais pas moi, addictif à sa famille » (n°12)

Recherche Effet plus

que produit

« pour la première fois que j'ai bu un whisky, j'ai jamais vu quelqu'un dire :"ohohoh, c'est super bon!". C'est amer, c'est, c'est, c'est agressif » (n°7)

« peu importe le mélange de produits mais il faut que ça aille vite, il faut que ce soit fort » (n°10)

Sans produits

Nouvelles technologies

Jeux/ virtuel

« tu as les jeux vidéo pareil ca peut être euh ... mais c'est vrai que tu peux vite basculer dans une addiction à quelque chose quoi » (n°3) « moi c'est drogue, alcool, cigarette et tout ce qui est médiatique, support média, vidéo, ordi » (n°7)

« il y en a qui sont dans le registre pulsionnel et d'autres dans la gratification narcissique » (n°22b)

« jeu défouloir, ou plutôt des jeux en ligne, même le téléphone, s'ils sont en relation avec des autres ou pas » (n°22a)

Consommations

Sans produits

Nouvelles technologies

Réseaux sociaux

« Après ça peut être, ils vont aller sur facebook ou pareil faire un peu du n'importe quoi. c'est pareil tu peux être addict au facebook. » (n°3)

« beh Internet, c'est un peu la polémique de maintenant. Je vois, euh, pour prendre facebook en exemple. » (n°5)

« , je trouve qu'ils sont trés trés .... addicts, média, genre,tout moyen de communication, téléphone, leur ordi, les réseaux. ça, ça me fait peur un petit peu, ça me fait peur parce que ça va dans le sens de.... la consommation de la substance de psychomachin, psychoactive » (n°7)

Sport

« addict de sport, » (n°7)

« quelque part au même titre que le sport, la drogue » (n°18)

Alimentation/Café

« ... pour moi le chocolat tu vois c'est une drogue » (n°3)

« ça peut être à la nourriture aussi, ça peut être au téléphone, ça peut être à Facebook, oui des dépendances on en voit plein, et, et les formes se multiplient, nous les jeux vidéo on voit pas trop » (n°11)

« le café fait partie des addictions » (n°18)

Sexualité

« addicts au sexe » (n°10)

« autour de la sexualité, plus ça c'est pas de l'addiction, mais dans le rapport qu'on en a, ça peut y ressembler »

Mode de vie

« On n'est plus dans les addictions, mais c'est plus dans la façon qu'ils ont de vivre, de vivre une vie. » (n°1)

« moi, les jeunes que je reçoit, ils sont addicts aux conneries, ils ont un comportement, comme ça, renvoyés des établissements scolaires, voilà, la moindre connerie c'est pour eux... j'ai pas envie de dire délinquance, mais que des conneries quoi, voilà tout est mis un peu en échec... et je dis addict, parce que ils peuvent pas s'en empêcher, donc ça va durer 2, 3 ans» (n°22a)

Orienter

Lieux

Tremplin

« « je parle pour les addictions, en général oui on les envoie chez Tremplin. Enfin on les envoie, on leur propose d'aller, on leur propose d'aller. En général ils y vont. Des fois ça met un peu de temps pour qu'ils se décident mais en général ils y vont. Ou Centre, euh, Point Écoute Jeunes pardon » (n°9)

« A tremplin j'orienterais pas quelqu'un pour le tabac, ça me viendrait pas à l'idée et c'est vrai » (n°11)

« Tremplin. Parce que pour l'instant sur Aix c'est le seul que j'ai repéré qui bosse avec le lycée, qui s'est présenté comme étant un relais possible dans l'individuel » (n°13)

PAEJ

« Oui, je peux l'orienter vers le PAEJ » (n°5)

« tremplin, ni de PAEJ, c'est vrai que pour moi c'est deux acteurs incontournables, c'est des lieux et des personnes ressources sur lesquelles je m'appuie en priorité. » (n°20)

CMP/ Cao 48

« Cap 48 » (n°10)

« qu'il y a les CMP aussi, qui peuvent être en relais,» (n°13)

« Je sais que y a le CMP à Aix, je sais pas si y s'occupent réellement des addictions, déjà ça c'est un endroit que je conseillerais d'aller quand y a un défaut psychologique ou psychiatrique, c'est le seul endroit, en tout cas sur Aix hein auquel je pourrais les envoyer et puis y a le médecin généraliste aussi qui est là pour faire un relais, voilà » (n°14)

Autre

« Il y a la Villa FOREALE, Des équipes mobiles de MONTPERRIN , l'ELF» (n°8)

 

Sous-thèmes

Extraits d'entretien (numéro d'entretien)

Positionnement des professionnels

Cadre
professio
nnel

Ne pas sortir de ses
compétences/missions
Humble

« je vais pas plus loin, parce que je suis pas formée pour ça, » (n°1)

« mais je pense que nous sur nos interventions, en 1h, on peut pas détecter le mal être » (n°3)

« après, on est pas un service pour ça non plus » (n°3)

« après c'est pas mon métier » (n°7)

« Nous, cette problématique on le travaille à la ... Mais après... Chacun a un champ bien précis et on, on, on essaie d'être humble, » (n°8)

« moi je ne suis pas psychologue, de formation, moi je suis plutôt sociologue. Et je préfère avoir une approche plutôt globale, généralisante, généraliste, il faut être humble » (n°23)

« Et si je suis pas capable, il faut, il faut aussi se dire ... ben passer le relais » (n°21)

Rôle difficile

« c'est un positionnement qui est difficile parfois » (n°3)

missions

insertion

« je suis là pour réconcilier l'enfant avec l'école » (n°1)

« il y a un jeune, on l'a aidé à préparer son BAFA, j'ai appelé la CAF pour savoir si elle pouvait lui prendre en charge... » (n°5)

éducation

« peu des adultes tampons, des adultes substituts, qui vont renvoyer aussi une règle » (n°1)

« après, nous on essaie, le mercredi, de les accompagner à pas mal de choses, mais pour les intéresser c'est très dur, ils sont beaucoup dans la consommation d'activités sportives ou autres » (n°5)

Psychologique/ accompagnement

« Un soutien, oui voilà, oui c'est ça, mais la base » (n°9)

« tout notre travail c'est d'essayer de... d'inverser la machine » (n°11)

« On reçoit à la fois en travail individuel et en travail de groupe puisque on a des groupes de psychodrame et un psychodramatiste qui intervient sur ce lieu. Et aussi deux infirmières psy qui travaillent autour de la relaxation » (n°22a)

« Mais peut-être ça peut être aussi accompagner sur cette question du soin de soi » (n°16)

« que nous, en tant qu'assistantes sociales, c'est un peu ce qu'on peut prendre comme temps avec les élèves avec lesquels la question se pose, de pouvoir parler un peu autour de cette consommation » (n°13)

santé

« quand tu lui parles après tous les effets » (n°3)

« ce que demande comme chiffre l'OMS » (n°23)

« , la question de « il va y avoir un moment où il va falloir essayer de voir si on est dans quelque chose qui risque d'être vraiment « trop de prise de risques, trop de danger, » (n°13)

Attitude

Aller- vers/ Parler d'addiction

« après, nous sur la structure, on essaie de parler de ça,...» (n°5)

« Après euh... Après c'est quelque chose que j'évoque avec eux quoi, ... Régulièrement.... » (n°8)

« « Alors j'en parle avec les jeunes et je provoque le débat quand j'anime les ateliers santé, une fois toutes les 3 semaines ça dépend du rythme et de ma disponibilité. » (n°21)

« pareil, on est allés faire une sortie sur le quartier pour les élections, parce qu'il fallait s'inscrire sur les listes électorales. » (n°5) « On va aller à la rencontre avec les jeunes. » (n°8)

« on rentre dans leur univers » (n°22a)

Prévention

« à mon niveau du avant, avant qu'il y ait quelque chose qui bascule » (n°1) « Ouais, en terme de prévention je verrais plus ça ! » (n°11)

« je travaille dans la prévention » (n°23)

Positionnement des professionnels

Attitude

Éducation par les pairs

« surveillez toujours qu'il n'y en ai pas un qui fasse un coma éthylique » (n°3)

« les filles, vous avez une mission là. Par rapport au comportement d'abruti de nous les garçons parce que nous faut qu'on fasse les beaux, les coqs, ben c'est à vous de nous, peut-être plus nous de nous cadrer, temps en temps un peu de nous casser, parce que ça permet de nous faire réfléchir quand on fait un peu trop les coqs et qu'on prend un peu trop de risques » (n°23)

Réduction Des Risques

« nous on a des jeunes qui ont pas encore la voiture, on leur dit faites attention, ne montez pas avec quelqu'un qui a bu, dormez sur place » (n°3)

« , ça ne les empêchera peut-être pas de consommer, tous, mais consommer au moins avec un petit truc dans le crâne en disant bon c'est pas top, au moins ça quoi. » (n°7)

« Donc il a été chez le médecin donc il lui a effectivement dit heureusement, bon la Ventoline® c'est bon y faut arrêter et par contre le cannabis il avait essayé de diminuer mais bon... il arrêtait pas, moi y m'avait dis j'arrêterai pas, je suis incapable d'arrêter, j'ai pas envie et j'arrêterai pas. Donc le but c'était de l'amener à moins consommer, voilà. » (n°9)

« ma position, pour l'instant en tous ca, c'est d'essayer d'en parler, d'essayer de garder une posture plutôt dans la prévention, et dans la réduction des risques, c'est-à-dire de se dire à un moment donné : de toute façon ils consomment, de toute façon ils sont en contact avec la consommation, avec l'offre, donc voilà, de pouvoir mettre des mots là-dessus, de pouvoir en parler, les orienter éventuellement vers les associations adéquates... » (n°13)

Relation d'aide

Non jugement
ouverture
compréhension

« c'est parfois difficile de pas porter de jugement, mais moi j'essaie de pas leur dire ouais ta mère, elle dit rien... » (n°3)

« Pour les avoir déjà eu en séjour, euh, normalement, par rapport moi, en tant que directeur, j'ai pas le droit des les laisser fumer, mais je préfère qu'ils fument avec moi, moi je suis fumeur, je préfère qu'ils fument avec moi, devant moi et qu'ils viennent me le demander plutôt que pendant un quart d'heure je ne sache pas où ils sont » (n°5)

Poser les
mots/Partir du
visible

« là tu te rends compte que tu es en train de te faire du mal physiquement, psychologiquement aussi » (n°1) « moi j'essaie généralement de remettre les choses à plat. De partir de la réalité des faits » (n°21)

« pas entrain de te, te perdre, t'épuiser, de te gâcher plutôt qu'autre chose quoi » (n°12)

Soucis de l'autre/ soutien

« nous ce qu'on aimerait c'est que celui qui est dans le mal être, il trouve, il ait vraiment toutes les cartes en main pour pouvoir essayer de se soigner quoi » (n°3)

« fait le but c'était de sentir qu'il ait un appui, de lui donner confiance » (n°9)

« tout l'art, c'est au bout d'un moment, de les, d'arrêter de les soutenir, de voir s'ils tiennent, s'ils arrivent à tenir tout seul. je fais beaucoup de coaching, thérapie cognitivo-comportementale » (n°23)

« ça me préoccupe par rapport à ce qui vous arrive à vous » (n°20)

Creuser problème

« on leur demande, mais pourquoi tu bois, pourquoi tu... » (n°3)

« En attirant l'attention sur :"qu'est ce que ça dit?", plus que sur le produit là, » (n°8)

« On va pas partir de la demande de la personne, il faut travailler... L'histoire, l'histoire, l'histoire familiale, l'histoire personnelle, une demande personnelle. Euh... Histoire de la demande » (n°8)

« C'est à nous de creuser un petit peu, de voir bon, mais bon on peut pas creuser systématiquement quoi je veux dire, on est obligé de bon, on donne et puis, et puis si y reviennent plusieurs fois avec une demande et des symptômes style céphalées ou douleurs abdominales et ben on essaye de savoir, de creuser un peu, enfin moi, moi je travaille comme ça, je parle pour moi, voilà » (n°9)

« ok, une fois qu'on a fini de s'affoler sur le côté illégal, qu'est ce qu'on fait de la question sur la consommation, qu'est ce qu'elle vient faire dans son histoire à ce jeune, comment elle est gérée, comment elle est reliée, est ce qu'on peut la relayer auprès des parents.. » (n°13)

Positionnement des professionnels

Attitude

Faire prendre conscience
de leur état/ du danger/
des mécanismes

« juste faire prendre conscience de » (n°1)

« quand tu prends ta voiture alors que t'es bourré, c'est comme si tu prenais un pistolet chargé, voilà t'as une chance sur deux » (n°3)

« oui, je vais leur dire, ce que vous faites c'est pas bien, et puis leur faire comprendre que oui, si ils veulent mourir très jeunes ils vont y arriver mais » (n°5)

« j'essaie de faire réfléchir les gens sur leur comportement vis a vis des utilisations de produits ou de leur comportement addictif » (n°23)

Dédramatiser/ dé-étiqueter

« et c'est d'enlever ces clichés qui sont importants » (n°3)

« à qui je relance, à eux, des perches comme si c'était naturel du moins normal de consommer, donc, je dis " voilà tu es absent là, mais tu fumes souvent?", enfin voilà, comme si il était entendu que ça leur arrive, pour dédramatiser le truc et qu'il puisse en parler. » (n°7) « ... moi c'est ce que j'lui disais, moi franchement ta consommation ne m'inquiète pas. Parce que je savais que il allait un jour décider de s'arrêter quoi voilà, parce que dans sa façon de me parler, de m'expliquer des trucs, ses projets tout ça je savais que il arrêterait sa consommation quoi. Donc moi je pense que le but c'est de pas dramatiser et ne pas dramatiser et soutenir quoi, mais soutenir en équipe et faire en sorte que l'élève réussisse sa scolarité. » (n°9)

« Et c'est important quand ils sont confrontés à des adultes, qui ne leur soit pas collé cette étiquette, parce que il y a une consommation de ...toxicomane, ou de... Sinon, il pourrait y avoir le risque qu'ils s'y ...finalement, qu'ils s'y mettent un petit peu dans cette projection là, dans cette étiquette là. Parce que d'ailleurs pour certains il peut même y avoir la tentation de s'identifier à cette ... enfin, à une problématique qui peut-être qui peut souvent masquer aussi d'autres questions difficiles et douloureuses, là dans son devenir adulte ou dans sa scolarisation, dans ses relations familiales » (n°16)

« apprendre à réagir, non plus de manière totalement réactionnelle, parce que c'est vrai que ça fait peur en fait, on s'aperçoit qu'au niveau des adultes qui entourent les enfants, la question des produits, de la consommation de produits... va vite vers l'addiction, c'està-dire que dans l'esprit d'un adulte c'est « tu fumes, tu consommes donc tu risques d'être accroc, ou tu es accroc, » (n°13)

Cadrer

Rappel à la loi

« et puis après la loi » (n°23)

« nous au CMP, on en parle, on n'oublie pas la loi, on leur rappelle, c'est interdit, ok, ils le savent, après, il faut qu'on en parle quand même » (n°22a)

« un rappel à la loi c'est pas chez nous » (n°21)

« entendu il y a le volet information à savoir que serait qu'ils aient en conscience que c'est illégal, interdit, ect. » (n°18)

Rappel du cadre

« fumes pas dans un lieu public. Après, dans ta vie, tu fais ce que tu veux » (n°1)

« déjà lui rappeler aussi le cadre de fonctionnement et donc qu'il s'est mis en faute » (n°10)

Répression

« C'est des jeunes de treize ans qui viennent jouer en réseau. Bon moi j'ai supprimé le jeu parce que bon, déjà c'est difficile quand on est en sous effectif de contrôler quel âge tu as, si tu peux vraiment jouer.» (n°3)

« la police, elle vient, elle leur dit, il ne faut pas boire, il ne faut pas fumer, mais tu sais très bien que les jeunes ils vont boire, ils vont fumer » (n°3)

« ... la répression ça sert à rien » (n°17)

« Depuis le début de l'année la réponse a été la BAC : appeler la police, et puis essayer de faire quelque chose de l'ordre du répressif, mais on s'est bien aperçu que cette réponse avait de grosses limites, » (n°13)

Positionnement des professionnels

Attitude

S'appuyer sur Réseau /Équipe/ parents

« vite fait, on appelle le planning, le PAEJ » (n°1)

« « il faut que j'arrive à trouver, donc là on cherche, hein régulièrement, des activités, des groupes de parole, des endroits où, effectivement, ça peut se jouer avec d'autres adultes, » (n°1)

« moi si je sais pas je vais appeler ou X, ou X » (n°3)

« c'est un faisceau d'informations qui peuvent les conduire à une réflexion mais sûrement pas que l'aspect physique. » (n°7)

« on a une communication interne donc on va essayer de savoir s'il s'absente, bon en même temps également avec des AED on leur demande de rechercher s'il a des retards, s'il a des absences, voilà. On regarde également les notes, on peut voir les notes donc on peut voir où en est l'élève et donc on voit » (n°9)

Discours commun

« Ce qui est compliqué au niveau scolaire c'est que souvent, l'infirmière scolaire, l'AS, on est formées à cette approche, hein, de plutôt la pratique que la répression, mais, les chefs d'établissement, les CPE sont plus dans le oh mon dieu, il faut prévenir les flics. Et ce serait bien que tout le monde soit formé je dirais, du directeur, jusqu'au cuisinier presque je dirais » (n°16)

« une attitude commune quoi, qu'il n'y en ait pas un qui dise un truc et que l'autre dise l'inverse » (n°12)

Confidentialité ou pas

« :" si je le dis à l'infirmière tout le monde va le savoir" et ils ont pas tort quelque part,... bien que moi j'ai été très surprise qu'on me , du moins la vie scolaire ici, on fait vraiment attention à la confidentialité, ce que nous disent les élèves n'est pas forcément reporté aux prof et ça moi je... j'étais persuadée qu'il fallait absolument tout dire aux prof quoi mais pas du tout » (n°7)

« un coin anonyme » (n°10)

Valeurs
de la
rencontre

Libre adhésion

« Ben déjà il faut qu'il soit volontaire, il faut qu'il soit motivé, qu'il en ait envie, sinon ça sert à rien, voilà, que je peux pas soigner un malade qui veux pas être soigné» (n°1)

« Selon le principe de la libre adhésion... Ça , c'est quelque chose qui nous est cher et » (n°8)

« et puis après c'est lui qui verra » (n°22b)

Confiance/lien

« ... Le lien c'est, ça se tisse. Bon, pour tisser une toile, moi il me faut du temps hein, sinon je tisse rien » (n°1)

« on introduit une relation de confiance, la personne s'ouvre plus facilement » (n°23)

« . Donc si pour pouvoir l'aider, pour créer un lien il faut s'ouvrir et être prêt à entendre que c'est sa réalité, quelle elle aime ça, ben il faut faire un travail sur soi pour pouvoir entendre » (n°21)

« instaure une relation de confiance avec les jeunes pour pouvoir faire un travail avec eux. » (n°18)

Temps de la relation

« Et tout ça, c'est vraiment, toute la relation humaine, elle demande du temps. » (n°1)

« on a pas de suivi par rapport à ces jeunes, c'est vraiment sur le moment quoi » (n°3)

« Il faut prendre le temps » (n°8)

« prendre le temps d'évaluer où en est le jeune avec cette approche du produit, avec sa consommation, avec sa posture, avec ce qu'il recherche à travers cette consommation etc etc.. » (n°13)

Communication/écoute

« Après on essaye de parler avec eux, d'instaurer un dialogue, » (n°3)

« La parole, ça va être une parole, .... Ça va être, on va avoir des échanges sur des domaines très variés, ... Mais ça va être toujours une parole en tant qu'éducateur » (n°8)

« ça se passe, pourquoi, comment, l'écoute, l'écoute, l'écoute, » (n°10)

« nous en tant que travailleur social on est un peu dans cet intervalle, c'est-à-dire qu'à la fois, on essaie de proposer un espace où ça peut être parlé » (n°13)

Positionnement des professionnels

Valeurs
de la
rencontre

Pas centré sur produit/ place du Sujet

« quand t'es toujours catalogué vous êtes pire pire pire.... C'est aussi vous êtes pas des chiffres et chacun est unique » (n°3) « moi je pense que chaque personne est unique et que chaque cas est unique » (n°3)

« essayer de rendre une parole de sujet et d'enlever l'étiquette, qui tu es à part ça quoi » (n°22b)

« on est pas juste un drogué ou un consommateur. Donc c'est de voir la personne globalement, voilà » (n°21)

« vraiment essayer de prendre en compte la situation de la personne, de pas lui ...ne pas la mettre dans des petites cases, même si c'est important » (n°16)

Cadre perso

Conception de la vie

« Ça c'est parce que j'ai une notion, conception de la vie qui est celle là, en tout cas, c'est très personnel » (n°1) « Enfin ça c'est mon approche et mon éducation personnel. Après, tout le monde ne partage pas ça. » (n°23)

Différence pro/perso

« Après, c'est pas mes enfants, peut-être que je m'affolerai aussi. » (n°21)

« quand tu es en démarche professionnelle, tu as quand même un truc de distance de » (n°12)

Connaissance/ expérience

« Pour moi, l'anorexie, peut faire parti de ça aussi parce que j'ai connu ça de très près » (n°1)

« je vois après par rapport à moi, j'étais dans un, j'étais dans un groupe ou c'était que des sportifs, y'a personne qui buvait, personne qui fumait, j'ai jamais essayé et après maintenant, jamais de la vie, » (n°3)

« moi je vais leur parler plus par rapport à mon expérience à moi quoi, par rapport à ce que j'ai vécu » (n°5)

« c'est une drogue, une des pires d'ailleurs, sûrement parce que moi j'y ai été confronté trente ans. ça fait un an et demi que j'ai arrêté et je sais trop comme c'est dur. » (n°7)

« Quand on dit quelque chose, on le dit à la lumière d'un, certainement de l'observation. Les observations qui sont... Sur le temps d'une expérience, » (n°8)

« Là ça n'engage que moi, c'est mon expérience, c'est avec mon expérience que je dis ça quoi, voilà. » (n°9)

« Mais c'est vrai que l'inconnu fait peur aussi, donc c'est vrai que l'héroïne ça peut faire super peur quand même pour le coup. que mon petit fils me dit qu'il consomme de l'héro hé ben je me dis dans trois mois il va faire mon sac » (n°18)

Cohérence discours /comportement

« mais il faut que soit même on est fait un petit travail pour pouvoir dire ça. Et les minots, ils voient pas souvent des gens qui disent : "ouais, je bois trop, je fume trop ou je consomme trop de je ne sais pas quoi et j'aimerai ne plus le faire". Il faudrait que l'on ait se courage là aussi » (n°7)

« si nous les adultes on était plus cohérents, moins ambivalents, je pense qu'en tout cas, dans nos messages de prévention, on serait plus performants » (n°23)

« Ce qui est compliqué au niveau scolaire c'est que souvent, l'infirmière scolaire, l'AS, on est formées à cette approche, hein, de plutôt la pratique que la répression, mais, les chefs d'établissement, les CPE sont plus dans le oh mon dieu, il faut prévenir les flics..Et ce serait bien que tout le monde soit formé je dirais, du directeur, jusqu'au cuisinier presque je dirais » (n°13)

Se questionner sur soi
même, sur sa pratique

« tu vois les lunettes d'alcoolémies, je suis partagée, je voudrais pas que ça les pousse à... » (n°3)

« des fois je mets les pieds dans des trucs, j'entends des trucs, je me dis: "merde qu'est ce que je fais de ça?" » (n°7)

« un travail sur soi, un travail personnel qui du coup n'appartient pas forcément ... euh, enfin là c'est aussi externe parce que c'est pas dans l'institution mais ça va... » (n°16)

« que, ils ne restent pas sur leur à priori et sur leurs dogmes » (n°10)

 

Sous-thèmes

Extraits d'entretien (numéro d'entretien)

Positionnement des parents

Attitude

Relativise, réduction des

risques

« , le père me disait clairement « Ecoutez, moi je préfère qu'il fume ça, je sais d'où ça vient, je sais que c'est de la bonne qualité, plutôt qu'il aille mettre plein d'argent à fumer des morceaux qui sont coupés on ne sait pas avec quoi ». Et c'est vrai qu'il y a un niveau réduction des risques là » (n°13)

Recherche d'informations

« bon y en a ben qui vont aller s'adresser à des associations, qui vont se renseigner, y en a par exemple quand ils ont des difficultés, je connais par exemple un jeune, bon lui y consomme, y doit fumer un peu mais surtout lui y consomme de l'alcool mais c'est plutôt le week-end et tout ça. Bon par exemple là la famille va régulièrement chez Rezados, ils essaient de faire quelque chose quoi, restent pas mais bon c'est pas facile hein » (n°9)

Déni de la consommation

« ils acceptent pas cette réalité là, ils préfèrent ne pas la voir. » (n°1)

« des parents qui ferment les yeux par confort, en se disant « de toute façon, je ne sais pas comment faire, donc faisons comme si je ne savais pas, jusqu'à ce que ça nous `pète dans les doigts' - un espèce d'évitement de la question » (n°13)

Abandon

« les parents étaient informés quand même de sa consommation mais avaient complètement baissé les bras » (n°9) « malheureusement tous les parents ne répondent pas présents, t'as des parents qui viennent pas » (n°20)

Répression

« nous a dit qu'il était violent, il a laissé entendre : " Ouais il va me tuer, il va me tuer!!", » (n°7)

Inquiétude

« Ils ont beaucoup d'inquiétude par rapport à leur enfant, » (n°8)

« une crainte des parents par rapport à l'utilisation du produit » (n°22a)

Culpabilité

« ces parents qui s'inquiètent et qui se dévalorisent et qui s'angoissent par rapport à eux même » (n°1) « Beaucoup de culpabilité, » (n°8)

Demande d'aide/ passe

le relais

« ça peut être un motif de consultation » (n°22a)

« y y nous supplie, y nous supplie parce qu'ils ont tout essayé et qui sont donc pas arrivés » (n°17)

Éloigner le jeune de son

milieu

« ils éloignent l'élève, leur enfant on va dire, leur grand enfant, et y l'éloignent et y le scolarisent en internat, dans une autre ville, y l'éloignent un peu voilà » (n°9)

Permissifs

« ils sont vraiment complètement, complètement démunis pour une partie et ces enfant qui sont un peu en errance, ils n'ont pas en face d'eux des parents » (n°1)

« chacun regarde ce qu'il veut et je suis pas sure que ce soit une bonne idée de s'endormir devant la télé ou devant Internet » (n°5)

« les adultes eux même le montrent plus, je ne veux pas dire qu'avant ils étaient plus responsable ou machin, mais eux même sont sûrement dans, ont plus de difficultés aussi » (n°7)

Informat

ion

Pas au courrant

« apparemment c'est très bien caché, ils arrivent très bien à cacher leur état » (n°3) « et puis bien souvent ils ne savent pas, donc c'est plutôt masqués » (n°11)

Accessibilité de l'information

« est ce qu'ils savent que ces structures existent, c'est ça c'est la visibilité de ce type de ce job. Est ce que tout le monde sait » (n°18)

« je sais pas si les structures sont, enfin je sais pas, je sais pas si par exemple, je dis ça, je sais pas si tout le monde est au courant et au fait de, que il y a des accompagnements, » (n°12)

Causes

Trop de problèmes

personnels

« pour être tranquilles, les parents leur disent allez dans votre chambre, allez regarder la télé » (n°5)

« Ben des bases psychologiques plus solides, un couple peut-être qui va bien, un travail qui va bien, un épanouissement personnel et de couple peut-être plus idéal, je sais pas » (n°9)

Démunis

« « Je sais qu'il y a des parents qui contrôlent, mais y en a d'autre qui, pour eux internet c'est ... ils ne savent pas s'en servir donc du coup ils ne savent pas vraiment ce que fait leur enfant sur » (n°5)

« Alors je pense que les parents aussi sont démunis pas vraiment informés » (n°7)

 

Sous thème

Extraits d'entretien (numéro d'entretien)

Attentes

Auprès des
professionn
els et
équipes

Produits, loi, jeux

« connaissance technique des produits qui m'a intéressé le plus, mais en allant un peu plus loin sur aussi quel produit annule quoi quand on prend tel truc, qu'est-ce qui, qu'est-ce qu'on voit arriver » (n°10)

« un mec comme ça qui vienne et qui discute, avec des produits. Même il y a le vocabulaire »(n°18)

« Former sur les lois, sur les produits, parce qu'on s'est rendu compte que pour les profs, ils étaient démunis, pour eux, c'est encore la drogue quoi, notion de drogue dure, drogue douce quoi. Si on arrive à remettre de la raison dans quelque chose qui est assez réactif, je pense que ce serait déjà bien. » (n°13)

Réseau : qui fait quoi ?

« quoi faire de l'élève qu'on suppose ou même qu'on est sûr qu'il est addict. "qu'est ce qu'on en fait, où on l'envoie?" » (n°7) « Oui parce qu'à part Tremplin qu'est-ce qu'on trouve? Concernant les addictions? Sur Aix? » (n°9)

Comprendre le fond des
addictions/ avoir des
outils

« avoir les bons outils pour leur parler » (n°5)

«si c'est de comprendre ce qui peut un peu intéresser les jeunes, quelle fonction ça a, voilà un peut entrer dans cet univers là...si c'est juste du coup de la prévention, ça m'intéresse moins, par contre essayer de comprendre, essayer de l'aborder d'une manière, pour pouvoir entrer en communication avec eux... ouais ça c'est intéressant » (n°22a)

« de l'apport d'outils, de l'apport d'informations, » (n°21)

Équipes

« tu vas voir X qui va dire, il faut pas boire, qui faut pas fumer, il va y avoir X qui est plus dans la jeunesse, qui boit encore, qui va avoir son discours... ce serait bien qu'on soit formés parce que tu parles quand même aux jeunes » (n°3)

« Donc nous une formation, oui, mais obligatoire aussi, pour tous les gens qui sont en contact avec des jeunes quoi, même les prof, j'veux dire,» (n°7)

« Former des équipes, former des équipes qui vont, non seulement s'occuper de la scolarité mais également du développement, de l'épanouissement du jeune » (n°9)

« Et donc voir un peu déjà quelles sont les représentations chez les professionnels et les parents » (n°21)

« c'est parfois le manque d'intérêt ou de prise en compte de ce sujet, de cette problématique, vis-à-vis du personnel ici, des équipes, qui sont pas formées, » (n°20)

Réunions

« Recr... recréons ne serait-ce que du lien dans le réseau » (n°1)

« faire plus de formation ou plus d'actions en commun » (n°3)

« ça ce serait un partenariat a créer avec Tremplin, où eux ils sont vraiment professionnels de ça, sur tout ce qui est conduites à risque, addictions » (n°3)

« peut-être que les partenaires viennent se faire connaître à l'intérieur du foyer » (n°10)

Avoir un relais humain

« serait une aide immédiate, enfin une aide dont j'aurais besoin peut-être là oui, effectivement, pour que, passer le relais » (n°1) « ils nous manquent au final le spécialiste, je veux dire, de la prise en charge en fait. » (n°7)

« le tout je crois c'est qu'il y ait un relais humain quoi, » (n°11)

« c'est bien d'avoir euh, enfin dans mon cas quelqu'un avec qui en parler, euh d'avoir entre guillemet quelqu'un sous le coude avec qui en parler, enfin des professionnels » (n°18)

Supervision

« et quand on travaille avec des jeunes, on a toujours besoin de...de soutien d'une manière générale. Après on l'a ça, on a des supervisions » (n°22a)

« être une supervision, des échanges avec d'autres professionnels qui font la même chose » (n°21)

Attentes

Auprès des parents

Formation addictions

« c'est les parents qui ne sont pas du tout formés, faudrait en même temps que la sensibilisation, à la rentrée. » (n°7)

« un meilleur travail avec les parents pour pouvoir faire bouger un peu le ... leur casser un peu toutes leurs idées » (n°21) « Que les parents soient plus informés sur cette question » (n°13)

Inclure les parents à la prise

en charge

« qu'on arrive à travailler au niveau d'un parent, au niveau des parents » (n°1)

« tout le monde s'intéressait à son cas mais en fait y a pas eu de... comment dire... de travail d'équipe, pas de travail avec la famille » (n°9)

Auprès des

jeunes

Principes

Éduquer tôt à prendre décision

« c'est pas mal de partir avec une bonne frontière et leur apprendre à devenir critique petit à petit mais d'abord savoir qu'il y a des choses qui sont bonnes pour soi et d'autres qui sont mauvaises pour soi. » (n°7)

« de prévention oui chez les tous petits, le prendre très, très tôt » (n°11)

« qu'il faut en discuter bien avant la préadolescence, tu vois, à l'âge de raison, vers 8, 8-10 ans il faut commencer ce genre de discussions » (n°23)

« c'est-à-dire qu'est-ce qui fait qu'un enfant, à l'intérieur est suffisamment construit pour pouvoir dire non au groupe, pour pouvoir être clair avec sa réponse » (n°16)

Rendre le jeune

acteur

« toi de la faire changer en positif ou pas. Par contre tu peux, si tu choisis la fuite tant pis, moi je te garantis pas que tu arrives quelque part, au contraire, tu peux complètement t'effondrer, c'est un choix. » (n°1)

« nous on fait ça sous forme de projets, de romans photos » (n°5)

« pour les rendre acteurs de, pour pas être simplement dans le fait que nous on a délivré un message mais qui est vraiment voilà » (n°20)

Créer du lien avec les autres

« et que tous ces jeunes retrouvent une communication à un moment donné. » (n°1)

« faire venir des intervenants pour leur expliquer » (n°5)

« En leur donnant la capacité à, à, à être inscrit dans quelque chose parce que bien souvent quand on est à la marge, ils ont du mal à s'inscrire dans , dans le monde des adultes » (n°8)

« passer son permis, faire des sorties avec les pompiers, avec la police, sorties plongée » (n°22a)

Former/
informer sur les
addictions

« il faudrait un minimum d'info avec des piqûres de rappel quand même, pas juste les deux heures de SVT en je ne sais pas combien, en quatrième.» (n°7)

« tant qu'on communique et que ça, et qu'il y a de l'information qui passe voilà » (n°11)

Réduction Des

Risques

« Limiter les prises de risques dans leur addiction. Que tout ce qui est substitution ce soit travaillé avec eux dans de bonnes conditions » (n°8)

Proposer un

soutien

« prendre soin de soin etc, peut-être que sur un autre biais, peut-être qui va être sous forme d'ateliers, ou sous forme d'animations euh...enfin hein, où on va...peut-être qui ne seront pas forcément ... enfin, où il peut y avoir des échanges peut-être avec d'autres personnes, sous forme de petits groupes » (n°16)

« Un soutien, oui voilà, oui c'est ça, mais la base » (n°9)

Attentes

Auprès des

jeunes

Principes

Ouvrir à autre chose

« Après c'est, qu'est-ce qu'on propose ailleurs, ha ben c'est des trucs qui vont me détruire, mais en même temps, il y aurait d'autres propositions, je pense qu'ils iraient » (n°1)

« Et comment arriver à en faire sortir, je pense que cela reste pareil, dans toutes les drogues euh, le problème de comment je peux arriver à ... à l'intéresser à autre chose que ça » (n°3)

« En capacité de donnés des expériences à vivre » (n°8)

« que les vieux leur donne envie de voir autre chose que les addictions, la société de consommation ... qu'il y a autre chose dans la vie» (n°22b)

Encadrer la pratique

des écrans

«Je pense que vraiment quand on veut jouer aux jeux vidéo comme ça, il faut avoir un contrôle et expliquer les choses » (n°3) « avant d'aller sur facebook, en discuter, expliquer les choses » (n°3)

« prévoir un système qui puisse garantir la sécurité des choses, que des petits de 6 ans, 7-8 ans, ne se retrouvent pas sur des sites pornographiques ou autre quoi, que ce soit bloqué » (n°5)

Formes

Aller vers

collectif

« Ouais les stands, je trouve ça bien » (n°7)

« pour être en contact avec les jeunes, la forme du groupe c'est bien. enfin l'informel en fait » (n°21)

« l'intervention de... d'associations de... hein voila hein, les forums santé les les les comment... les stands, les... dans les fêtes l'intervention de Tremplin dans les... au niveau des fêtes je trouve ça génial » (n°17)

Éducation par les pairs

« il y avait l'éducation par les pairs aussi. Je sais que ça marche » (n°21)

« avec un système avec des pairs, d'actions un peu citoyennes, tutorat, un peu des ...sur de la prév, sur..., faire en sorte que... se saisir de choses comme ça » (n°20)

Camion info

« c'est une présence à l'extérieure, pas forcément dans les locaux mais type un camion, quelque chose qui soit à leur

disponibilité, mais pas forcément dans l'enceinte, voilà dans la cour comme le camion du don du sang, voilà ponctuellement oui je pense que ça peut être bénéfique »

Affichage

« aussi de faire en sorte que cette thématique elle soit apparente, par le biais de brochures, par le biais d'affichage » (n°18)

« Se sentir concerné directement, donc pour se sentir concerné je pense qui faut que ça joue directement sur l'affect, sinon, sinon on bouge pas vraiment hein. Et je pense que même, ouais, les médias peuvent jouer sur l'affect » (n°14)

Lieux d'accueil, de réduction des risques

« Qu'il y ait des lieux comme ça, où la mise à flot ça se passe dans de bonnes conditions » (n°8)

« « peut-être développer les lieux d'accueil aussi c'est-à-dire comme Tremplin, peut-être les développer. Déjà y faudrait que les jeunes aient le temps de se rendre... » (n°9)

Intégrer au programme scolaire

« Il faudrait au lycée qu'ils aient un petit créneau quoi. » (n°7) « passer un diplôme de prévention » (n°9)

Activités sociales et

culturelles

« du rafting, de l'escalade » (n°22b)

« je pense à ces jeunes garçon qui ont besoin de bouger, faut que ce soit intéressant, faut que ça bouge un peu, c'est pour remplacer les manettes de l'ordinateur » (n°22a)

« les adultes, sachant qu'ils sont en quête de sensations etc etc, peuvent se mobilier auprès des parents, faire un travail, si c'est légalisé on peut traiter la question autrement; ok en quête de sensation: parapente! »

« pas plus d'accompagnement à l'emploi ou j'sais pas moi d'activités sociales et culturelles dans un quartier » (n°12)

Attentes

Auprès des

jeunes

Formes

Adaptées

« Des lieux qui sont adaptés à la réalité » (n°8)

« qui corresponde à un public, celle là je la trouve sympa, un petit peu jeune, mais il y a des trucs qui font un peu flipper, ou des trucs qui fond peur » (n°18)

« un moment sans rendez vous, euh...voilà, qui je pense pourra ...pourra répondre aussi à certains besoins euh voilà, de

certaines personnes qui pour la première fois auraient du mal à ... à prendre un rendez vous, » (n°16)

Artistique/ludique

« là ça avait bien marché parce que c'était sous forme de jeu » (n°5)

« c'est sous un autre aspect, c'est un peu ludique, c'est collectif, on peut se cacher derrière les autres.... voilà, je pense que ça a un gros intérêt aussi mais sur pas mal de sujet, pas que sur l'addiction, sur pas mal de trucs seraient intéressants. De petits débats comme ça!!! .... » (n°7)

« Je sais pas moi, de création artistique, de, de pouvoir, ....voilà, penser autrement. » (n°8)

Concret, sortir du

virtuel

« Du théâtre, des choses... autour de la relation à l'autre, pas derrière un écran » (n°1)

« enfin, je sais pas, les emmener dans une prison, leur faire voir, demander à certains jeunes qui sont en prison, pourquoi ils sont là dedans, peut-être ça les ferait plus réfléchir, vraiment les mettre devant, devant du concret quoi, c'est ça, parce qu'ils se rendent pas compte. Pour eux, c'est cool, c'est comme à la télé quoi » (n°5)

Outils

Cours d'estime de

soi

« En prévention primaire, le principal, c'est l'estime de soi » (n°13)

« On s'aperçoit que tous vont être confrontés à l'offre et la différence entre celui qui va y aller et pas y rester, c'est l'estime de soi.. c'est-à-dire qu'est-ce qui fait qu'un enfant, à l'intérieur est suffisamment construit pour pouvoir dire non au groupe, pour pouvoir être clair avec sa réponse » (n°13)

Théatre forum/ psychodrame/ photolanguage

« du photo langage et on y va, on écrit, on parle, on est vivant. » (n°1) « par exemple avec le psychodrame » (n°22a)

« le théâtre forum » (n°17)

Mixer les types de

jeunes

« Même, nous on a des jeunes qu'on a sauvés en les mettant en lien avec des plus petits parce que du coup, ils se sont placés, ils ont retrouvé une place » (n°1)

« des jeunes qui sont déjà dans cette difficulté là. Pourquoi ne pas leur faire rencontrer des jeunes qui n'y sont pas » (n°1)

« nous on avait fait se rencontrer des vieux et des jeunes, au CFA, des plus vieux qui expliquaient au jeunes en quoi ça les emmerdait d'être addicts, parce qu'ils avaient des trous de mémoire, qu'ils pouvaient pas dormir sans leur pétard... » (n°22b)

« des jeunes comme ça, je me dis, des fois, ce serait bien aussi, de pouvoir naviguer, en fonction des activités, que ça les amène à rencontrer des jeunes qui fonctionnement peut-être un peu différemment. Qu'il y ait un peu une mixité » (n°22a)

Vécu d'un addict

« si on entend pas ce que dit quelqu'un qui est en plein dans l'addiction, ben on peut pas en parler et on sait pas » (n°1)

« , je sais pas, quelqu'un qui a été alcoolique dans sa vie... ou qui s'en est sorti... mais bon trouver la bonne personne » (n°5)

Besoins primaires

Santé physique

« Ça c'est le premier lieu, ... Manger, dormir, ça c'est la base quoi » (n°8)

« le nombre de jeunes qui ont des problèmes de vue, d'audition, donc voilà je pense que y'a la santé au sens large du terme qui est pas suffisamment prise en compte » (n°20)

Mise à l'abri

« La demande de mise à l'abri, celle ci, elle doit être, on doit être en capacité d'y répondre d'une manière, ... Rapide » (n°8)

Attentes

Auprès des Politiques

Donner la parole à ceux qui st

dedans

« il faut donner la parole à ceux qui sont dedans, » (n°1)

« je pense que les gens qui sont un peu en haut y devraient, y devraient interroger un peu plus les gens de terrain, y devraient être, quand y font des groupes de travail y devraient inviter un peu des gens du terrain, pas que des gens qui ont des fonctions on va dire plus administratives. Et ça c'est pas demain [rire] je pense » (n°9)

« faire des groupes d'échange avec les jeunes » ( n°22a)

Moins d'hypocrisie

« je vais pas faire le grand discours sur l'hypocrisie de la société, mais je trouve que l'on est tellement hypocrite par rapport, en tout cas, à l'alcool, la cigarette, voilà qui est légalisé. Je dis pas d'ailleurs, je n'ai pas tranché s'il faut légaliser ou pas le cannabis tout ça, je n'ai pas tranché » (n°7)

« enfin l'addiction à la consommation clairement c'est pas culturel, c'est pas naturel, c'est un truc qui est créé, ouais c'est un mécanisme économique pour moi, si tu laisses un produit en vente, tu crées de l'addiction, voilà !» (n°12)

« qu'il n'y ait plus d'hypocrisie et de doubles discours » (n°12)

Moyens

moyens

« Et une confidentialité aussi, pour avoir un bureau tranquille.» (n°7)

« si on débloque des moyens budgétaires pour développer ça, » (n°9)

« des locaux, des locaux, j'me suis attraper une pneumopathie parce que j'ai pas de chauffage dans le bureau où je suis le lundi, donc que (rires) c'est ouais c'est des trucs tout bête mais voilà, des ordinateurs, un téléphone, le minimum pour travailler quoi, on en est là, voilà » (n°11)

« c'est compliqué d'être jeune sur Aix, tout est très cher » (n°22a)

Temps/ régularité

« Manque de pots, des équipes ben il y en a de moins en moins, elles sont pas pérennes, elles sont pas stables » (n°1) « Tout le travail qui peut-être fait n'a rien à voir quand on est là depuis longtemps, sur la connaissance du terrain que l'on a, l'histoire du terrain qu'on connait, le lien avec les gens qui existent, la confiance qui a pu se mettre en place » (n°1)

« on aimerait développer quelque chose mais c'est une organisation, on n'a pas trouvé encore comment s'organiser » (n°3)

« du fait que les animateurs changent souvent aussi, enfin moi je vois ça fait plus longtemps et certains viennent me voir, pour parler » (n°5)

« en parler mais régulièrement quoi, mais il ne suffit pas de dire une fois. » (n°7)

« Donc ça veut dire qui y'a pas de temps pour communiquer, pour vraiment discuter avec les jeunes et y en a de moins en moins, y en a de moins en moins, parce que moi ça fait douze ans, treize ans bientôt que je suis ici et avant entre midi et deux y avait beaucoup plus de temps libre pour les jeunes, on a eu fait beaucoup de choses, beaucoup de choses » (n°9)

Visibilité et
accessibilité des
informations

« Donc de se faire connaître c'est aussi important ! » (n°11) « qu'ils sachent aussi où s'orienter et qui rencontrer. » (n°11) « un service mairie » (n°20)

« Oui, faire un peu de lobbying auprès des établissements » (n°13)

Attentes

Auprès des

Modifier l'organisation de

« . Parce qu'on nous dit que l'élève normalement là faut qui devienne citoyen et compagnie mais je veux dire je me demande

politique

l'éducation nationale

comment. Donc si y a pas la famille, c'est pour ça que je reviens à la famille, dans la mesure où à l'école on leur demande qu'une chose c'est d'avoir de bonnes notes, » (n°9)

 
 

« Moins de pression scol, euh, sur leur scolarité oui. » (n°9)

 
 

« par exemple là, avec les nouvelles réformes, ils vont supprimer les stages pour les jeunes de 14 ans. Et c'est ne pas prendre en
compte les jeunes que d'imaginer que c'est pas bon pour eux de les envoyer en stage et qu'il faut qu'ils tiennent jusqu'à la 3e ».

 
 

(n°22a)

 
 

« De souplesse dans les dans les échanges, dans les entrées de partenaires,... dans les, dans les établissements scolaires, dans les... surtout dans les établissements scolaires hein. C'est bien beau de faire passer le, le code de la route... enfin donner des tas de diplômes mais bon un diplôme de prévention à certaines choses ce serait aussi intéressant j'trouve. » (n°17)

 
 

« C'est au niveau du ministère de l'éducation nationale que ça se passe. C'est-à-dire la prévention c'est pas leur intérêt quoi, c'est pas leur priorité on va dire voilà. » (n°9)

Auprès de

Place des jeunes

« Vraiment demander, oui plus sur la qualité, sur la qualité et essayer de comprendre ce que pensent les jeunes, ce que...

la société

 

voilà... » (n°9)

 
 

« Moins stigmatisés, y se sentent moins dévalorisés et en échec, voilà » (n°9)

 
 

« Oui parce que ça voudrait dire qu'on s'occupe vraiment des jeunes et je pense qui y'a beaucoup à faire hein. Je pense qu'on s'occupe pas des jeunes moi. Je pense qui sont un peu, on s'occupe pas trop d'eux. » (n°9)

 
 

« faire confiance aux jeunes un peu », (n°22b)

 
 

« que les jeunes soient pris en compte, pas seulement les addictions » (n°22a) « sortir de l'étiquette addiction, pour aller sur autre chose» (n°22b)

 
 

« qu'on parle des jeunes, pas forcément les conduites addictives » (n°22a)

 
 

« Leur donner une vision moins négative d'eux même » (n°22a)

 
 

« Arrêter de vouloir faire rentrer tout le monde dans la norme » (n°21)

 
 

« , où y'a cette notion d'interdit qui du coup est automatiquement liée, dans la tète des gens, à la punition quoi » (n°16)

 

Législation à modifier

« , ...ça ne devrait pas rentrer dans un cadre de répression dans la société. » (n°16)

 
 

« je ne ...moi je ne pense pas qu'il doit être considéré comme un délinquant. Ce que fait la loi actuellement, enfin, avec la loi de

 
 

70, ou ...tout usager ... de drogues illicites, est de fait,...euh... ben, considéré comme quelqu'un qui a transgressé la loi, donc, ...voilà. Donc y'a ce traitement du côté délinquance » (n°16)

 
 

« donc vraiment si il y avait quelque chose qui arrêtait cette loi obsolète et qu'on réfléchissait sereinement de la même manière que je propose qu'on réfléchisse sereinement dans l'établissement, réfléchir sereinement au niveau société à qu'est ce qu'on peut faire de cette question » (n°13)

 
 

« la question est plus de l'ordre du risque encouru par le fait que ce soit illégal, on s'inquiète d'abord de ce biais là, plutôt que finalement du côté de la santé globale » (n°13)

 
 

« La loi, quand on est dans une consommation qui est aussi générale, euh quotidienne, visible, banalisée,... comme on allume un clope, les gamins allument des joints... c'est que la loi elle est obsolète, quand on la piétine comme ça » (n°13)

Attentes : Accompagnement Insertion

activités socio-

culturelles

pour jeunes

Politique, économique, social

Culture cité

marginalisation

Paix sociale

Histoire de vie

culture

Problématiques sociales

Usage

Cadre de vie

famille

Manque

Aix Festif Friqué Paraître

Addiction à la
consommation

État de la

personne (dépression)

Usage festif Inséré

socialement

physiologie

Addiction =

Est plus mentale que physique (sauf pour héroïne)

Pas « image de drogué »

Nécessité d'accompagne ment, d'aide

Dur de s'en sortir

Hallucinatoire +++

(héroïne)

Folie

Parler Orienter Faire venir

Drogues= dures (le

chimique : cocaïne, extasie, amphétamine ; l'hallucinatoire : MDMA , LSD, champignons,

sauge mexicaine ? folie ) vs douces (alcool, haschisch, le tabac)

Affectives= comportement de besoin

Savoir qui fait quoi

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle