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Le développement de la force explosive des membres inférieurs au rugby à  XV

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par Anthony SCHMITZ
Université de Poitiers - Master staps préparation physique et réathlétisation 2011
  

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SYNTHESE

A. Analyse de la tâche du rugby

I. Définitions

Le rugby est un « sport collectif de combat » dans la définition donnée par Villepreux et coll. (2007). En effet, le rugby se caractérise par un affrontement collectif régulé par des règles. Cette définition est plutôt une définition de terrain. C'est pourtant une des définitions qui correspond le mieux aux exigences du rugby.

II. Évolution morphologique des joueurs

Les statistiques nous montrent que les exigences de jeu du rugby moderne sont bien différentes du rugby d' il y a 30 ans (Maso et coll., 1999). Maso et coll. vérifient cela en comparant les caractéristiques anthropométriques et morphologiques des joueurs en 1988, avec les caractéristiques anthropométriques et morphologiques des joueurs en 1998, soit 10 ans plus tard. Il s'intéresse également à savoir si ces caractéristiques ont une influence sur la performance dans ce sport. L'étude qu'ils mettent en place trois ans plus tard confirmera leur hypothèse (Maso et coll., 2002). La première chose qui est étudiée par les auteurs est l'évolution de la masse au cours de ces 10 années. Maso et coll. (1999) observent une augmentation linéaire de la masse corporelle des joueurs indépendamment du poste occupé (en moyenne +7%). La deuxième chose qui est étudiée est l'évolution de la taille des joueurs entre 1988 et 1998. Les résultats présentés dans cette étude nous montrent que l'augmentation de la masse corporelle (+7%) est directement corrélée à l'augmentation de la taille des joueurs (+2,5%). Maso et coll. (2002) démontrent bien que les qualités morphologiques et anthropométriques du rugby actuel ne cessent d'augmenter et ils expliquent cela par le fait que les présélections rugbystiques se font d'avantage sur les attributs physiques que sur les qualités techniques. La masse corporelle se décompose en deux parties: la masse grasse et la masse maigre. La masse grasse chez les avants (16,9%) est significativement plus importante que chez les arrières (12,8%) (Maso et coll., 2002). Les indices de taille et de masse maigre apparaissent donc comme des facteurs déterminants de la performance dans le rugby de haut-niveau. Effectivement, plus ces indices de taille et de masse maigre seront importants, plus le joueur semble prédisposé à être performant dans des situations telles que sauter pour attraper le ballon en l'air, courir le plus vite possible, sauter en touche ou encore pousser en mêlée.

III. Exigences physiologiques nécessaires à la pratique du rugby

Les exigences physiologiques du rugby moderne ont également subi une évolution du fait que les efforts mesurés pendant les matchs ont également évolués. En effet, le rugby moderne, majoritairement du à la médiatisation, est devenu un jeu de mouvements et d'enchaînements (Maso et coll., 2002). Pour optimiser ce type de jeu, les auteurs affirment que l'augmentation de la masse maigre est un objectif prioritaire à prendre en compte dans la

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préparation physique du rugbyman. Maso et coll. (2002) observent que le nombre d'enchaînements a diminué de presque 50% (135 en 20 minutes de jeu dans les années 70 contre 62 en 35minutes de jeu dans les années 2000) alors que la durée de ceux-ci s'est multipliée par trois en près de trente ans (évoluée de 10 secondes à 35 secondes actuellement). Cela est en accord avec les analyses de Cometti (2007). Celui-ci dénombre un très grand pourcentage de temps de récupération entre les actions (86,6%), ce qui explique l'investissement au niveau musculaire demandé lors de ces efforts. Villepreux et coll. (2007) confirment aussi cette évolution concernant les exigences physiques du rugby moderne en affirmant que la durée des séquences de jeu durent en moyenne plus de quarante secondes actuellement. Hot et coll. (2004) se sont aussi intéressés aux exigences physiques et physiologiques qui sont requises pour le rugby moderne. Ils déterminent l'effort du rugby comme une succession d'actions brèves mais très intenses, comme le montre la fréquence cardiaque mesurée sur des rugbymans lors d'un match (175 bts/min pour les avants et 150 bts/minutes pour les arrières). Releave et coll. (2008) démontrent aussi, par le biais d'analyses statistiques, que les efforts au rugby sont de type explosif intermittent avec un temps de travail court (entre 5 et 15 secondes) et une durée de récupération longue (environ 40 secondes) dont le ratio moyen entre ces deux valeurs est d'environ 1/1,8. On retrouve ce type de travail dans les phases de lutte, de sprint, de soutien, de placage, etc. Les métabolismes anaérobies sont donc fortement sollicités pour des actions de type explosive (Girardi, 2002).

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon