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Le développement de la force explosive des membres inférieurs au rugby à  XV

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par Anthony SCHMITZ
Université de Poitiers - Master staps préparation physique et réathlétisation 2011
  

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3.La typologie des fibres musculaires

Il existe trois types de fibres reconnues qui sont les fibres de type I, les fibres de type IIa et les fibres de type IIb ou IIx. Ces dernières sont des fibres dites « rapides » car elles sont majoritairement utilisées pour des efforts de courte durée et/ou d'intensité élevée (Miller et coll., 1997). De plus, les isoformes de chaînes lourdes de myosine que l'on peut trouver majoritairement dans les fibres de type II sont des isoformes de type MLC3f. Le but serait alors de pouvoir associer autant que possible les isoformes de chaines lourdes de myosine de type II (MHCII) avec des isoformes de chaînes légères de type MLC3f (Goubel et Lensel-Corbeil, 2003). Pour favoriser l'expression des fibres de type II, les procédés à charges maximales sont un excellent moyen car ils permettent une hypertrophie de ce type de fibres, bien qu'inévitablement ces procédés agissent aussi

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sur la taille des fibres de type I (principe d'utilisation des fibres musculaires d'Henneman) (Miller et coll., 1997). Ceux-ci nous disent également que les procédés à puissance maximale, c'est-à-dire lorsque la vitesse et la force sont optimales, favorisent également le développement des fibres de type II. Ils expliquent ce phénomène par le fait que la force générée par le système neuromusculaire dépasse presque immédiatement les forces externes résistantes, ce qui a pour effet d'augmenter la vitesse d'exécution du mouvement. Miller (2006) explique aussi que plus la vitesse de raccourcissement du muscle est élevée, plus le nombre de fibres II recruté sera important. Aagaard et Andersen (1998) confirment cette hypothèse. Liu et coll. (2003) sont également en accord avec ces résultats puisqu'ils considèrent qu'un entrainement visant le développement de la force maximale induit une transformation des MCH IIb vers les MHC IIa.

Principes fondamentaux pour favoriser l'expression des fibres IIb

Les auteurs nous montrent que pour augmenter l'utilisation des fibres de type IIb par notre corps, il est préférable d'utiliser des charges dites légères (entre 30 et 50% du 1RM) (Miller, 1997). En effet, cette charge légère permettra au sujet de développer une vitesse d'exécution beaucoup plus importante que s'il devait soulever une charge lourde (courbe charge-vitesse ou force-vitesse). Les fibres IIb étant utilisées majoritairement pour les mouvements rapides et intenses, nous pouvons considérer que c'est ce type de sollicitations qui permettra de développer au mieux cette qualité. Les procédés à vitesse maximale sont donc recommandés.

4. La raideur de la Composante Elastique Série (CES)

Il est également possible de s'intéresser au développement de la raideur du muscle dans le but d'augmenter l'explosivité de celui-ci. En effet, un muscle plus raide provoque une amélioration de l'explosivité par une augmentation de la rigidité de la composante élastique série (CES) (Millet et Le Gallais, 2007). Ces deux auteurs nous disent que l'augmentation de la raideur de la CES aurait pour effet d'optimiser la transmission d'une force et de restituer plus rapidement l'énergie potentielle emmagasiner lors du cycle étirement-raccourcissement d'un muscle. La raideur musculaire peut se traduire en terme de rapport entre la force maximale appliquée sur un ressort (ici la CES) et la compression maximale de celui-ci (Millet et Le Gallais, 2007). Cette raideur aura pour incidence de diminuer la durée entre le cycle étirement et le cycle de raccourcissement du muscle, comme le démontre très bien le modèle de Hill (Millet et Le Gallais, 2007). La composante élastique série est divisée en deux parties d'après le modèle de Shorten, une active qui serait localisée au niveau des ponts d'union acto-myosine, l'autre passive qui correspond à la CES du modèle de Hill (Goubel et Lensel-Corbeil, 2003). La partie qui nous intéresse le plus ici est la partie passive. En effet, cette composante se retrouve majoritairement dans les tendons des muscles et de ce fait, pour diminuer le temps de la phase de montée de force, il faut chercher à la rendre la plus raide possible (Goubel et Lensel-Corbeil, 2003). Bojsen-Moller et coll. (2005), ont pu montrer que la CES et plus

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précisément le complexe aponévrose-tendon qui la compose est un déterminant de la performance en saut, équivalent à la production d'une impulsion.

Principes fondamentaux pour augmenter la raideur de la CES

Il s'agira dans ce cas de privilégier les méthodes mettant en jeu le cycle étirement-raccourcissement du muscle. La méthode la plus utilisée est la méthode pliométrique proposée entre autres par Cometti (2001). Miller et coll. (1997) sont en accord avec les propos de cet auteur et préconisent également l'utilisation de cette méthode pour le développement de la raideur de la CES ou encore la méthode stato-dynamique qui permet également de solliciter la CES par la mise en tension préalable au renvoi.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams