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Croissance démographique et développement en Afrique subsaharienne

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par Yannick ZAMBO ZAMBO
Université Paris Dauphine - Master2 Assurance 2012
  

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II.2- Les interactions entre les éléments du système

Nous allons nous atteler à présenter comment les éléments du système peuvent théoriquement interagirent entre eux. Il s'agira des interactions entre les éléments des deux sous-systèmes « démographie » et  « développement » pris deux à deux d'une part, et s'il y a lieu de possibles interactions entre deux éléments d'un même sous-système.

D'une manière globale, nous aborderons les probables incidences du développement sur la croissance démographique. Ensuite, nous traiterons de celles de la croissance démographique sur le développement dans le cadre de système qui tranche avec l'approche manichéenne des pro et anti malthusiens.

Mais, le thème de notre travail portant sur la croissance démographique, nous ferons d'abord une analyse des plus approfondies sur la variable qui est généralement reconnue comme conditionnant le plus l'évolution numérique de la population : la fécondité.

II.2.1- Théories sur la fécondité

Ces théories portent essentiellement sur la demande d'enfants des ménages c'est-à-dire les facteurs qui fondent le choix du nombre d'enfants des couples. Quatre sont généralement évoquées :

II.2.1.1- La théorie de l'offre et de la demande dans l'économie domestique

L'un des pionniers de cette théorie est l'économiste américain Becker en 1976. Cette théorie stipule que le choix du nombre d'enfant est le résultat de la rationalité économique des ménages. En effet, ce choix est la résultante d'un arbitrage que chaque ménage fait entre les coûts (éducation, santé, temps dépensé avec eux, etc.) induit par la naissance des enfants et les bénéfices escomptés (aide aux travaux domestiques, soutiens financiers et matériel notamment lors de la retraite, affection réciproque, avantages accordés dans certains pays proportionnellement au nombre d'enfants à charge, etc.).

II.2.1.2- La théorie culturaliste

Cette approche conteste la précédente car pour ses tenants (Bernard Berelson 1966, John Cleland 1987), il y a eu par le passé un mouvement général de baisses de fécondité dans des régions du monde (Europe entre 1880 et 1930) dont les statuts économiques étaient différents. Pour eux, l'évolution de la fécondité à travers la demande d'enfants est surtout due à « la transformation du contexte culturel et normatif des choix reproductifs avec la production de nouveaux idéaux et de nouvelles perceptions, aspirations et connaissances »21(*). Cette thèse souligne implicitement le rôle de la modernisation des pensées dans le choix du nombre d'enfants et par extension celui de l'universalisation progressive des facteurs de choix y afférents.

* 21 (Patrice Vimard et RaimiFassassi, L'Afrique face à ses défis démographique, page 197, coédition AFD, CEPED, KARTHALA, 2007)

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