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La notion de beauté féminine et son impact à  travers la publicité

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par Elsa SAHUC
Université de Nice Sophia Antipolis IAE - Master II Communication organisationnelle 2010
  

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Chapitre I : L'évolution de la conception de « beauté féminine » à travers les siècles et les cultures.

Introduction

L'évolution des canons de beauté : un état des lieux

En peinture par exemple, un «canon esthétique» désigne une règle de représentation permettant d'obtenir une grâce harmonieuse des formes représentées.

On désigne alors par canon de beauté les normes ayant cours à une certaine époque concernant ce qui est considéré comme beau, et ce qui ne l'est pas. Ces normes évoluent, et ce qui était considéré comme beau il y a un siècle, ne le sera plus forcément aujourd'hui. Les canons de beauté suivent l'évolution de la mode et des techniques (techniques de maquillage, coiffure, habillement, mais aussi techniques de représentation de l'image, en peinture par exemple, et plus tard du traitement numérisé de l'image).

Comme les anthropologues l'observent : « La silhouette féminine évolue à un rythme régulier où se succèdent d'une manière cyclique trois formes de base : la tournure, le fourreau et la cloche. »1

Changement des codes, déplacement du regard, mutation du discours sur la beauté - à travers notre culture et nos moeurs : l'allure, la contenance, la forme, le profil, reflètent au fil des siècles un éventail immense de l'image de la femme que l'on veut communiquer.

1 Nathalie Bailleux et Bruno Remaury, Modes et vêtements, 1995, Éditions Gallimard.

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I.1. La Préhistoire

À cette époque lointaine, les critères de beauté sont basiques : la fécondité, la beauté comme synonyme de survie.

Deux Vénus datant du Paléolithique (environ 24 000 avant J.C.) ont été découvertes en Europe. Sculptées dans l'ivoire, l'os ou la pierre, ces statuettes constituent les premières représentations de la femme.

Elles ont de nombreux points communs : des silhouettes courtes, le visage souvent sans traits, les seins, le ventre, les fesses et les cuisses surdimensionnés. À l'inverse, les mains, pieds, membres supérieurs et les jambes sont plus négligés. La fonction exacte de ces Vénus n'est pas vraiment connue, on peut supposer qu'elle étaient utilisées comme décoration ou objets de parure car certaines présentent un trou de suspension. D'autres ont été trouvées dans un contexte rituel. « L'aspect des Vénus pourrait laisser penser qu'il s'agirait d'idoles de la fécondité et de symboles de la fertilité : beauté et survie sont étroitement associées dans les premières représentations de l'idéal féminin ». 2

Venus de Willendorf, découverte en Autriche, datant de 24 000-22 000 av JC

2 Henri Delporte, 1993, L'image de la femme dans l'art préhistorique, Éd. Picard

 

Statue de Ahmes-Nefertari

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