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Le " retour forcé " des roumains en Roumanie, depuis 2007

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par Audrey Guitton
Université de Poitiers - Master migrations internationales 2011
  

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c) Recherche bibliographique

Pour cette étude, je me suis tout d'abord intéressée à un contexte précis, le « retour forcé » des Roumains, en Roumanie. C'est en fonction de ce contexte que j'ai pu définir le cadre conceptuel dans lequel je me suis située.

Au fil des entretiens que j'ai eu l'occasion de réaliser, de nouvelles thématiques sont apparues. Pour les analyser, je n'ai cessé d'enrichir le cadre conceptuel. À cet égard, Dan Oprescu Zenda m'a beaucoup apporté : il m'a communiqué divers documents bibliographiques, ainsi que le fruit de ses propres recherches. L'article : « Another decade, another inclusion... (A few words on the decade of Roma's inclusion; a personal perspective from Rumania). »48 s'est révélé particulièrement pertinent, au regard des informations que j'ai collectées. Dans cet article, l'auteur démontre que dans le domaine de l'action sociale, destinée aux Roms, deux théories dominent : « the social inclusion theory (SIT) » et « the racial discrimination theory (RDT) ».

Les théories de l'inclusion sociale (SIT) remontent au XVIIIe siècle. Selon elles, les Roms sont des être humains « incivilisés », qui peuvent être « domestiqués » et transformés en « êtres-humains à part entière », au moyen de différentes techniques. Il est possible de « capturer » les nomades et de les forcer à se sédentariser. Il est ainsi nécessaire de leur fournir des logements, de nouveaux vêtements, des papiers d'identité, parfois même des noms. D'une manière générale, l'éducation est considérée comme un élément clé des théories de l'inclusion sociale. Pour qu'elles

48 Oprescu Zenda D., « Another decade, another inclusion... (A few words on the decade of Roma's inclusion; a personal perspective from Rumania) », Studia Univertatis Barbes-Bolyai, Bucarest, 2007, p. 79-90.

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aient un impact, il est nécessaire que les organisations porteuses de ces projets coopèrent avec les autorités, qu'elles soient locales ou centrales. L'auteur explique que trop souvent, les ONG roumaines partisanes des SIT ne sont que des compagnies commerciales, à peine déguisées en ONG. Parfois, ces structures peuvent se retrouver en opposition avec des ONG plus critiques vis-à-vis des autorités.

Les ONG plus critiques se sont souvent spécialisées dans la publication de rapports, dénonçant les discriminations raciales. Romani Criss en est un exemple intéressant. Lors de la création de cette ONG Rom, son but était « l'intervention sociale et le développement communautaire ». Cette organisation s'est récemment spécialisée dans la lutte contre les discriminations, sous l'influence du European Roma Rights Center (ERRC). Les militants pour les droits des Roms les plus radicaux sont des partisans des théories de la discrimination raciale (RDT). L'origine de ces théories vient du Bon sauvage, de Jean-Jacques Rousseau. Selon cette conception les Roms ne sont pas corrompus pas notre civilisation décadente. Ainsi, s'ils ne sont pas pleinement intégrés, dans nos sociétés occidentales, la faute en revient aux discriminations qu'ils subissent, et non à leur mode de vie.

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