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Problématique du crédit au secteur privé face au défis de la croissance économique en Centrafrique

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par André BONDA
Université de Bangui - Maitrise en science économique 2009
  

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2.2.2. Contribution des secteurs réels dans le PIB

Tableau n° 9 : La production intérieure de 1995 à 2005 des principaux secteurs d'activités (en milliard de FCFA, aux prix courants).

 

1995

2000

2003

2004

2005

Secteur primaire

246

341

387

402

423

- Culture vivrière

154

174

214

220

230

- Elevage, chasse

50

71

84

88

91

- Pêche

24

34

40

42

43

- Sylviculture, foret

18

62

49

52

59

Secteur secondaire

112

102

79

82

104

- Mines

23

25

17

19

29

- Industries manufacturières

55

45

40

42

45

- Energie et eau

4

5

5

5

5

- construction

30

27

17

16

25

Secteur tertiaire

164

204

203

202

227

- Commerce, transports et

80

94

105

107

114

télécommunications

25

35

36

36

40

- Autres services marchands

59

75

62

59

73

- Services administrations

 
 
 
 
 

- PIB aux coûts des facteurs

522

647

669

686

754

- Impôts+taxes-subventions

35

40

31

35

42

PIB aux prix du marché

557

687

700

721

796

Source : Ministère du plan.

45 Rapport national sur le développement humain PNUD 2008.

36

Le recul du secteur primaire, au profit du secteur tertiaire, observé ces dernières années, s'est poursuivi en 2009. Malgré cette tendance, l'économie centrafricaine reste dominée par le secteur primaire qui a représenté 50,2% du PIB en 2009. Les principales activité du secteur primaire sont : l'agriculture vivrière (28,3% du PIB) et l'élevage (12,7% du PIB). Le secteur tertiaire (31,17% du PIB) comporte pour l'essentiel le commerce (12,2% du PIB), alors que les industries manufacturières et la construction forment l'essentiel du secteur.

Graphique n° 4: Evolution des différents secteurs en 2009.

Agriculture

Construction Industriel M Services G Energie et E

Transport et T Autres S Agriculture

Construction

Autres Services

Industriel

Manufacturière

Télécommunication

Services

Gouvernementaux

Energie et Eau

Source : Nous même à partir des données du Ministère du Plan (ICASEES).

Transport et

En 2009, la croissance économique (2 %) a été essentiellement soutenue par la consolidation de la production vivrière, le dynamisme des industries manufacturières et la construction, et des services marchands commerce et télécommunication notamment. Ces trois sous-secteurs ont contribué à la croissance du PIB réel à hauteur de 2,5 points. Les cultures d'exportation (café et coton) ont connu une importante progression en 2009 (13,5 %), mais leur contribution à la croissance reste marginale à cause de leur faible poids dans le PIB. En revanche, la forte contraction de la sylviculture (-33,3 %) et de l'extraction minière (-24,9 %) a occasionné une perte de 2,1 points de croissance, même si ces deux sous secteurs représentent moins de 5 % du PIB. Le recul des industries manufacturières (-3 %) a également eu un impact négatif sur la croissance.

Au cours de la campagne agricole 2009/2010, les productions vivrières ont atteint 1 124 600 tonnes, soit une hausse de 3 % par rapport à la compagne 2010/2011, elles devraient encore progresser de 2,5 %. Les principales cultures vivrières sont : le manioc (l'aliment de base) avec 55,1 % du total 2009/2010, l'arachide (15,1 %) et le maïs (13,4 %). Les meilleures performances des cultures

37

vivrières et de l'élevage en 2009 sont dues à une bonne pluviosité au rétablissement de la sécurité publique dans certaines zones de production et à la fourniture adéquate de semences et d'autres intrants aux producteurs.

Les deux principales cultures d'exploitation, le coton et le café, ont connu une évolution similaire caractérisée par une augmentation des volumes de production et d'exploitation, un maintien des prix aux producteurs et une baisse des prix à l'exportation. Ainsi, la production de coton graine a augmenté de 20 % durant la campagne 2008/2009. Le volume des exportations de coton fibre a augmenté de 28,4 % tandis que le prix à l'exportation a baissé de 10,8% en 2009, ce qui a entraîné au final une augmentation de la valeur des exportations de 14,5 %.

Le secteur forestier et minier a souffert de la persistance de la crise qui affecte le marché international de bois et des diamants depuis 2008. La production de grumes a chuté de 30 %, tout comme la production des sciages et contreplaqués qui a baissé de 26 %. La production de diamants a également baissé avec la suspension de la société GEM Diamant, qui devait commencer à produire en 2009 et le retrait des agréments officiels de huit (8) bureaux d'achats de diamant sur onze (11) et de certains collecteurs.

La contribution des industries manufacturières et de construction à la croissance s'est renforcée en 2009, en deçà toutefois des prévisions initiales en raison de la révision à la baisse des investissements publics et privés, notamment du report de la construction de l'usine d'Areva et des travaux de la route Bouar-Garoua-Boulai, qui devraient finalement démarrer en 2010. Les industries manufacturières en recul en 2009 ont légèrement obéré la croissance du PIB réel tandis que le secteur énergétique y contribuait à la marge.

Nous allons voir maintenant la distribution du crédit au secteur privé.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci