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Médias et gestion des crises dans la région de l'extrême- nord du Cameroun: cas de l'épidémie de choléra dans le département du Mayo- Tsanaga

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par Grégoire DJARMAILA
Université de Maroua Cameroun - Master professionnel en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur facilitateur de développement  2011
  

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Organisation de la communication autour de l'épidémie

Les résultats de nos enquêtes de terrain confirment l'existence d'une cellule de crise pour gérer l'épidémie de cholera. Il s'agit en l'occurrence du comité régional de lutte contre le cholera. Ce comité présidé par le Gouverneur de la Région de l'Extrême-Nord est une émanation du comité national de lutte contre le cholera. Le comité a pour rôle de coordonner toutes les actions visant à lutter contre l'épidémie. Dans cette optique, la communication représente 80% de ces actions. Mais il s'agit en pareille circonstance d'une communication de crise qui obéit à certains objectifs clairement définis. S'agissant de la récente épidémie de cholera, la communication était organisée autour du délégué régional de la Santé publique qui est le rapporteur du comité régional de lutte contre le choléra. Toutes les informations étaient à obtenir auprès d'elle. Mais un constat se dégage : compte tenu de ses nombreuses sollicitations, il n'était pas aisé pour les journalistes d'obtenir de manière spontanée les informations nécessaires pour meubler leurs papiers. Par ailleurs, le délégué régional de la Communication qui est membre du comité régional ne joue aucun rôle particulier en dehors des comptes-rendus qu'il adresse à sa hiérarchie. Parfois les journalistes usent de leurs relations personnelles pour obtenir les informations. Le deuxième constat qui se dégage est qu'aucun site web n'existe pour compiler les informations utiles sur l'épidémie. L'importance de ce site n'est plus à démontrer. A travers ce site, plusieurs utilisateurs peuvent obtenir des informations sur l'épidémie.

L'accès des populations aux médias

Les résultats de notre enquête montrent que les populations éprouvent des difficultés à accéder aux médias classiques. Dans la zone d'étude, la radio couvre un peu plus de la moitié du territoire et constitue ipso facto le principal moyen d'information des populations. Dans le Mayo-Tsanaga, la CRTV et la radio communautaire Echo des montagnes, se partagent le territoire. Mais ces deux médias font encore face à certaines zones de silence, à l'instar des arrondissements de Koza, Bourha et Hina. La télévision constitue le deuxième outil d'information des populations de la zone d'étude. Mais elle reste confrontée à une importante zone d'ombre dans ce département. Des investissements en termes d'équipement de réception sont nécessaires pour que cet outil joue véritablement un rôle dans le domaine de la mobilisation sociale.

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