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Initiatives d'assainissement local des déchets solides urbains et persistance de l'insalubrité dans le sixième arrondissement de Cotonou ( Bénin ): jeux d'acteurs et logique d'orientation stratégique de la mairie.

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par Emmanuel AMOUZOUN
Université d'Abomey-Calavi (UAC) - Maà®trise (Bac+4) sociologie-anthropologie 2009
  

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CHAPITRE III : MODES ET FONDEMENTS DE

PARTICIPATION

1. LES COUTS DE LA PARTICIPATION

Les tableaux XIV, XV, XVI, XVII, présentent les résultats d'enquêtes sur les perceptions sociales des coûts d'évacuation des ordures.

1.1. Les coûts sociaux

Tableau XIV : perception des populations de la place des déchets dans leurs préoccupations

Perception

Effectif

Fréquence

Pénible

09

25,7 %

Normal

12

34,3 %

Important

09

25,7 %

Amusant

02

05,7 %

Facile

03

08,6 %

Inutile

00

00,0 %

TOTAL

35

100,0 %

Source : Données de l'enquête de terrain, août-octobre 2009

Le tableau XIV donne les résultats d'enquête relatifs à la perception qu'ont les populations de la place des déchets dans leurs préoccupations. Il ressort de ces résultats que plus de 25 % des personnes interrogées pensent qu'il est important de s'occuper de ses ordures au niveau de la pré-collecte et environ 34 % pensent qu'il est tout simplement normal de s'en occuper, avec toutefois un taux non négligeable de personnes (25,7 %) qui prennent cela pour une corvée supplémentaire contre respectivement 08,6 % et 05,7 % qui trouve la tâche facile ou tout simplement amusante.

Tableau XV : prise en charge de la gestion des ordures

Niveau

Prise en charge

Effectif

Fréquence

VILLE

Citoyens

00

00,0 %

Etat

15

42,9 %

ONG

00

00,0 %

Elus locaux

20

57,1 %

 

TOTAL

35

100,0 %

QUARTIER

Citoyens

00

00,0 %

Etat

15

42,9 %

ONG

00

00,0 %

Elus locaux

20

57,1 %

 

TOTAL

35

100,0 %

Source : Données de l'enquête de terrain, août-octobre 2009

Le tableau XV présente les résultats relatifs à l'opinion sociale sur la prise en charge de la gestion des ordures. A l'issu de cette présentation, il ressort que les populations pensent qu'il revient à la collectivité d'effectuer l'enlèvement des ordures aussi bien à l'échelle de la vile que du quartier (ils sont 57,1 % à imputer la responsabilité aux services municipaux). Toutefois, une proportion non moins importante (42,9 %) des personnes interrogées pense que c'est l'Etat qui devrait normalement s'occuper de la gestion des déchets solides au niveau de la ville comme celui du quartier. Fait remarquable, aucune des personnes enquêtées n'attribue la responsabilité de la gestion des ordures ni aux citoyens ni aux ONG.

1.2. Les coûts financiers

Tableau XVI : volonté de payer ou non pour un service de pré-collecte efficace et régulier

Payer

Effectif

Fréquence

Non-réponse

10

28,6 %

Oui

13

37,1 %

Non

12

34,3 %

TOTAL

35

100,0 %

Source : Données de l'enquête de terrain, août-octobre 2009

Le tableau XVI donne les résultats d'enquête relatifs à la volonté de payer ou non pour un service d'enlèvement efficace et régulier. On constate que 37,1 % des personnes interrogées sont prêtes à payer. Cependant l'acceptation de payer, a souvent été assortie de conditions, liées le plus souvent à la régularité du service, voire à son existence effective. Ceux qui refusent de payer (ils représentent 34,3 % de la population enquêtée) pour l'enlèvement des déchets solides ont pour certains des alternatives qui les satisfont sans rien leur coûter (ils brûlent leurs ordures ou les enfouissent sans problème ou encore les jettent dans les collecteurs et les bas-fonds). Parfois, le refus de payer pour un service de ramassage n'est pas associé à l'existence d'alternatives, mais au scepticisme par rapport à l'éventualité d'un service régulier, ou bien à un rejet pur et simple du principe de paiement pour un service qui devrait être public et gratuit. Il faut noter cependant que plus de 28 % des enquêtés n'ont pas d'avis précis sur la question.

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