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Fondamentaux du taux de change réel et mésalignements du franc CFA dans l'UEMOA

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par Kwami Ossadzifo WONYRA
Université de Lomé Togo - Master en économie internationale 2012
  

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3.1.2. Problèmes d'ordre technique liés à la détermination du niveau de surévaluation

Si dévaluer une monnaie reste une décision des gouvernements et des autorités monétaires, l'un des problèmes qui se posent est véritablement le choix de l'indicateur approprié pouvant permettre de mesurer le niveau réel de surévaluation de la monnaie au niveau global, le degré de surévaluation dans chaque pays et les modalités de dévaluation.

A ce propos, plusieurs techniques existent :

Le calcul de l'évolution de l'indice de taux de change effectif réel comme mesure de la compétitivité globale de l'économie. Cet indice est exprimé comme étant la valeur mesurée en monnaie étrangère d'une unité de monnaie locale. Ainsi, une hausse de cet indice se traduit par une appréciation de la monnaie de la zone et donc une perte de compétitivité ; une baisse conduit à un gain de compétitivité. En effet, en 1993, les calculs indiquent par rapport à la situation de 1985, une surévaluation et donc une perte de compétitivité pour les différents pays comme l'indique le tableau suivant :

Tableau 1: Taux de perte de compétitivité des pays de l'UMOA avant 1994

Pays

Taux de perte de compétitivité (%)

Benin

33

Burkina

10

Cote d'ivoire

42

Mali

25

Niger

7

Sénégal

19

Togo

18

UMOA

30

Source : Histoire de l'UEMOA, Tome II, page 595

D'autres indicateurs ont été également utilises parmi lesquels on peut citer le taux de change effectif réel corrige par l'évolution des termes de l'échange, le taux de change d'équilibre, le taux légal des droits et taxes à l'importation qui fournit une indication sur l'ampleur des besoins de protection des industries locales, et les élasticités de balance des paiements.

La Banque Mondiale (1993) a effectue des calculs à l'aide de la méthode des élasticités et on a :

Tableau 2: Perte de compétitivité par la méthode des élasticités

Pays

Taux de perte de compétitivité (%)

Benin

24

Burkina

25

Cote d'ivoire

60

Mali

20

Niger

40

Sénégal

44

Togo

22

Source : Histoire de l'UEMOA, Tome II, page 596

Soulignons néanmoins que toutes ces techniques présentent chacune des limites dont il faut prendre en compte en utilisant plusieurs techniques afin de pouvoir confronter les résultats et tirer la meilleure conclusion possible.

Mis à part les problèmes d'ordre psychologique et du choix d'indicateur approprie, un autre problème non moins important est celui du choix du taux de dévaluation pour l'union monétaire.

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