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Contraintes internes des mouvements associatifs : l'expérience de la Mufopra.

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par VINCENT DE PAUL DOBAHDJAKDJING
Université de Yaoundé I / INJS - DIPLOME DE CONSEILLER PRINCIPAL DE JEUNESSE ET ANIMATION 2015
  

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PREMIERE PARTIE : DYNAMIQUE ASSOCIATIVE : Fondements théoriques de l'étude

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Un travail de recherche à caractère scientifique ne s'effectue pas ex nihilo, il suit un canon précis et concis. Cette partie, bien que interpellant de prêt les éléments qui vont nous aider à mieux aborder les aspects théoriques influençant les mouvements associatifs , aborde le schéma monographique du cadre de l'étude, et intègre un ensemble de concepts que l'on tenterait d'utiliser pour mieux structurer l'explication de la réalité observée au sein de la MUFOPRA. La première partie de ce travail est divisée en trois chapitres. Le chapitre liminaire s'intéresse aux aspects concepts théoriques et à la revue de la littérature scientifique sur le sujet. Le chapitre II quant à lui fait une vue panoramique du cadre d'étude alors que le chapitre III plante le décor des généralités de la vie associative.

CHAPITRE I : CONCEPTUALISATION ET FONDEMENTS SCIENTIFIQUES DU SUJET

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Aucun sujet d'étude n'est jamais entièrement nouveau ou ancien. Tout dépend du contexte et de l'intérêt que le chercheur accorde à une thématique. Dans cet ordre d'idées, toute problématique a déjà été abordée, de façon totale ou partielle par quelques pionniers donnés. Pour faire montre d'honnêteté intellectuelle, il est important d'évoquer ces prédécesseurs avant de ressortir l'originalité qui distingue notre travail des leurs. C'est l'objet du chapitre liminaire de cette réflexion consacré à l'opérationnalisation des concepts (I), à la revue de littérature (II) et aux théories explicatives (III).

I.1. CLARIFICATION DES CONCEPTS

La polysémie des mots , les usages contraires, sont à l'origine des biais dans la recherche. De ce fait, une définition claire et préalable peut épargner les uns et les autres de « ces déplorables flottements et ces interminables débats entre auteurs qui, sur le même sujet, ne parlent pas des mêmes choses ».32 Pour murir ce point de vue de NCHOUWAT, VAN DER MAREN estime que : « pour éviter les confusions nées de la polysémie de certains concepts, il est important de donner une signification qui correspond au contexte d'utilisation »33Pour tout dire, les mots de la langue usuelle, comme les concepts qui les expriment sont toujours ambigus et nécessitent par conséquent autre élaboration scientifique avant leur utilisation. Raison pour laquelle les notions d'association, adhérent, mutuelle, mouvement associatif, et contrainte méritent d'être clarifiées avant tout discours sur les contraintes internes de la MUFOPRA.

I.1.1. Association

Le Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse souligne qu'une association est une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun , d'une façon permanente, leurs connaissances et leurs activités dans un but autre que de partager des bénéfices. Toutefois, ce dictionnaire met l'accent sur le fait que, l'interdiction d'un but lucratif compromet pas pour autant la défense des intérêts matériels et

32 (A) Nchouwat, p. 2.

33 (B) Mowitougou, p.13 citant VAN DER MAREN, Méthode de la recherche pour l'éducation, de Boeck Université, Bruxelles et Montréal, 1999

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notamment professionnels de leurs membres. Il précise à cet effet que l'association est un lieu géométrique entre les hommes en vue de parvenir à un type de société différent. Pour mieux comprendre, l'encyclopédie établit les théories du droit sur l'association qui font de cette dernière, une convention par laquelle les adhérents s'engagent à constituer une unicité et à régler, d'un commun accord, ce qui concerne leur conservation et leur sûreté mutuelle.

Quant au Dictionnaire de l'enseignement en Afrique, l'association est formée par un groupe de personnes qui mettent ensemble leurs compétences et leurs moyens dans un but autre que celui de gagner de l'argent ou de générer des bénéfices. Il se dégage de cette définition qu'une association n'est pas une société commerciale : les bénéfices éventuels générés par les activités qui s'y déroulent ne peuvent pas être partagées ; ils sont réinvestis dans le projet associatif car la personne morale qu'elle constitue se distingue des personnes physiques qui la composent. Elle est créée pour agir dans la durée et mettre en oeuvre un ou des projets partagés.

Pour la loi française du 1er juillet 1901, l'association est régie, quant à sa validité, par les principes généraux du droit applicable aux contrats et aux obligations. Cet éclairage s'apparente à une explication de la loi N°90/053 du 19 décembre 1990 portant sur la liberté d'association au Cameroun, qui dispose en son article 2 qu'une association est une « convention par laquelle des personnes mettent en commun leurs connaissances et leurs activités dans un but autre que le partage des bénéfices ». Il s'agit alors d'une synergie de savoirs, savoir être et savoir-faire dans le but d'atteindre des objectifs précis. En ce qui concerne la MUFOPRA, ces objectifs sont à la fois professionnels et extraprofessionnels et doivent concourir à l'amélioration des conditions de vie des adhérents.

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