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Analyse des pratiques d'exploitation de producteurs de bois-énergie dans le bassin d'approvisionnement urbain de pointe-noire.

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par Rommel DIAHAMBANA MAYALA Rommel
Ecole Nationale Superieure d'Agronomie et de Foresterie - Ingenieur de Developpement Rural 2011
  

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1.4.4.3. Aspects socioculturels et économiques

Les relations socioculturelles dans notre zone d'étude sont marquées par le pouvoir magico religieux et les liens de parenté.

Dans le cas des Vili et les Loumbou, le pouvoir magico-religieux se caractérise par : (i) le

culte du « Nkisi si » qui est à la fois un moyen de control social destiné à éviter les abus et
une force permettant la redistribution du pouvoir politique (Nguinguiri, 1988 cité par UICN, 1992), (ii) la sorcellerie (« linkoundou ») ou la croyance dans les génies qui peut être positive ou négative et (iii) la recherche de l'anti-sorcellerie auprès du féticheur « nganga » ou du pasteur « nganga nzambi).

Quant à la parenté chez les Vili tout comme chez les Loumbou, elle apparait comme une matrice à partir de laquelle s'organisent les différents niveaux de la vie sociale. Les termes de hiérarchie et de pouvoir fonctionnent selon deux grands axes (UICN, 1992). Le premier est celui qui relie l'oncle maternel (« mankhasi »), le frère de la mère, à son neveu. L'oncle maternel est celui qui à la fois protège, commande, et vers qui le neveu s'adresse quand il a un problème. Très souvent ses biens sont hérités par le neveu qui est censé le remplacer. Le deuxième axe hiérarchique est marqué par la relation entre le « Foumou Tchifoumba », chef du lignage, et les membres de son lignage. Le « Foumou Tchifoumba » est choisi parmi les oncles maternels ; il est le représentant des ancêtres (« Bakoulou ») et des génies (« Bakisi basi ») du clan. Il garantie l'unité du lignage et contrôle la circulation des biens et des femmes. C'est également lui qui régule tous les problèmes d'accès à la terre du clan (« si likanda »).

La vie économique de la zone d'étude est essentiellement marquée par les activités agricoles réalisées par les paysans, principalement les femmes, en forêt sous un système de culture extensif, caractérisé par l'itinérance sur brûlis. Les hommes font essentiellement la défriche, la chasse et la production du charbon de bois, le sciage artisanal, la pêche et/ou la chasse. Dans des zones d'emprises des sociétés forestières, pétrolières, minières, etc., les hommes sont également employés comme journaliers, temporaires ou rarement permanents.

Du fait de l'exode rural des autochtones et l'arrivée des migrants temporaires de Pointe-Noire et des régions voisines, les villages ressemblent de plus en plus aux campements et l'économie des villages est expropriée vers la ville de Pointe-Noire où chaque habitant compte investir pour un habitat durable et assurer son mieux-être.

Diahambana Mayala Rommel Mémoire de fin de formation. IDR Page 23

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