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Analyse des pratiques d'exploitation de producteurs de bois-énergie dans le bassin d'approvisionnement urbain de pointe-noire.

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par Rommel DIAHAMBANA MAYALA Rommel
Ecole Nationale Superieure d'Agronomie et de Foresterie - Ingenieur de Developpement Rural 2011
  

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1.4.4. Milieu humain

1.4.4.1. Historique

L'occupation humaine de la zone d'étude remonte de plusieurs siècles par les peuples autochtones reconnus sous le nom de pygmées. Son occupation par les peuples dits Vili date du 11ième siècle (APNI, MIDR, 2009), période à partir de laquelle ces derniers ont érigé le royaume Loango avec sa capitale Bwali au 14ième siècle. Ce royaume étendait son influence tout le long de la côte congolaise. C'est à partir du 16ième siècle que les Vili sont en contact avec les explorateurs européens et Martin (1972) rapporte à cet effet que les routes qui convergeaient vers Bwali partaient dans quatre directions : vers les pays Batéké (nzila xintetechni), vers la mer (nzila mbu), vers le royaume du Kongo (nzila kakongo) et vers le pays Balumbu (nzila balumbu). C'est à partir du 19ième siècle avec l'arrivée des colons français que l'économie de la région va connaître un tournant décisif avec la construction du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) et pendant la deuxième moitié du 20ième siècle, l'exploitation du bois et du pétrole (APNI, MIDR, 2009).

1.4.4.2. Population humaine : origine, densité et organisation de l'habitat

Initialement la zone d'étude était peuplée par les pygmées bien qu'ils soient minoritaires et retirés dans les forêts, on les trouvait surtout dans la région de Kola. Progressivement, ils

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s'installent volontiers auprès des villages bantous, en raison de leur dépendance vis-à-vis de certains clans Yombé, mais sans encore véritablement modifiés leur genre de vie. Les Yombé, dont le domaine est le massif du Mayombe, quoique certainement très proches parents des ViIi, s'en distinguent par plusieurs points. Les deux dialectes sont presque identiques: un Yombé et un Vili se comprennent parfaitement, et la différence porte sur des détails morphologiques (par exemple, un Yombé a une taille moyenne ou petite, tan disque un Vili a une taille moyenne ou grande). Les Loumbou dont les moeurs sont peu différentes de celles des Vili, ont d'abord cohabité près de la côte, le long de l'axe Conkouati, puis actuellement dans d'autres villages du Kouilou.

Les peuples Vili représentent en moyenne 68% de la population (Bikouta et al, 2008). Outre les Vili, les Loumbou et les Yombé, on note la présence d'autres ethnies venant des régions voisines, notamment Lari, Téké, Bembé, Pounou, Dondo, etc., puis les ressortissants des pays voisins comme la RDC et l'Angola. Les noms de ces ethnies coïncident avec les noms des langues parlées par celles-ci.

Selon les projections du Centre National des Statistiques et des Etudes Economiques (CNSEE) en 2008, les populations du Kouilou et de Pointe-Noire sont respectivement estimées à 82 782 et 647 152 habitants (Nguimbi, 2009). Mais les chiffres de la Direction Départementale de la santé de Pointe-Noire lors de la vaccination de toute la population urbaine contre la poliomyélite en 2010 sont de 1 010 325 habitants. La superficie totale du département du Kouilou est de 13 650 km2, soit 4% de la superficie totale du pays ( http://mokili.free.fr/congo/reg kouilou.htm) et la densité de la population du Kouilou est de 6 habitants au km2. Cette population est inégalement répartie dans 159 villages et reste concentrée dans les grands centres ruraux comme Hinda, Mengo, Diosso, Kayes poste, Nzassi, Mboukou, Bilala, Mvouti.

Les habitants sont organisés dans des villages généralement de forme linéaire avec des habitations alignées de part et d'autre de la route (villages rue) et des « jardins de case » dominés par les arbres fruitiers. Chaque village est représenté par un comité constitué en moyenne de cinq membres qui assure la continuité du pouvoir administratif sous préfectoral. La majorité des habitations sont construites en planches éclatées ou sciés avec des toitures en tôles. Il n'est pas rare de trouver quelques maisons en briques agglo avec toiture en tôles appartenant à l'Etat ou à certaines élites ou cadres du village.

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