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Analyse des déterminants de la diversification des produits dans les IMF de la ville de Goma

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par René MUSHAMUKA CHIZA
ISIG-Goma - Licence 2013
  

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I.1.2. La diversification des produits en microfinance

I.1.2.1. Définition de la diversification

Avant de définir la diversification des produits, il convient dans un premier temps de définir ce qu'est un produit. Pour les institutions de microfinance, un produit est un service financier, que les clients achètent pour répondre à un besoin donné. On peut citer parmi les types de produits les plus connus le crédit, l'épargne, l'assurance, ainsi que les services de transfert de fonds. Certains produits combinent une multitude de services financiers en un seul paquet de prestations tandis que d'autres intègrent des services financiers à des services non financiers tels que l'éducation, la formation ou les liaisons de marchés. (Moïse MUSOLE, 2014)

Nous pouvons donc comprendre que la diversification des produits se rapporte au développement et à la délivrance d'un ou plusieurs services financiers (et éventuellement non financiers) permettant d'étendre la gamme de produits déjà offerte par une institution. Les institutions peuvent diversifier leurs offres de différentes manières :

· en introduisant un produit totalement nouveau, inexistant sur le marché (par exemple, le lancement par FINCA Ouganda et Microcare d'un produit de micro-assurance santé en 1999) ;

· en introduisant une ligne de produits nouvelle pour l'institution, mais non pour le marché (par exemple, TSKI, une IMF travaillant exclusivement dans le secteur du crédit aux Philippines, qui a introduit un produit d'épargne volontaire en 2007) ;

· en ajoutant un nouveau produit à une ligne de produits existante (par exemple, l'introduction par El Comercio d'un crédit à l'habitation au Paraguay, afin de compléter son produit de crédits actuel pour les micro-entreprises) ;

· en lançant une version « nouvelle et améliorée » d'un produit existant (par exemple, l'introduction par la Grameen Bank d'un « prêt basique » plus flexible pour finalement remplacer son « prêt général »

Selon (Brand, 1998) cité par Moïse Musole 2014, un produit peut être analysé selon trois niveaux différents :

1. Produit principal : L'avantage majeur apporté par le produit ou le besoin auquel il répond. Un produit d'épargne pourra par exemple générer des gains financiers, des garanties ou des liquidités.

2. Produit réel : Les caractéristiques et le conditionnement propres à ce que le client achète. Pour un produit d'épargne sur livret, cela comprendra le taux d'intérêt, les exigences en termes de solde minimum, les frais d'écriture, le formulaire d'ouverture de compte et la conception du livret

3. Produit augmenté : La façon dont les clients reçoivent ce qu'ils achètent. Comprend la manière dont le produit est fourni et servi, par exemple les heures de service durant lesquelles les clients peuvent accéder à leur épargne, le temps nécessaire pour ouvrir un compte, la manière dont sont traités les clients avant et après l'ouverture de leur compte, etc.

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