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Connaissances locales et modes d'utilisation des plantes médicinales dans le traitement du paludisme et de la fièvre jaune dans la région des cascades. Cas du village de Diarrabakoko.

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par Saliou SANOGO
Université de Ouagadougou - Mîtrise 2014
  

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II - METHODOLOGIE

Cette partie est une critique des cadres logiques d'administration de la preuve scientifique que sont les méthodes qui dictant la façon d'envisager ou d'organiser la recherche d'une manière précise, complète et systématique. Ainsi, comme le note N'Da « A chaque méthode et à chaque instrument correspond un mode de saisie, donc de constitution de l'objet d'étude (2006 : 31)».

2.1- Justification du choix du site

Au vu de notre thème et vu l'intérêt suscité par la phytothérapie partout en Afrique et particulièrement au Burkina Faso où l'interprétation de la maladie diffère d'un environnement social à un autre, il nous est apparu pertinent de mener notre étude dans un espace géographique d'une diversité de formations végétales importante. Dans ce sens, notre choix s'est porté sur la région des cascades situé au sud-ouest du Burkina Faso, une zone humide à potentiel de contagion virale étendu et à biodiversité intéressante pour mener une étude sur les plantes médicinale. Dans ce contexte, il est intéressant d'observer les itinéraires thérapeutiques de cette population locale à travers leurs rapports aux plantes médicinales.

En sus, notre maîtrise de la langue locale véhiculaire (le jula) et de l'espace géographique rurale de la région ont soutenu le choix de notre site.

2.2-Présentation du milieu physique et humain de la zone d'étude.

2.2.1-présentation du milieu physique

La végétation de la région des cascades comme celle des autres régions du Burkina Faso est étroitement commandée à la fois par la situation géographique, les facteurs climatiques et la nature des sols. De tous ces facteurs interférent qui entrent en jeu pour donner son caractère à cet espace végétal Sud- Soudanien, le plus important pour notre étude est la pluviosité qui contribue à la définition du climat et de la flore qui jouent non seulement un rôle dans la transmission et la répartition spatio-temporelle des « complexes pathologiques », mais aussi dans la pharmacopée traditionnelle à travers la mise à la disposition de la population locale un éventail extrêmement varié d'espaces végétales.

Située à l'extrême Sud-ouest du Burkina Faso, la région des cascades s'étend sur une superficie de 18407 Km2 et est subdivisée en deux provinces dont la province de la Comoé, qui compte deux communes urbaines Banfora, Niangologo. Banfora, chef-lieu de la commune compte 22 villages parmi lesquels Diarrabakôkô notre zone d'étude, située au bord de la route nationale n°1(RN1) sur l'axe Banfora-Niangologo et distant respectivement de 20Km et 37Km. Cette situation géographique lui confère un climat de type Sud-Soudanien absolument sèche de Novembre à Mars; le reste de l'année comporte environ quatre mois humides, précédé et suivi de période intermédiaire; mais tout ce que nous savons de ces sept mois (avril à octobre), c'est qu'il y pleut de façon irrégulière et souvent déconcertante. Ainsi, suivant la latitude, la pluviosité varie entre 1000mm et 1200mm en moyenne par an et les températures moyennes annuelles sont comprises entre 17°c et 36°c selon le Profil des Régions du Burkina Faso(2010). Ce caractère des eaux de surface constitue de ce fait une meilleure condition de développement des vecteurs et favorise le cycle des parasites comme l'atteste Lapeyssonnie : « chaleur constante et présence permanente ou saisonnière de collection d'eau en surface ; des marécages aux flaques les plus minimes, tout est bon pour l'anophèle. En outre, une température moyenne comprise entre 25°c et 35°c favorise le cycle du parasite chez l'insecte et par conséquent la propagation du paludisme (1988 : 41) ». Et outre, cette situation fournit à la zone une végétation de savane comportant tous les sous types, depuis la savane boisée jusqu'à la savane herbeuse.

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