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Conflits interpersonnels et leurs effets sur le rendement des acteurs scolaires dans les établissements scolaires secondaires privés de la sous-province éducationnelle de Kisenso 1


par Bénédicte Lusakumunu
Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe (ISP/G) - Licence 2021
  

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b. Dysfonctionnement concernant la fonction au sein de l'organisation

- Mauvaise définition des tâches ;

- Mauvaise répartition des tâches ;

- Interdépendance des tâches (le travail d'une personne dépend du travail d'une autre) ;

- Méthodes et procédures des travaux lourdes.

c. Dysfonctionnement concernant la fonction de coordination

- Absence de valorisation des efforts et des résultats obtenus ;

- Absence d'information concertée ;

- Absence de participation aux décisions ;

- Absence de relation efficace avec la hiérarchie.

d. Dysfonctionnement concernant la fonction contrôle

- Absence de suivi des résultats de l'unité ;

- Absence de suivi des performances individuelles.

e. Dysfonctionnement dû à des incompatibilités d'objectifs

Les membres d'une organisation poursuivent souvent différent objectifs, ce qui crée des possibilités des conflits (exemple : le personnel de vente pouvait penser faire face à la compétition par la livraison rapide des marchandises alors que le service de production pourrait trouver que les productions en petites quantités pourraient aller à l'encontre de ses efforts de réductions des couts).

f. Dysfonctionnement dû à un manque de communication

Les bureaux fermés, utilisation limitée des moyens de communication (Scher, Osborne et Billy, 2006).

3. Sources psychologiques

Les conflits peuvent trouver leur source dans la personnalité des individus. Ces sources psychologiques ont des origines diverses et trouvent bien souvent leur source à extérieur de l'organisation. Elles se matérialisent sous diverse formes : la violence, l'angoisse, la dépression, l'agressivité, la frustration et ont pour commun la durée assez longue de leur effets.

La confrontation de besoin, d'intérêt, des valeurs ; il y a mille et une raison d'entre en conflit. Comment y réagit-on ? Cela va dépendre de l'image de conflit que nous avons assimilée, des modèles qui nous entourent et de notre propre expérience. Nous pouvons définir quatre grandes catégories de réaction :

- La négation du conflit : la réaction la plus courante face au conflit est la négation du problème ;

- La démission devant le conflit : nous reconnaissons l'existence du conflit mais nous n'y apportons pas des réponses constructives. Nous cherchons davantage à contourner l'obstacle en détournant l'attention en utilisant l'humour ou la décision en laissant le hasard décider à notre place, en préférant remettre toujours à plus tard ;

- la confrontation violente : entrer sans délais dans la bagarre est à coup sûr ; une réaction énergique même si elle n'est pas suffisamment réfléchie et organisée. On force « bille en tête ; on rend coup pour coup » ; insulte ; violence physique et psychologiques ; Tous les moyens sont utilisés. La relation de l'autre va en faire les frais et le moindre incident va dégénérer rapidement en bagarre généralisée. Ce qui importe ce n'est pas la solution du conflit, mais le maintien de son propre pouvoir. La confrontation violente bloque toute solution ou conduit à des nouvelles situations chargées de conflits potentiels encore plus graves. La rancune et la rancoeur de la victime se traduiront tôt au tard par un désir de vengeance. La violence est donc non seulement inefficace pour trouver une solution au problème ; mais elle empêche l'émergence d'une nouvelle dynamique de résolution des conflits. Nous pouvons dire la violence est un comportement qui vise à faire mal ; à anéantir réellement ou symboliquement l'autre. S'il n'est pas résolu de manière constructive ; le conflit se transforme en confrontation violente entre des adversaires qui n'ont plus qu'un seul objectif « vaincre l'autre à tout prix » ;

- L'approche non-violente : L'attitude non-violente face au conflit, consiste à considérer la situation sans à priori, sans peur, ni indifférence et à engager un processus de gestion qui puisse aboutir à une solution satisfaisante pour les parties en présence.

1.2.6. Prévention du conflit

Pour Littre (2007) cité par Lévy, la prévention est une action de devancer l'exercice du droit d'un autre. D'après le Dictionnaire Français (1986) la prévention est ensemble de mesures prises en vue d'éviter les accidents de la route, travail ou les maladies professionnelles, le développement des épidémies ou l'aggravation des états sanitaires individuels. Nous disions que, la prévention est un ensemble des mesures qui sont destinées à prévenir de risque ; c'est le fait de prendre des dispositions bien avant sur quelque chose. La prévention des conflits est une prise en charge des conflits avant leurs résolutions. Un ensemble de styles distincts de stratégies des interventions conçues pour éviter les conflits superflus ou pour diminuer les effets néfastes de conflits. La facilité ou l'efficacité de la prévention d'un conflit dépend essentiellement du degré d'importance du problème pour les personnes concernées. Il va sans dire que, pour mieux prévenir le conflit dans une entreprise, il faut au préalable le connaitre ainsi que ses causes. Cette connaissance permettre de choisir des outils de prévention les mieux adapté et de prendre des mesures de prévention qui s'imposent. On ne peut donc prévenir le conflit que lorsqu'il est encore au stade de tension. Le conflit est en général, une situation qui ne permet pas le bon fonctionnement de l'organisation, il serait mieux d'anticiper lorsqu'il se fait remarquer. L'anticipation nécessite d'avoir un tableau de bord et de clignotant qui alertent les autorités des tensions ou du dysfonctionnement afin de les identifier, de les analyser et d'y apporter les solutions adéquates. La plupart des conflits sociaux de travail pourraient être évités de cette façon.

1. Formation des individus aux fonctionnements humains

Prévenir les conflits consiste à former les personnes à des approches de sensibilisation aux différents modes de fonctionnement humain. Les méthodes sont très variées. Ces approches ont pour but principal de doter les participants d'un référentiel culturel commun. Ainsi, l'entreprise doit organiser des formations pour améliorer l'esprit d'entreprise et de développement personnel. Les approches les plus répandues en matière de résolution des conflits ont pour objectif de doter chacun de savoir-faire comportemental de contrôle de soi et de compréhension des autres.

2. Extirpation du problème à la racine

? La boite aux lettres anonymes : le manager doit être attentif à tout changement d'attitude ou de comportement d'un collaborateur, il doit toujours pratiquer une écoute active et favoriser les discussions de groupe lors des pauses. Par exemple : la boite de suggestion très simple à mettre en place, ou tous les employés peuvent faire leurs remarques, critiques et suggestions dont devra tenir compte le manager. Ce dernier doit être impartial s'il veut que le sentiment d'équité domine dans l'entreprise et que ces jugements soient acceptés par tous les collaborateurs.

? Définition claire des règles à l'avance et éviter les erreurs de management : ces erreurs une fois commises sèment les germes de la discorde et donc ne sont pas source de motivation pour l'équipe de l'entreprise. La règle en matière de management est de respecter plusieurs points : (i) ne pas laisser des trous vacants de pouvoir. Les faiblesses d'un manager sont toujours comblées par quelqu'un ; (ii) ne pas donner plus de pouvoirs à certains par rapport à d'autres (sous réserve de l'organigramme bien évidemment) ; (iii) apaiser les tensions, les émeutes et les troubles au sein de l'entreprise ; (vi) adopter les mesures qui visent la restauration ou le renforcement de la confiance entre les parties en conflits et (v) recourir à la procédure d'établissement des faits c'est-à-dire prendre des mesures que les faits soient connus rapidement et avec exactitude.

1.2.7. Cycle de vie du conflit

Un autre moyen d'appréhender un conflit est d'utiliser une approche processuelle en le décomposant en phases successives. En nous appuyant sur les travaux de Forsyth (1983), on peut décomposer tout conflit en cinq étapes :

1. Phase d'anticipation : lors de cette phase, le conflit n'existe pas encore. Il s'agit de repérer dans l'environnement des conditions (événements) qui peuvent être porteurs d'un conflit futur. Le manager agit en amont d'un problème qu'il anticipe.

2. Phase de divergence consciente : les acteurs du futur conflit prennent conscience des désaccords (divergences d'opinion, problèmes comportementaux,) n'ayant pour l'instant pas de conséquences mais qui constitueront autant de griefs par la suite. Le conflit se prépare mais il n'a pas encore donné lieu à des comportements dysfonctionnels.

3. Phase de conflit ouvert : les divergences jusqu'ici implicites prennent la forme d'opinions clairement tranchées. Un élément déclencheur va pousser un groupe ou un individu à s'engager délibérément dans le conflit ouvert.

4. Phase de l'escalade du conflit : si la spirale du conflit est déclenchée, bien des facteurs subsidiaires vont contribuer à « jeter de l'huile sur le feu ». L'incompréhension et la défiance en font partie. Les fondements psychologiques de l'intensification de l'engagement conflictuel sont multiples (Cercle et Somat, 2002). Nous présentons trois : (i) l'auto-persuasion pousse un individu à trouver des arguments de plus en plus convaincants pour entrer en conflit ; (ii) de même, la rationalisation conduit l'individu à rechercher des explications ad hoc pour préserver ses croyances (hostilité envers l'autre partie) face à des avis contraires. Enfin ; (iii) la réactance psychologique amène un individu à renforcer son adhésion à son premier point de vue face aux tentatives d'influence auxquelles il est soumis. L'escalade du conflit obéit donc à des règles de réciprocité négative.

5. Phase de résolution : dans cette phase, la créativité et les compétences des deux parties qui vont déterminer les gains respectifs. Ainsi, chaque acteur peut gagner sur certains points et perdre sur d'autres. La négociation est réussi quand chaque partie a obtenu un accord sur ce qui lui semble le plus important. Si les deux parties n'arrivent pas à résoudre leur différend par la négociation, elles doivent faire appel à un tiers (médiateur, conciliateur,). La formation des conflits est inévitable dans la vie d'une organisation ou d'une entreprise. S'il est impossible d'éradiquer toute source de conflit, il est nécessaire d'apprendre à le gérer. Connaitre la courbe de croissance du conflit permet une approche temporelle. Il existe trois façons de traiter un conflit :

a. Evitement : consiste à éviter le conflit ou ce qui pourrait le créer. Cela revient à nier la réalité.

b. Désamorçage : consiste à suspendre le « combat » pour que les choses se calment. Cette technique permet de calmer les esprits et de prendre du recul. Mais à long terme, il ne permet pas de résoudre le conflit. Le désamorçage systématique est un évitement.

c. Affrontement : le conflit étant naturel, l'affrontement est inévitable. Il ne faut jamais l'éviter car il est le seul moyen de solutionner un conflit. Il existe trois issues à un affrontement :

- De force (gagnant - perdant). Il y a un vainqueur et un vaincu. La résolution des problèmes par l'autorité est de ce type (Je suis le patron, je suis ton père.). Les décisions prises à la majorité sont également de ce type. (C'est une logique d'exclusion des minorités) ;

- De compromis (perdant - perdant). Le compromis repose sur des concessions réciproques. Chacun réduit ses exigences pour provoquer un accord. Le conflit est résolu, mais à long terme, les deux partenaires peuvent avoir le sentiment de perdre ;

- D'intégration (gagnant - gagnant). La solution satisfait tout le monde, car tous y trouve un intérêt. Ce sont les plus difficiles à trouver mais les plus riches. Exemple : Un accord d'augmentation des salaires avec acceptation par les salariés d'horaires flexibles qui permet de faire fonctionner les machines 12h/jour.

1.2.8. Outils de gestion des conflits

Etant donné que les conflits durables peuvent entrainer des perturbations au sein des institutions, les gestionnaires vont réagir en adaptant diverses méthodes à savoir : la négociation ; la conciliation ; la médiation  et l'arbitrage

1. Négociation

La négociation est un outil de prévention des conflits. Elle est définie par Bruneteau (2003), comme un outil qui permet aux différentes parties de trouver un accord avant l'émergence du conflit. C`est aussi un mode de résolution des conflits qui suppose que les personnes impliquées discutent de leurs besoins et de leurs intérêts en fonction d'atteindre une solution mutuellement acceptable.

La négociation est un moyen courant de résolution des conflits. Selon Pruitt (1981), le processus de négociation exige plusieurs conditions. Les parties doivent être d'accord sur la nécessité de négocier et de s'entendre sur un ensemble d'objectifs et de principes sachant que les solutions éventuelles trouvées ne doivent pas aboutir à la domination d'une partie sur une autre. De plus, elles doivent s'entendre sur un certain nombre de règles de conduite et de communication. Elles doivent aussi fixer un calendrier de négociation. Enfin, elles doivent aboutir à un accord. L'entrée en négociation des parties est généralement liée à l'équilibrage des rapports de force qui conduit à penser que le coût de la négociation devient inférieur à celui du conflit alors que dans le même temps, les gains potentiels deviennent supérieurs. Sanner (2003) distingue deux types de négociation :

? La négociation distributive : est un jeu à somme nulle qui conduit à distinguer des gagnants et des perdants.

? La négociation intégrative : consiste à rechercher dans un conflit la manière dont on peut aboutir à une solution acceptable pour les deux parties.

D'après Lévy (2019), la négociation est une approche systémique, débouchant sur des solutions « gagnant-gagnant », beaucoup plus satisfaisantes. En tant qu'outil de gestion on distingue :

1. La négociation collective : elle permet d'adapter les règles du code du travail aux spécificités et besoins de l'entreprise.

2. La négociation obligatoire : l'employeur doit engager chaque année une négociation sur les objectifs en matière d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et sur les mesures permettant d'atteindre ces objectifs.

3. La négociation libre : en dehors de la négociation annuelle obligatoire, l'employeur et employés ont toute liberté pour négocier sur les thèmes qu'ils choisissent : formation professionnelle, congés, etc.

2. Conciliation 

Le conciliateur concilie les parties en vue de trouver une solution à l'amiable. Il suggère fortement une solution aux parties au regard du droit et de la morale. Concrètement, il écoute les parties et propose une solution qu'aurait pu retenir le juge s'il avait été saisi. C`est le second mode alternatif de résolution des conflits les plus usités.

3. Médiation

La médiation est aussi un processus par lequel les parties en conflit font appel à un tiers pour essayer de résoudre leur problème. Elle n'est possible que si les deux parties font preuve de bonne volonté pour trouver une solution et acceptent toute les deux le médiateur, son rôle est de leur faire prendre conscience de leurs intérêts communs. Les parties en conflit gardent le contrôle du processus prise de décision.

4. Arbitrage

L'arbitrage est réalisé par une autorité extérieure qui va décider de la manière dont le conflit doit être résolu. Il se fonde habituellement sur l'examen des faits et des droits des parties en présence .C'est le processus formel. Les parties en conflit renoncent à tout contrôle sur le processus de prise de décision.

1.2.9. Styles d'identification des conflits interpersonnels

Le conflit n'apparait pas d'un coup dans une organisation. Avant de se faire manifester, il existe quelques étapes de conflit possible que voici :

- Les personnes ou groupes entrent en interaction ;

- Les conditions requises soient un terrain favorable où les incompatibilités existent ;

- Les agents déclencheurs, c'est-à-dire les individus ou les événements ayant suscité le conflit ;

- Les conflits latents qui sont les frustrations individuelles qui ne se manifestent pas encore.

Le conflit est dit « ouvert » lorsque les parties entre interaction commencent à poser des actions ayant des indices de conflictuels tels que :

- Le changement d'attitude : ici, l'attitude est considérée comme humeur qui change selon la circonstance, elle est un indice de conflit car elle exprime le degré de mécontentement chez l'individu.

- L'insoumission : c'est le refus d'obéissance à l'autorité qui devient un indice de conflit lorsqu'il s'installe dans l'exercice de tâche. Dans ce cas, l'autorité doit lutter contre l'insoumission par la multiplication de contrôle, l'application stricte du règlement d'ordre intérieur, la recherche d'appui auprès de ses propres supérieurs.

- L'absentéisme inhabituel : il a souvent pour cause, le sentiment de malaise au travail, le manque d'autonomie, l'absence de considération du manager, l'inexistence ou froideur des relations avec les collègues. Pour Javiller (1981), ces indices sont des signes apparents et probables qu'une chose se manifeste sous plusieurs formes lorsqu'il s'agit d'un conflit au sein d'une organisation.

1.2.10. Styles de résolution des conflits interpersonnels

Selon Hellriegel et al, (1992), il existe ces cinq styles de comportement dans le règlement des conflits inter personnels:

1. Style abstentionniste

Ce style implique un comportement fondé sur une absence d'autorité et de coopération. Les managers qui utilisent ce style cherchent à demeurer en dehors des conflits, à éviter les désaccords ou à rester neutres. Cette démarche pourrait signifier que l'on a décidé de laisser les conflits se résoudre de lui-même, ou bien encore que l'on éprouve de l'aversion pour tout ce qui provoque une tension et une frustration. Il peut arriver que l'abstention serve à minimiser la possibilité d'escalade d'un conflit. Toute fois le fait de laisser de côté les questions importantes est souvent une cause de frustration pour autrui. Ceux qui ont recours à ce style de règlement d'un conflit sont souvent mal vus par les autres.

2. Style oppressif

Ce style suppose un comportement autoritaire sans esprit de coopération. Au cours d'un conflit interpersonnel, il se traduit par un style dans lequel l'un gagne ce que l'autre perd. Ceux qui utilisent ce style essaient d'atteindre leurs buts personnels sans se soucier d'autrui. Ce style contient souvent des éléments de coercition et de domination. L'individu oppressif pense que si l'une des deux parties doit gagner, par voie des conséquences, l'autre doit perdre. Ce style d'oppression engendre souvent chez autrui une impression défavorable.

3. Style conciliant

Ce style correspond à un comportement coopératif mais dépourvu d'autorité. La conciliation peut constituer un acte désintéressé, une stratégie à long terme destinée à obtenir les coopérations d'autrui, ou une simple soumission aux désirs des autres. Les personnes conciliantes sont généralement biens vues par les tiers qui les trouvent pourtant trop faibles et soumises.

4. Style coopératif

Style coopératif est un comportement fortement marqué par une volonté de confiance et de collaboration. Dans un conflit interpersonnel, il se manifeste par une démarche qui vise à ce que tout le monde gagne quelque chose à la solution du conflit. Le style coopératif traduit donc un désir de rechercher la solution qui présente le maximum d'avantage mutuel. Les dirigeants qui utilisent ce style ont tendance à posséder les caractéristiques suivantes : (i) ils trouvent qu'un conflit est naturel, utile et qu'il conduit souvent à l'adoption d'une solution plus créatrice s'il est réglé convenablement ; (ii) ils sont confiants et spontanés envers les autres ; (iii) ils comprennent que si un conflit se résout à la satisfaction générale, tout le monde trouvera normal de se rallier à la solution ; (iv) ils voient que chacun joue un rôle égal dans la résolution d'un conflit et considèrent que toutes les opinions sont également légitimes et (v) ils ne sacrifient personne pour le seul bien du groupe. Les individus dotés d'un esprit coopératif sont considérés par autrui comme des gens dynamiques et ils font l'objet d'un jugement favorable.

5. Style de compromis

Ce style relève d'un comportement mi- coopératif, mi- autoritaire. Ce style se fonde sur le donnant-donnant et suppose généralement une négociation et une série de concessions. Le compromis est couramment utilisé et largement admis comme moyen de résoudre un conflit. Ceux qui cherchent des compromis avec autrui ont tendance à être regardés d'un oeil favorable. Le compromis vise plutôt à satisfaire modérément chaque partie et seulement d'une manière partielle. Les managers qui utilisent ce style sont appréciés car ils ont les caractéristiques suivantes : (i) leur attitude peut être considérée au premier abord, comme le signe d'une volonté de coopération, un geste fait à l'égard de l'autre partie-même s'il s'agit en partie d'un geste de retenue ; (ii) ils peuvent également passer par une démarche pragmatique en matière de gestion des conflits et (iii) ils contribuent au maintien de bonne relation dans le futur au sein de l'organisation.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery