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La protection des enfants lors des conflits armés dans la région des grands lacs. L'exemple de la république démocratique du Congo.


par Albert Damase Lamine Diatta
Université Gaston Berger de Saint-Louis - Master 2 2016
  

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B. Le respect du principe de la responsabilité de protéger des Etats

La responsabilité de protéger est un principe qui incombe à toute la Communauté internationale, mais elle revient avant tout à chaque Etat. C'est un principe qui a vu le jour au XXI siècle à la suite des nombreuses tragédies dont les plus marquantes sont survenues au Rwanda, et dans les Balkans au cours des années 90. Ces évènements ont suscité une grande interrogation au sein de la Communauté internationale sur la façon la plus efficace dont il faudrait agir pour protéger les droits des citoyens contre certaines atrocités. Cette notion a vu le jour en 2001, avec la création de la Commission de l'intervention internationale et de la souveraineté, instituée par le gouvernement canadien en réponse à la question posée par le secrétaire des Nations Unies de l'époque Koffi Annan de savoir quand la Communauté internationale va intervenir à des fins humanitaires. Et le rapport de la commission a conclu que la souveraineté non seulement donnait à un Etat le droit de contrôler ses propres affaires, mais lui conférait également la responsabilité primitive de protéger les personnes vivant dans ses frontières. Mais c'est en septembre 2005 que ce principe sera adopté par les Etats lors du sommet des chefs d'Etats et de Gouvernements siégeant en qualité d'Assemblée générale des Nations Unies. . C'est un principe qui permet aux Etats de protéger leurs citoyens contre les rigueurs de la guerre. Il vise à faire de telle sorte que la Communauté internationale ne manque plus à son obligation d'agir face au génocide et à toutes autres formes de violations des droits de l'Homme.

La Communauté internationale, s'est engagée au cours de ce sommet à protéger toutes ces personnes qui sont menacées par ces crimes. Ainsi trois points ont été dégagés pour faciliter la mise en oeuvre de ce principe.

D'abord, les Etats doivent faire de telle sorte que leurs citoyens soient épargnés des violences excessives lors des conflits armés. Ensuite que la Communauté internationale doit leur venir en aide en cas de nécessité. Et enfin si un Etat révèle son incapacité à assurer cette protection, qu'il ne le puisse pas ou qu'il ne le veuille pas, la responsabilité revient alors à l'ensemble de la Communauté internationale. Et dans de telles situations, après avoir épuisé toutes les voies recommandées à savoir l'intervention par des voies diplomatiques et humanitaires, la Communauté internationale agit collectivement en temps utile et de manière résolue grâce au Conseil de sécurité des Nations Unies conformément à la Charte des Nations Unies, au cas par cas et en coopération avec les Organisations régionales si nécessaire.

La responsabilité internationale revêt tout son sens car la Communauté internationale n'envisage nullement être témoin des violations des droits de l'Homme sans intervenir. Et puisque les enfants font parties des citoyens qui doivent être protégés des violences excessives lors des conflits armés, la Communauté internationale s'est d'avantage impliquée dans la prévention des violations des droits de l'enfant en période de conflits armés.

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