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La communication d'un établissement public dà¢â‚¬Ëœenseignement supérieur d’Afrique noire francophone : le cas de l’université Omar Bongo du Gabon de 2011 à  2016


par Alain Roger PAMBOU
Universté Omar BONGO du Gabon - Master en Sciences de l'Information et la Communication 2017
  

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Section 3. Une histoire singulière de l'UOB

Bien que relevant de l'histoire des universités d'Afrique noire francophone, l'UOB a un parcours singulier, envisageable en trois époques : de 1960 à 1990, puis de 1990 à 2010 et enfin depuis 2010.

1. De 1960 à 1990

Avec 162 étudiants, elle comprend, outre le Centre National des OEuvres Universitaires (CNOU), presque l'ensemble des Établissements d'Enseignement Supérieur (EES) de Libreville ; à savoir :

? La Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) ;

? La Faculté de Droit et Sciences Économiques (FDSE) ;

? Le Centre Universitaire des Sciences de la Santé (CUSS) ;

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? Les grandes écoles (ENS, ENSET, ENSS devenue IUSSO, ENEF, INSG...) etc. (AGENDA de l'UOB, 2011, 2013).

En 1986, une deuxième université, accueille les formations scientifiques jusque là organisées dans le cadre de l'UOB. Pour des raisons d'équilibre régional, elle s'ouvre à Franceville sous le nom d'Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) (Agenda de l'UOB, 2011). 1990 marque le début d'une période mouvementée (AGENDA de l'UOB, 2011, 2013).

2. De 1990 à 2010

Parallèlement à la recomposition de la carte universitaire, depuis 1990, les conflits sociaux minent les établissements d'enseignement supérieur gabonais. Chaque année, les mouvements d'humeur des étudiants et les grèves sporadiques des enseignants aboutissent parfois à la fermeture d'établissements. En 1994, les enseignements se suspendent, puis en 2000, l'année universitaire se réduit à quatre mois et enfin en janvier 2002, les universités, excepté quelques composantes (INSG et IST), ferment après trois mois de grèves. Celle ambiance de crise, par sa durée, nuit aux efforts d'accroissement du niveau de formation de la population gabonaise (Alain MIGNOT, 2002).

2002 augure d'une nouvelle restructuration. Les grandes écoles accèdent à l'autonomie. La Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé devient université à part entière : l'Université des Sciences de la Santé d'Owendo (USS). Dès lors, l'UOB se spécialise en sciences humaines et sociales, avec deux établissements : la FLSH et la FDSE (AGENDA de l'UOB, 2011, 2013).

Ce qui oppose les universités gabonaises des françaises, dont les écoles se créent hors d'elle. L'enseignement supérieur gabonais est un ensemble structurellement et géographiquement éclaté.

Une telle situation présente, certes, des inconvénients : elle multiplie les coûts de structure et constitue un obstacle à la mise en cohérence des formations. Mais, elle comporte des avantages dans le contexte gabonais. Elle permet, en particulier, en isolant chaque secteur d'activités, de préserver ceux dont le fonctionnement est satisfaisant en se donnant la possibilité de les soutenir (Alain MIGNOT, 2002). En 2003, les services d'appui à son fonctionnement social accèdent à leur pleine autonomie : le Centre National des OEuvres Universitaires (CNOU) et le Centre des OEuvres Universitaires COU-UOB) s'émancipent de l'autorité administrative du Recteur. Parallèlement à ces soubresauts, l'UOB tente la réforme. Le projet de « Campus Numérique Intégré » se décline en

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2006. Guy ROSSATANGA-RIGNAULT, le Secrétaire Général de l'époque rapporte :

« [...] le Conseil Rectoral, après une longue et fructueuse concertation, a décidé de la mise en place du projet « Campus Numérique Intégré » dont l'objectif principal était d'assurer la mise en place progressive d'un système de gestion informatisé des différents secteurs de l'Université avant d'assurer la communicabilité de ces différents secteurs entre eux et avec l'extérieur. Avec pour finalité de rendre plus efficace le système administratif et le rapprocher de plus en plus des usagers » (Guy ROSSATANGA-RIGNAULT, 2006).

Il précise la vision du projet : « Nous serons donc en présence d'un campus numérique intégré lorsque, non seulement les différentes fonctions de l'université seront, pour l'essentiel, assurées par l'entremise des TIC, mais surtout lorsque les différents centres de gestion de ces fonctions seront reliés entre eux par le biais d'un certain nombre de passerelles aboutissant à ce qu'il est convenu d'appeler un « hub » (Guy ROSSATANGA-RIGNAULT, idem, mise en gras par l'auteur). Le concept « Campus Numérique Intégré » résulte du mix des trois termes : Campus, Numérique et Intégré. Campus se rapporte à l'université ; Numérique renvoie aux TIC et Intégré évoque leur mise en système (Guy ROSSATANGA-RIGNAULT, idem). Ce projet se poursuit, avec des modifications, après 2010.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote