WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La communication d'un établissement public dà¢â‚¬Ëœenseignement supérieur d’Afrique noire francophone : le cas de l’université Omar Bongo du Gabon de 2011 à  2016


par Alain Roger PAMBOU
Universté Omar BONGO du Gabon - Master en Sciences de l'Information et la Communication 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. La société des savoirs et/ou société de la connaissance

Le débat sur l'instauration de la Société de l'Information, la société des savoirs et/ou société de la connaissance est l'occasion d'une controverse conceptuelle. Pour en saisir les tenants et aboutissants, il faut restituer le contexte, puis voir ce qui distingue les deux concepts, pour finalement en expliquer les enjeux.

Au plan contextuel, le glissement sémantique de société de l'information à société des savoirs et/ou société de la connaissance résulte de facteurs (contexte mondial des TIC, place des universités africaines dans le développement et échanges) autour de visions sociales et anthropologiques. Le contexte mondial des TIC part du constat que les technologies sont dans le quotidien de presque tous les citoyens et fondent leur rapport au monde. Il faut réfléchir aux conditions optimales d'une intégration réussie (Laure ENDRIZZI, Oct 2012). La place des universités africaines dans le développement de leurs sociétés est ainsi pertinente ; car les réformes entreprises dans la plupart des pays pour actualiser l'offre de formation universitaire (création des écoles inter-états, instauration des concours d'agrégation et des jurys interafricains, élaboration des instruments juridiques relatifs à un système rigoureux d'équivalence, mise en place des troisièmes cycles interuniversitaires, etc.) peinent à arrimer les universités africaines aux besoins de la société. D'où l'enseignement supérieur est sans conteste le segment le plus affecté du système éducatif : les effectifs y sont pléthoriques, les budgets insuffisants, la qualité de la formation en déclin.

Ce qui explique les échanges autour de visions sociales et anthropologiques. La révolution de la communication par l'intégration des technologies crée de nouvelles formes de résistance :

? Résistance culturelle fondée sur la capacité des uns ou des autres à abstraire les informations, à utiliser des symboles, un langage parfois complexe et des procédures rigoureuses ;

? Résistance politique à l'invasion d'un pays ou d'une culture par des produits multimédias ou des logiciels développés en d'autres lieux ;

? Résistance hiérarchique liée aux modes d'exercice du pouvoir (Joël de Rosnay, 2000).

L'expression Société de la Connaissance est parfois préférée à celle de Société de l'Information ; ce qui pose avec acuité la question des enjeux de la société de la connaissance. La contribution de l'éducation à la croissance et au développement des pays faisant maintenant l'objet d'un consensus parmi les spécialistes du développement (Jacques Fame NDONGO, 2009). Par contre, en Afrique francophone, l'enseignement supérieur fait face à des défis générant des turbulences qui en menacent l'existence ; même si l'avènement de la société en réseaux est à la fois une chance et un danger (Joël de ROSNAY, 2000). L'enjeu primordial reste toujours la mise en place au plan national et l'entrée au plan international de l'économie du savoir.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera