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La communication d'un établissement public dà¢â‚¬Ëœenseignement supérieur d’Afrique noire francophone : le cas de l’université Omar Bongo du Gabon de 2011 à  2016


par Alain Roger PAMBOU
Universté Omar BONGO du Gabon - Master en Sciences de l'Information et la Communication 2017
  

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Section 2. Le processus de Bologne

Il est un truisme d'affirmer que les universités africaines sont en crise. De toute part les contestations et les mises en cause se font jour - qui peuvent se résumer en une phrase - pour critiquer « la qualité de l'enseignement, l'insuffisance des structures d'accueil, le manque de documentation, la qualification et l'insuffisance du personnel enseignant et l'inadéquation emploi/formation qui faisait du système d'enseignement et des universités une fabrique de chômeurs » (Kokou AWOKOU, 2012). La solution désignée et retenue pour résoudre cette problématique est alors l'alignement sur le processus de Bologne.

1. La genèse

Le porteur du LMD en Afrique francophone est le Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES), qui est le régulateur et coordonnateur de l'enseignement supérieur en Afrique francophone. Considérant la faible pertinence sociale de ses universités

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membres, le CAMES les incite à adopter de nouvelles mesures, plus propices au développement de la recherche, de la régionalisation, de l'internationalisation et de l'autonomie. Dans cette optique, le système LMD (3 ans pour la licence, 2 ans pour le master et 3 ans pour le doctorat) semble un modèle facilitant la gestion administrative et propice à l'installation d'une culture authentiquement académique (Hamidou Nacuzon SALL, 2007-8).

En 2003, à Malabo (Guinée Equatoriale), la Conférence des Recteurs adopte une résolution de coopération avec l'espace européen de l'enseignement supérieur. Elle est suivie d'une mission à Bruxelles conduite par le recteur de l'UOB mandaté par ses pairs. À Yaoundé (Cameroun), la même conférence prend une résolution sur le protocole de mise en place du LMD. En 2004, à Franceville (Gabon), la Conférence des Recteurs de la CEMAC vote son règlement intérieur et propose à son Conseil des Ministres de recommander aux chefs d'État de la CEMAC, de promulguer une déclaration d'engagement politique sur la réforme du LMD en Afrique Centrale. En 2005, à Libreville, les chefs d'État font une déclaration politique sur le LMD et instituent une cellule technique dans la zone CEMAC. En 2006, à Bata (Guinée Équatoriale), le Conseil des Ministres de la CEMAC promulgue des directives sur l'adoption du LMD et son chronogramme. L'UOB est désignée comme université-pilote en matière de LMD pour toute la sous-région CEMAC.

En 2015, le gouvernement gabonais promulgue des arrêtés et des circulaires sur la mise en place du LMD au Gabon. Le 19 mai 2005, le Premier Ministre procède au lancement officiel du projet LMD. À l'UOB, à l'issue des missions externes et internes, de conférences, de séminaires sur le LMD menés avec des experts canadiens, français et de l'UAF, un état des lieux et une maquette d'offre de formulation actualisée et adaptée aux contraintes du LMD sont soumis à l'appréciation du ministère en charge de l'enseignement supérieur.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery