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Le traite d'amitié et de coopération entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso et le renforcement de l'intégration économique sous-régionale


par Ceba Timothée KELY
EENI Global Business School - Doctorat 2020
  

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Conclusion

Les échanges commerciaux entre la côte d'Ivoire et le Burkina Faso connaissent une dynamique haussière depuis la signature du TAC. Cette dynamique qui s'explique par une augmentation des exportations et des importations est en partie tributaire des produits agricoles. Mais la grande majorité des produits d'exportation (café, cacao, coton, or etc.) sont destinés en général aux marchés européens, asiatiques ou américains. La Côte d'Ivoire vend plus qu'elle n'achète et le Burkina Faso achète plus qu'elle ne vend à la Côte d'Ivoire. Et la valeur des échanges du Burkina Faso reste faible par rapport à celle de la Côte d'Ivoire. Ces échanges sont interdépendants et présentent une faible performance en intégration productive. En plus des produits agricoles, la Côte d'Ivoire approvisionne le Burkina Faso en électricité dont la production nationale est déficitaire. Elle fournit de l'hydrocarbure pour l'électricité et le transport au Burkina Faso. Concernant l'intégration des marchés, elle repose principalement sur les produits vivriers (riz, maïs etc.). Il y a également le projet de création d'une zone économique spéciale (ZES-SKBo) pour l'intégration des marchés qui est en cours.

CHAPITRE 4 : DES OBSTACLES AU COMMERCE IVOIRO-BURKINABÉ

Introduction

Le déficit d'infrastructures, les barrières non-tarifaires et le manque de financement du commerce extérieur demeurent les principaux obstacles au commerce intra-africains ivoiro-burkinabé.

SECTION 1 : PALLIER AU DÉFICIT INFRASTRUCTUREL DU COMMERCE

Selon la BAD (2014), le développement des échanges commerciaux s'explique par l'accroissement des investissements dans le domaine de l'infrastructure et surtout par la construction de routes et de marchés dans les espaces ruraux. Ils garantissent les liens commerciaux entre les zones et les communautés tout en renforçant le commerce transfrontalier.

1.1 . L'infrastructure routière, ferroviaire et aérienne

1.1.1. L'infrastructure routière et ferroviaire

La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso entendent améliorer le réseau routier en faisant de l'axe Yamoussoukro-Ouagadougou, un modèle d'intégration sous-régionale ouest-africain et de coopération Sud-Sud. Il y'a des avancés de plusieurs projets. Notamment, le démarrage effectif, le 2 octobre 2017 des travaux de la section Yamoussoukro-Tiébissou, du démarrage en février 2018 des travaux de renforcement de la section Bouaké-Ferkessédougou, de l'achèvement des travaux sur le tronçon Ferkessédougou-Ouangolodougou et l'achèvement des études d'avant-projet sommaire et détaillé du tronçon Ouagadougou-Bobo, le 3 novembre 2017 concernant le projet de construction de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. En effet, les échanges de marchandises par la route sont passés de 402 000 tonnes en 2011 à 658 000 tonnes en 2014, et devraient progresser significativement si l'autoroute du Nord, reliant Abidjan à Yamoussoukro se prolongeait jusqu'à Ouagadougou (6ème sommet du TAC : Protocole d'Accord de coopération technique entre le gouvernement de la République de la Côte d'Ivoire et le gouvernement du Burkina Faso relatif aux infrastructures routières).

Concernant l'infrastructure ferroviaire, le lancement du projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement à Tambao a été effectué le 4 décembre 2017. Il est long de 1261 km. Non seulement ce projet s'inscrit dans le cadre de la coopération ivoiro-burkinabé, mais il permettra à long terme de doper le volume des échanges par le transport de plus de 3 millions de tonnes de manganèse, 300 000 passagers et plus de 2 millions de tonnes de marchandises. Ce projet a une durée de 8 ans et d'une valeur de 262 milliards FCFA. Il s'agira de la modernisation de la voie ferrée et de l'amélioration de tout le système de sécurité (Desk Info CICG, 2016), (6ème sommet du TAC : Accord entre le Burkina Faso, la République de la Côte d'Ivoire et la SITARAIL pour la réhabilitation et le prolongement du chemin de fer, Abidjan-Ouagadougou-Kaya-Tambao) (Photo 1).

Photo 1 : Long de 44 km, le tronçon Ferkessédougou-Ouangolodougou (Côte d'Ivoire) est livré après environ trois années de travaux effectués par la société HALLA Corporation.

Etat actuel du chemin de fer Abidjan-Kaya exploité en Côte d'Ivoire par la société SITARAIL (Source : Kely, 2019)

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