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Le traite d'amitié et de coopération entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso et le renforcement de l'intégration économique sous-régionale


par Ceba Timothée KELY
EENI Global Business School - Doctorat 2020
  

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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION

Au lendemain de la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) après la conférence d'Addis-Abeba en mai 1963, l'Afrique a décidé de prendre en main son développement économique, politique et social. Ce sentiment panafricain s'est intensifié après la naissance de l'Union Africaine (UA), le 9 juillet 2002 à Durban, en Afrique du Sud. Cinquante ans plus tard, en lieu et place de la Communauté économique Africaine (CEA), objectif majeur de l'UA, le continent est le théâtre des ballets de Plusieurs communautés économiques régionales (CER). Malheureusement, en dépit du foisonnement des CER et de la multiplicité des accords, l'Afrique ne parvient pas à la réalisation de cette ambition de la création du vaste marché continental. Car les CER et les Etats sont souvent animés par un sentiment protectionniste excessif ou parce qu'ils ne perçoivent pas les enjeux ou ne voient pas la nécessité de coopérer du fait de la pauvreté de l'Afrique et qu'elle est constamment l'objet d'instabilité politique et socio-économique et bien d'autres fléaux. C'est dans ce contexte que des États, de par la proximité frontalière ou par des liens historiques ou économiques, entretiennent des relations privilégiées dans divers domaines à travers le mécanisme de coopération afin d'aboutir à une intégration économique ou de renforcer les liens existants. C'est le cas de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso, deux États frontaliers de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), qui entretiennent des relations de coopération depuis plusieurs années à travers le Traité d'Amitié et de Coopération (TAC) signé, le 29 juillet 2008.

L'objet de notre étude est l'analyse des déterminants de la dynamique des échanges ivoiro-burkinabé. Car l'intégration économique a un effet significatif sur les échanges bilatéraux.

La portée de la recherche se limite aux flux bilatéraux des marchandises des pays de l'échantillon. Les indicateurs de la qualité des institutions ont été analysés mais exclus des estimations. On n'abordera pas non plus les calculs économétriques de la détermination de l'indice composite d'engagement (ICE) dans l'intégration économique mais on utilisera les résultats des laboratoires (Ferdi) plus outillés pour faire nos analyses. Concernant la convergence macroéconomique, l'approche économétrique a été omise même si les approches récentes en économétrie spatiale à travers la méthode de Markov pour l'analyse de la convergence donneraient plus de pertinence à l'étude (Le Gallo, 2004).

Afin d'atteindre les objectifs de cette étude, nous avons organisé la recherche autour de cinq (5) chapitres : chapitre 1 : Introduction ; chapitre 2 : Revue de la littérature ; chapitre 3 : Méthodologie ; Chapitre 4 : Analyse des données et des résultats ; Chapitre 5 : Conclusion générale et implications.

1.1 . Choix du sujet

Notre sujet s'inscrit dans un contexte post-crise, c'est-à-dire la reprise des relations bilatérales socio-économiques et politiques entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, rompues à la faveur de la crise militaro-politique de 2002 survenue en Côte d'Ivoire. Cette crise qui a duré huit (8) ans a indubitablement affecté les relations bilatérales et le commerce extérieur (diminution des importations et des exportations). En plus, le Burkina Faso est un pays enclavé, essentiellement agricole et se démarque de la Côte d'Ivoire qui est un Etat côtier, présentant un tissu industriel relativement développé. Le Traité d'Amitié et de Coopération ivoiro-burkinabé né de l'Accord politique de Ouagadougou intervient pour restaurer les relations économiques, politiques et sociales entre les deux Etats. Par ailleurs ce choix a été fait parce que nous disposons des données fiables pour apprécier les flux commerciaux bilatéraux et les déterminants de l'intégration économique.

Nous pensons être capables de traiter ce sujet dans la mesure où nous sommes titulaires d'un Master 2 de recherche en Géographie. La littérature est assez suffisante pour nous permettre de comprendre le sujet et d'en dégager les différentes orientations. La littérature est issue des instituts de recherche (CRDI, FERDI) et des sites officiels de la CEDEAO, l'UEMOA, la BCEAO la BAD, la Banque mondiale (BM), FMI, OMC, CNUCED. Nous avons consulté des ouvrages généraux, des ouvrages spéciaux, des articles, des thèses et des rapports. Ces différents documents présentent l'intégration économique comme étant une réponse à des impératifs socioculturels, politiques et économiques. Plusieurs auteurs montrent l'impact de l'intégration économique sur le commerce extérieur à travers des modèles économétriques. Enfin, les sites officiels et les instituts de recherches donnent des chiffres sur les déterminants du commerce international à savoir les exportations, les importations, le produit intérieur brut (PIB courant), le produit intérieur brut par habitant (PIB/H), l'inflation, la distance entre les capitales, la population totale des pays, la qualité des institutions etc.

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