WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Police nationale congolaise et sécurité publique dans la ville de lubumbashi


par Samuel Kabunda kalenga
Université de Lubumbashi  - Graduat 2022
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arriver au terme de notre analyse qui a consisté à l'étude du sujet qui fait couler beaucoup de larmes dans cette capitale cuprifère. Ainsi notre objectif dans le cadre de cette étude étant d'analyser et étudier la Police Nationale Congolaise et sécurité publique dans la ville de Lubumbashi.

Pour y arriver, nous avons de notre part fait recours à une méthode jugée indispensable pour un bon aboutissement de ce travail, à savoir la méthode fonctionnelle. Cette méthode, nous est utile tant pour la reconstitution de la réalité sur l'organisation et le fonctionnement de la Police Nationale Congolaise, son rôle et ses différents moyens d'intervention dans le commissariat urbain de Lubumbashi.

Cependant, pour matérialiser notre recherche, la méthode subventionnée a été rendue concrète par les techniques ci-après : la technique d'observation, la technique documentaire et la technique d'interview ou d'entretien.

La technique d'observation nous a servi étant donné que nous sommes nous-même témoin oculaire de ses évènements ou de ce que traverse la population Lushoise.La technique documentaire, elle nous a été utile dans le sens où elle nous a aidé à analyser les différents documents ayant trait à notre objet d'étude.

Nous avons également utilisé l'interview ou l'entretien comme technique, il nous a permis d'entrer en contact direct avec le responsable de la Police Nationale Congolaise commissariat urbain de Lubumbashi au moyen d'une conversation verbale, avec cette technique, il faut signaler que les informations recueillies auprès de ces responsables ont été confrontées avec les déclarations d'une frange de la population Lushoise.

En effet, pour permettre une bonne compréhension de notre travail, il sied pertinent de donner le cheminement logique de notre étude, elle comprend trois chapitres et cela hormis l'introduction et la conclusion générale. Notre premier chapitre était intitulé considérations générales et ce chapitre était subdivisé en trois sections dont la première section consacrée à la définition des concepts, la seconde section au cadre théorique et la troisième section à la théorie explicative.

Ensuite, le deuxième chapitre était focalisé sur la présentation du milieu d'étude et notre milieu d'étude était la Police Nationale Congolaise, à son tour ce chapitre est aussi subdivisé en deux grandes sections dont la première à présenter la Police Nationale Congolaise au niveau national et la seconde section, la Police Nationale Congolaise au niveau urbain dont le commissariat urbain de Lubumbashi.

Enfin ,le troisième chapitre et le dernier de notre travail de fin de cycle ,celui-ci s'est penché sur la Police Nationale Congolaise et la sécurité publique dans la ville de Lubumbashi, ce chapitre s'est subdivisé comme les autres en trois sections ,la première consacrée à l'état des lieux de la sécurité à Lubumbashi, la seconde section à traiter le rôle de la Police Nationale Congolaise et la troisième et la dernière à analyser les moyens d'intervention de la Police Nationale Congolaise commissariat urbain de Lubumbashi.

Au regard de toutes les considérations que nous venons d'illustrer dans les différents chapitres qui constituent l'ossature de notre travail ,qu'il nous soit important de retenir que nonobstant les efforts conjugués par les autorités politico-administratives et policières pour maintenir l'ordre public et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens avec les différentes opérations telles que l'opération « Kibunu » qui veut dire coup de tête et « Kimia » qui veut dire calme ainsi que les autres opérations demeurent que des idéaux, dans le sens que la vie de la population à la Lubumbashi est en insécurité car les tueries ,viols ,vols ,avortements ,accidents et insalubrité s'accentuent davantage.

Interroger à cette question les autorités de la Police Nationale Congolaise commissariat urbain de Lubumbashi déplore la croissance démographique qui entraine l'élargissement de la ville sans que les autorités multiplient les sous-commissariats et que la Police Nationale Congolaise ou les services spécialisés ne puissent suivre le rythme de cette population pour mieux assurer sa sécurité. Car avec cette croissance, la Police Nationale congolaise n'arrive pas à identifier correctement ou surveiller le mouvement de la population. A ce problème capital s'ajoute l'insuffisance de l'effectif des éléments de la police car un policier devrait surveiller ou garder au maximum 350 personnes mais nous constatons avec regret que c'est plutôt le triple de ce nombre alors les policiers se retrouvent dans l'incapacité et il sied d'ajouter que le manque des moyens d'intervention, l'enclavement de certains quartiers et l'impraticabilité des routes sont les éléments qui font la pérennisation de l'insécurité car la Police se retrouve dans l'incapacité d'effectuer ses nobles missions .Comme dans le quartier Kisanga dans la commune urbano-rurale d'Annexe, la Police de Proximité se plaint des moyens de transport mis à leur disposition dont des motos et ils pensent qu'avec les motos, il est difficile d'intervenir la nuit car les bandits dudit quartier sont toujours armés et nous sommes exposés étant donné des bruits qu'à une moto.

Aujourd'hui, il est difficile d'identifier les hommes en uniforme qu'on croise la nuit, car à chaque moment que la population se croise avec ces hommes, soit elle est dépouillée de tout ce qu'elle a, soit elle est tout simplement battue à mort et même les chauffeurs des taxis et taxis bus ne sont pas épargnés et ils ont même du mal à exercer leur métier tard car ils s'exposent à un risque de tomber dans le filet de ces bandits. Il ressort de ce qui précède que la situation est inquiétante à Lubumbashi.

C'est ainsi que nous soutenons la réforme de la Police Nationale Congolaise dans le sens où cette Police n'arrive plus à jouer correctement le rôle lui assigné, elle se confond plutôt à l'armée car elle a une mentalité et une culture oppressive et abusive, un caractère militarisé entre autres le port d'armes de guerre, la brutalité, la corruption, les harcèlements et les tracasseries etc. Et ce manque de professionnalisme qui est à la base du non formation pourtant s'est-elle qui est censée être à côté de la population pour assurer sa sécurité et celle de ses biens. Nous encourageons également le processus de la Police de proximité qui est en cours car cette dernière aura à remplir correctement le rôle traditionnel de la police étant donné qu'elle devrait être proche de la population pour une meilleure collaboration tout en dénonçant les malfaiteurs car ils se retrouvent dans la population.

La loi organique portant organisation et fonctionnement de la police nationalecongolaise dans son article 3 s'inscrit également dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité et répond au pressant besoin de doter le pays d'une police efficace, civile, démocratique, républicaine, apolitique, professionnelle et organisée à l'image des autres polices du monde.

Une telle réforme ne peut être véritablement et intégralement réalisée que par une organisation rationnelle dudit secteur, susceptible de garantir non seulement son fonctionnement au-delà de toute conjoncture politique, mais aussi d'assurer sa continuité et son efficacité par des structures viables et fiables, des équipements et matériels adéquats, ainsi que par un renouvellement continu des hommes qui l'animent et qui n'ont d'intérêt national.

Pour assurer sans faille son rôle, la Police Nationale Congolaise a besoin des multiples moyens dont les moyens humains, matériels et financiers. C'est ainsi que le gouvernement Congolais doit songer à doter à cet appareil public qui assure la sécurité de la population et de ses biens des moyens nécessaires et adaptés pour qu'elle puisse accomplir et réussir les missions qui sont les leurs. Concernant les moyens humains la Police Nationale Congolaise doit recruter une main d'oeuvre compétente en qualité et en quantité rationnelle accompagné d'une formation avérée. Ensuite on doit mettre à la disposition de la Police des moyens matériels adaptés à l'époque, à la situation et à la grandeur de la ville. L'économie détermine tout dit-on. Ainsi pour finir, l'Etat Congolais doit allouer un budget conséquent à la Police Nationale Congolaise pour qu'elle soit satisfaite pour bien répondre à son rôle.

Loin de nous l'idée de tout illustrer, nous estimons qu'à ce niveau, la prise en considération de tous les facteurs démontrés à l'issu de nos analyses pourront autrement aider la Police Nationale Congolaise et également les autorités politico-administratives pour assurer évidemment la sécurité de la population congolaise et en particulier celle de la ville de Lubumbashi.

Sans n'aucunement prétendre à l'exhaustivité, nous pensons avoir apporté l'essentiel de notre attention sur ce sujet qui a fait l'objet de notre étude. Il faut préciser que l'élaboration de toute oeuvre scientifique est une entreprise vouée à l'insuffisance et par conséquent, nous jugeons des multiples critiques et remarques. Espérons à cet effet que les études ultérieures pourront tirer au clair certains problèmes qui ont constitué pour nous des lacunes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984