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Programmation linéaire outil effficace pour la plannification optimale de la production dans une entreprise industrielle .Cas de la Briqueterie Rwandaise Ruliba

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par Jean Claude Michel Mr Ngirabanzi
Université Libre de Kigali - Licence en Economie 2003
  

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CHAPITRE 2. FONCTION DE PRODUCTION

2.O. Introduction

Dans le monde moderne, l'entreprise est devenue la base essentielle du développement économique et social. En effet, c'est au niveau de l'entreprise que sont réalisées les actions de production des biens et services dont l'homme a besoin pour vivre.

Pour Luc Boyer «l'oeuvre de production est une activité, un processus qui rend les biens utiles c'est-à-dire susceptibles de satisfaire les besoins humains. L'agriculture, l'industrie, les services contribuent à accroître l'utilité des biens : ces activités revêtent un caractère productif, puisque par la transformation des matières premières et l'utilisation de travail et de capital , elles mettent les biens utilisables à la disposition des consommateurs ; elles ont aussi un caractère rentable dans la mesure où l'entreprise tire avantage de la création d'utilité »25(*).

Pour une entreprise de production, la fonction de production requiert une attention particulière car c'est elle qui doit livrer un produit qui répond aux attentes de la clientèle. La gestion de cette fonction est une tâche difficile et complexe.

« Gérer la production serait prévoir, organiser, diriger et contrôler le processus d'informations et d'actions requises pour obtenir le produit voulu au moment et à l'endroit précis où il est nécessaire »26(*).

Ainsi donc, on se rend compte qu'il existe toute une série d'actions qu'il faut mener de manière agencée ceci pour éviter que des difficultés ne puissent apparaître dans la coordination de ces différentes actions.

La gestion de production doit être à mesure de fournir le produit qui répond aux desiderata des clients tant en qualité qu'en quantité.

2.1. Production, base essentielle du développement de l'entreprise

2.1.1. Définition

La production est la source principale de biens et services que les hommes utilisent. « En effet, mis à part quelques biens qui proviennent d'un don  de la nature et qui peuvent être parfois offerts aux humains sans qu'ils aient à faire des efforts (cas de l'air qu'ils respirent ou de paysage qu'ils admirent...)

la quasi-totalité des biens et services correspondent à une activité de production »27(*)

La notion de production peut se comprendre en deux sens :

- la production peut désigner le processus général par lequel, à partir de la combinaison du travail, capital et de maintes ressources diverses sont élaborés des biens et services. Cela correspond à l'activité habituelle de produire.

- la production peut aussi désigner l'ensemble même des biens et services auxquels l'activité des hommes aboutit. Elle correspond donc cette fois au résultat de cette activité et peut être mesurée par la valeur de ces biens et services.

La fonction de production, que l'on pourrait également désigner sous le nom de gestion des opérations, concerne l'agencement et la conduite des flux physiques entre poste de transformation d'inputs en outputs de façon  à atteindre des objectifs mesurables exprimés en terme de quantité, qualité, délais et coûts.

Cette définition englobe la fabrication proprement dite des produits et les activités associées d'approvisionnement en matières premières et composantes, de gestion des stocks, de contrôle de la qualité des produits d'entretien et de gestion administrative.

2.1.2. Facteurs élémentaires de production

2.1.2.1. Le travail

Le facteur travail peut se diviser en deux éléments fondamentalement différents, l'un relatif aux tâches matérielles, l'autre aux tâches d'administration.

Par tâches matérielles, il faut entendre toutes les activités en rapport direct avec l'élaboration du produit, son utilisation et le financement, sans avoir un but d'organisation ou de coordination. Par tâche administrative, par contre, il faut entendre les tâches en rapport avec les différents aspects de la direction.

2. 1.2.2. Les moyens d'exploitation

Par moyens d'exploitation, il faut entendre tous les équipements et installations qui forment les données techniques sur lesquelles repose l'obtention de produit et en particulier de la production.

Aux moyens d'exploitation, appartient tout ce dont a besoin l'entreprise pour assurer son activité. Dans cette catégorie, il faut aussi ajouter les matières consommables dont le rôle est de permettre à l'exploitation de fonctionner. Les moyens d'exploitation sont donc des biens de production déjà produits dans la mesure où l'on n'y fait pas rentrer les matières premières.

2.1.2.3. Les matières premières

Par facteur élémentaire «matières premières » on entend ici toutes les matières, produits semi-finis ou finis, en tant que produits de base ; les matières premières sont destinés à participer à la production. Après avoir subi des modifications de forme ou de nature ou après leur introduction dans le produit fini elles font partie intégrante du nouveau produit.

Les matières premières peuvent aussi être des produits finis ou semi-finis. En tant que tels, ils sont élaborés par l'entreprise elle-même ou ils proviennent d'autres entreprises mais ils doivent toujours faire partie intégrante des nouveaux produits. Les chutes, rebuts et déchets de fabrication sont aussi des matières premières s'ils sont destinés à être intégrés dans les nouveaux produits, et cela qu'ils soient originaires de l'entreprise même ou d'une autre.

2.1.2.4. La Direction de l'entreprise

« L'élaboration du produit dans les entreprises de production, repose sur la combinaison des facteurs élémentaires de celle -ci, il reste donc à chercher comment ces facteurs élémentaires peuvent être combinés en une unité de production »28(*). « Cette combinaison ne s'opère pas de toute évidence de façon mécanique ou organique, elle exige bien davantage une intervention consciente méthodique de l'homme »29(*). Le succès de cette combinaison dépend au moins autant du rendement de ces facteurs que de l'obtention de ces facteurs eux-mêmes. Ces facteurs que nous désignons par «direction de l'entreprise » ont un rôle qui consiste à réunir les trois facteurs élémentaires en une combinaison productive.

Le rendement des facteurs de production dépend d'une part de leur nature et d'autre part de leur combinaison. Il s'agit donc d'étudier les facteurs élémentaires et le facteur administration en recherchant comment ils jouent un rôle productif dans le cadre d'une combinaison de facteurs.

2. 1.3. Optimisation des facteurs élémentaires de production

2.1.3.1. Optimisation du travail

Le rendement optimal du travail dépend de plusieurs conditions. Parmi celles-ci citons les conditions d'aptitude de l'individu c'est -à - dire le maximum de ce que cet individu est à mesure de donner.

Le travail qu'un individu est à mesure d'accomplir dépend d'un très grand nombre de facteurs :

- facteurs inhérents à la personne de l'individu en tant que sujet du travail et l'objet de son travail ;

- du rapport entre l'individu et ses collègues ;

- d'éléments externes à l'entreprise et relatif à la vie privée de l'individu.

Le rendement du travail peut aussi être conditionné par l'aptitude et organisation du travail. En ce qui concerne les mesures l'organisation du travail dans l'entreprise, la règle suivante est en général valable : les individus ne doivent se voir attribuer que les tâches qui correspondent à leur niveau d'aptitude.

De cette règle, on peut dire que du point de vue de l'organisation du travail tout se déroule de façon à satisfaire le mieux aux conditions du travail dans l'entreprise.

Quant aux conditions du travail dans l'entreprise surtout de production, on ne peut sans doute ignorer l'influence des facteurs exogènes sur le rendement et la durée du travail. La fatigue c'est - à - dire la diminution de l'effort, est la conséquence des facteurs propres ou étrangers aux travaux auxquels est soumis un individu. La fatigue dans le travail industriel est causée surtout par la dépense d'énergie due au travail statique, à l'attention et à la concentration. Les pauses doivent en effet être disposées de manière à éliminer la fatigue.

Si l'on prend en considération le rapport entre le rendement et la durée de travail, la relation entre les deux grandeurs peut être un rapport de proportion.

Dans ce cas, le résultat du travail, mesuré de manière à peu près exacte par les unités produites, serait croissant ou décroissant dans le même rapport dans lequel varie la durée du travail.

Dans les intervalles de temps considérés, une diminution du temps de travail entraîne une chute de la production correspondant à la diminution du temps de production. Si le temps de production, le temps de marche des machines, reste constant, il faut compenser la réduction du temps de travail par un nombre correspondant d'installations nouvelles ou, pour d'autres raisons, d'ouvriers si le volume de la production doit rester inchangé.

Si par contre, il existe entre la durée de travail et le rendement un rapport tel que le résultat du travail peut être influencé par l'ouvrier, ce résultat peut varier dans le cas d'une augmentation ou diminution de la durée de travail en des rapports moins que proportionnels ou plus que proportionnels à la variation de la durée du travail.

A la possibilité pour l'individu d'influencer son rendement dépend la réussite de modification du résultat moyen du travail30(*). Ceci est largement influencé par l'existence ou absence des conditions physiques et psychologiques incitant à augmenter le rendement.

L'idée qu'une diminution de la durée de travail doit nécessairement conduire à une augmentation du rendement par unité de temps n'est pas toujours valable. Toutefois, pour compenser une chute attendue de la production en faisant recours à une rationalisation, la diminution de la durée de travail s'accompagne par des résultats positifs.

2.1.3.2. Optimisation des moyens d'exploitation

Au problème des conditions du rendement optimal du travail de l'individu dans l'entreprise vient s'adjoindre le problème des conditions du rendement optimal des moyens d'exploitation. Le produit que les moyens d'exploitation sont en mesure de fournir pour des tâches d'ordre technique et économique dépend de plusieurs facteurs. Trois d'entre eux déterminent, d'une façon tout à fait général et sans considération des conditions particulières à une entreprise, la capacité de rendement des installations techniques.

Il s'agit de :

- leur caractère moderne,

- leur vitesse d'usure,

- l'état de la capacité d'utilisation

L'évolution de la technique menace tout matériel d'exploitation. Si l'entreprise n'est pas à mesure de suivre pas à pas l'évolution, elle risque de se voir dépassée et de porter atteinte à sa compétitivité. Pour une entreprise ayant un équipement moderne c'est-à-dire représentatif de l'état actuel des progrès techniques, les conditions de production seront en principe particulièrement favorables.

A part le caractère moderne des moyens d'exploitation, il faut distinguer celui de l'usure de ces moyens, certains pouvant être peu usés et d'autres plus usés. Le degré d'usure des moyens d'exploitation n'a rien à voir avec celui de leur caractère moderne. Des installations tout à fait récentes peuvent être usées facilement.

Mais l'efficience technique d'une installation longtemps utilisée est inférieure sans aucun doute à celle en usage depuis peu de temps. Plus la part des installations dont l'usure est relativement grande est faible (grande) par rapport à l'ensemble du potentiel de production, plus favorable (défavorable) est le rendement des installations productives31(*).

Le critère de la qualité de l'équipement d'une entreprise industrielle est donnée par le rapport entre les moyens d'exploitation modernes et ceux qui sont dépassés. Moins une entreprise dispose de matériel de production âgé et usagé, plus haut se situe son niveau qualitatif, c'est-à-dire sa capacité de rendement.

La qualité du potentiel de production dépend aussi de l'état de la capacité d'exploitation des installations. Surveiller l'usure et entretenir le matériel, telles sont les conditions qui permettent d'obtenir une capacité d'exploitation aussi favorable que possible.

Une surveillance insuffisante accélère le rythme d'usure des installations, surtout si en même temps les installations sont surexploitées. L'insuffisance des soins apportés aux moyens d'exploitation diminue prématurément la capacité de rendement du matériel lui-même, mais provoque encore des perturbations dans le déroulement du processus de production. Ne pas prévoir des perturbations dans les moyens d'exploitation peut considérablement entraver le déroulement du programme de production et engendrer de cette façon des situations difficiles ou non rentables.

La qualité des moyens d'exploitation pour une entreprise donnée dépend aussi de leur adaptation aux tâches particulières qui doivent être exécutées grâce à eux. Le concept de l'adaptation des moyens d'exploitation vise le rapport entre le rendement souhaitable des moyens d'exploitation et celui effectivement réalisable avec eux.

Précisons qu'on peut distinguer dans un matériel d'exploitation deux sortes de capacités32(*) : la capacité quantitative et la capacité qualitative. En ce qui concerne la capacité quantitative, on peut distinguer trois concepts de capacité : la capacité maximale, optimale et minimale.

La capacité maximale signifie qu'un matériel ne peut donner plus qu'il ne lui permette ses caractéristiques techniques. La capacité maximale est un concept purement technique. Il en va différemment pour la capacité optimale. Se retrouvent ici des données essentiellement techniques et des conditions de rentabilité économique.

Pour la capacité minimale, il s'agit d'une notion technique dans la mesure où dans de nombreux cas, des machines ou un ensemble de machines sont aptes à être mis en exploitation seulement à partir du moment où il est exigé d'elles un certain rendement. L'adaptation des moyens d'exploitation est fonction de leur capacité quantitative, mais aussi de leur capacité qualitative c'est-à-dire de la nature et de la qualité des rendements qu'ils sont susceptibles de fournir. L'entreprise exige en effet de ses moyens d'exploitation non seulement un certain volume mais aussi une certaine qualité de production.

2.1.3.3. Optimisation des matières premières

On comprend ici sous le facteur élémentaire de production «matières premières » tous les produits bruts semi-finis ou finis qui sont nécessaires en tant que matières premières ou servant de base à l'élaboration des produits et qui deviennent partie intégrante du produit après des modifications de forme ou de substance ou après leur introduction dans les produits finis.

Le problème à évoquer maintenant ne consiste pas à rechercher les caractéristiques qualitatives que doit posséder ce facteur de production pour que le produit fini ait des qualités particulièrement favorables. Il s'agit de déterminer quelles qualités requises doivent avoir les matières premières pour que ces dernières puissent arriver au niveau maximum de rendement dans la combinaison globale des facteurs de production. La question est donc ici essentiellement technique et non commerciale.

Les matières premières exercent une influence sur la productivité et par-là sur le rendement. Si les caractéristiques techniques des matières premières conduisent à un minimum de consommation de celles-ci et de mise en oeuvre des facteurs restant, l'optimum technique de ce facteur de production sera atteint. Plus la consommation en matières premières se rapproche de cet optimum, ce dernier étant ici un minimum, plus les conditions d'utilisation de ce facteur sont favorables.

Si l'on s'interroge maintenant sur les conditions qui déterminent l'optimum technique de ce facteur, il apparaît qu'il s'agit avant tout de trois conditions :

- plus est faible la différence entre les matières premières brutes utilisées et le poids du produits fini, plus leur économie est importante ;

- plus on recourt à la possibilité des produits standardisés et normalisés, moins est importante la consommation de matières premières ;

- Plus les matières premières correspondent aux contraintes techniques, plus les modes d'utilisation et de travail de celles-ci sont avantageux. On parle aussi en ce sens de matières premières adaptées.

Les pertes de matières premières constituent un handicap majeur à l'optimum technique de ce facteur de production. Entre les pertes des matières premières, on distingue les chutes, les sous produits et les rebuts.

2. 1.4. La suppression des aléas

Dans un processus où il existe des aléas, des facteurs incontrôlés, lorsque réussir, accomplir ou produire quelque chose est une nécessité, on est contraint à prendre des marges de sécurité importantes. De nombreux aléas viennent perturber la production et le fonctionnement des usines : notamment des pannes fréquentes des machines, les défauts de qualité dans les produits fabriquées et les retards de livraison des fournisseurs.

Parmi les différents types d'aléas, seules les pannes de machines et les problèmes de qualité figurent parmi les principales causes de l'inefficacité des usines. La qualité de la production est dans une large mesure liée à la fiabilité des machines et à la responsabilité des hommes.

2.1.5. La prévision

Sans prévision et sans programme, toutes les impulsions personnelles si fortes soient - elles et tous les objectifs si grand soient - ils, restent sans effets.  « Prévisions » au sens large du terme, recouvre toute les actions visant à mettre à l'abri la production, la vente et le secteur financier. Elle vise à protéger l'entreprise des aléas internes ou externes à celle-ci.

Pour une entreprise industrielle, après avoir terminé les facteurs de production nécessaires, il reste à prévoir le processus de fabrication lui-même. On parlera en ce sens ici de « prévision du processus ». Cette prévision est déterminée par la structure du marché de l'entreprise et par les procédés auxquels elle recourt pour exécuter le processus de production.

Si les produits élaborés ne sont pas susceptibles de stockage, il s'agit d'entreprises travaillant à la commande. Pour faire une prévision du processus de production, il faut d'abord recevoir les commandes des clients. Les entreprises dont les produits peuvent être stockés, et qui peuvent donc produire sur stock, sont des entreprises travaillant pour le marché.

Dans le processus de production, on pourra souvent se contenter de tenir compte du fait que le pourcentage de déchets est en moyenne de tel ou tel ordre de grandeur, sans qu'il faille analyser dans le détail la dispersion autour de cette moyenne. De même, suffira souvent de tenir compte du fait que, dans certaines circonstances, les autres producteurs de tel ou tel autre type agiront en moyenne de telle manière, sans qu'il soit nécessaire d'analyser davantage quelles peuvent être les prévisions, quant aux chances escomptées et aux risques encourus, qui motivent ce comportement.

La prévision de la production dans les entreprises industrielles englobe :

- la prévision du programme de production ;

- la prévision des besoins en facteurs de production nécessaire à la production des produits de l'entreprise ;

- la prévision du processus de production.

Ces éléments de la prévision de la production, le programme de production, les besoins et le processus de production, constituent un tout. Commettre une erreur sur l'un de ces points de la prévision menace la réalisation de la prévision de la production dans les autres points.

2.1.6. Le juste à temps

Le juste à temps est un principe d'organisation industrielle qui consiste à acheter ou produire seulement ce dont on a besoin, quand on en a besoin.

Autrement dit, il faut produire et livrer :

- les produits finis juste à temps pour qu'ils soient vendus ;

- les sous ensembles juste à temps pour qu'ils aient montés dans les produits finis ;

- les matières premières juste à temps pour être transformées en pièces fabriquées.

Le juste à temps est à la fois un état d'esprit et une méthode d'organisation et de gestion fondée sur la recherche et l'élimination systématique de toute forme de gaspillage : gaspillage de temps, d'énergie, de capacité et de potentialités dont dispose l'entreprise.

Même si les résultats de cette méthode se trouvent souvent confirmées dans le domaine de la production, en fait c'est toute l'entreprise qui bénéficie du juste à temps lorsque l'implantation de cette méthode est réussie.

Pour s'engager dans la voie du juste à temps, l'entreprise tout entière, à tous ses niveaux hiérarchiques, doit changer ses façons de faire, de percevoir les problèmes et de les régler. Bref , sans changement de mentalités il ne peut y avoir de juste à temps réussi.

* 25 BOYER, L. ET ALII. : Précis d'organisation et de gestion de la production, Les éditions d'organisation,

Paris, 1986, P.26.

* 26 VUNINGOMA, D. : Cours de principe de Management, BACC II Economie, ULK, Kigali, 1999- 2000,

inédit.

* 27 BERANGER, P. : Les nouvelles règles de la production vers l'excellence Industrielle, Dunod, Paris, 1987,

P. 200.

* 28 CANTEGRELL, F. : Les treize points de la production, Dunod, Paris, 1986, P. 191.

* 29 COURTOIS, A. : Gestion de production, Les éditions d'organisation, Paris, 1993, P. 39.

* 30 CROLAIS, M. : Gestion intégrée de la production et ordonnancement, Dunod, Paris, 1968, P. 148.

* 31 SCHITTEKHTTE, M. : Ordonnancement de la production de BAXTERS, Mémoire de licence en

économie appliquée, Université Catholique de Mons, Mons, 1985, P. 51.

* 32 IDEM.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore