WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'absence de mécanismes internes de gouvernement et son impact sur la survivance des PMEs tunisiennes

( Télécharger le fichier original )
par Hedi BEN DOUA
Faculté des sciences économiques et de gestion de Sfax - Master 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.9. La révocation face aux politiques d'enracinnement

Selon Rajan et Zingales (1998), l'entreprise est une combinaison d'actifs et de capital humain. Cette combinaison est supposée être unique, le remplacement de l'une des deux composantes influence l'ensemble de l'entreprise. L'augmentation du risque de l'entreprise par une politique d'investissement favorisant les secteurs bien connus par les dirigeants en exercice, permet, selon Alexandre et Paquerot (2000), d'évincer toute équipe managériale rivale dont le capital humain est incohérent avec les actifs de la firme. La complémentarité entre capital humain et les actifs de la firme, limite, pour Shleifer et Vishny (1989) ainsi que pour Stiglitz et Edlin (1992), le risque de licenciement de l'équipe dirigeante actuelle.

Pour Daalool (2000), dans un article publié à la revue de la jurisprudence et la législation, les causes des difficultés économiques des entreprises tunisiennes sont de deux types : internes ou externes. Les difficultés internes se traduisent par les relations dominantes au sein de l'entreprise, à savoir la relation du dirigeant avec ses associés d'une part et avec les ouvriers d'autre part. La relation du dirigeant avec ses associés dépend de la structure juridique choisie pour l'entreprise au début et de l'impact de cette structure sur le fonctionnement normale de l'entreprise. Le statut de départ détermine ainsi les relations entre les associés ; il est à l'origine de l'échec ou de la réussite de l'entreprise

La prépondérance de ce type d'entreprise a fait quelles soient les plus présentes au niveau des règlements judiciaires. En effet seul les compétences du dirigeant et sa capacité à réaliser le programme qu'il a conçu déterminent le degré de réussite de l'entreprise en l'absence d'un vrai partenariat au niveau de la formation du capital et la prise de décisions. La participation fictive des autres associés au capital qui ne repend pas au besoin réel de l'entreprise rend le recours à la dette la seule source de financement et engendre une diminution des revenus qui reviennent entièrement u payement des intérêts de la dette. L'absence d'auditeurs externes permet au dirigeant à prendre des décisions contraires aux règles de gestion en se procurant les réserves obligatoires ou bien en augmentant davantage l'endettement ou encore la baisse des prix de vente pour se procurer de la liquidité et même le licenciement de certains employés.

H14 : Les dirigeants peuvent entreprendre des stratégies leur permettant de paralyser le système de contrôle interne et d'éviter le risque de leur licenciement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius