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Analyse comparative entre superficies officielles et SIG des permis forestiers: Cas des Petits Permis Forestiers Gabonais

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par Freddy MEKA M'ALLOGHO
Ecole Nationale des Eaux et Forêts - Ingénieur forestier spécialite en SIG et BD 2008
  

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IV.3. Etude selon les variables possibles pouvant expliquer les différences obtenues

IV.3.1. Les fonds cartographiques

Les lots considérés pour traiter le paramètre fonds cartographiques, sont ceux qui remplissent les conditions selon lesquelles :

§ au moins un des côtés du polygone suit une limite naturelle (cours d'eaux ou routes) ;

§ le lot est dans une zone qui dispose aussi bien du fond raster que du fond vectoriel.

Ainsi, pour les onze (11) lots correspondants à ces critères, il ressort que la superficie générale obtenue à partir des fonds vectoriels est supérieure à celle des fonds rasters, tel que le montre la figure suivante.

La différence entre la superficie obtenue à partir des fonds vectoriels et celle inhérente au fonds rasters est de l'ordre de 2435 hectares. Ce qui n'est pas négligeable quand on sait qu'il existe des Permis Forestiers Associés de cette dimension.

En effet, le plus important pour les regroupements, est de savoir comment varierait la superficie générale d'un ensemble de lots, en modifiant un paramètre donné.

Le fait que les superficies selon le fond vectoriel soient plus élevées que celles qui découlent du fond raster est tributaire de deux raisons:

§ la finesse des polylignes (matérialisés par les cours d'eaux et routes) sur lesquelles sont faites les digitalisations ; 

§ le décalage du fond vectoriel par rapport au fond raster tel qu'illustré pour le cas de Booué dans la figure ci-dessous;

La méthode de réalisation cartographique n'a rien à voir avec le système de projection. Sur cette figure, on peut effectivement s'apercevoir que les cours d'eaux du fond raster ne se confondent pas avec ceux du fond vectoriel. A l'origine, les fonds rasters ont été géoréférencés à partir des bornes astronomiques, alors que la Base de Données vectorielles l'a été à partir des points GPS. Il y a donc incompatibilité entre les deux types de fonds.

En outre, la confluence entre le cours d'eau principal (Ogooué sur cette figure) et un cours d'eau secondaire est décalée d'environ 900 mètres dans la réalité. Or cette confluence sert d'origine de définition à de nombreux permis. Il en ait de même des bornes origines (astronomiques ou géodésiques) qui ont des positions différentes selon le fond cartographique considéré.

Ceci trouve son explication dans le fait que la Base de Données vectorielles ne provient pas en totalité de la vectorisation des fonds rasters existants (ayant été recalés en GTM-WGS84), mais aussi de celle des images radars ERS19(*). Le corollaire à cela est évidemment l'irrégularité des limites de permis tel qu'illustré dans la figure suivante.

Entre les polylignes rouge et bleue, l'écart dans la réalité est de plus de 150 mètres. Ce qui est problématique quand on sait que la plupart du temps, les limites de permis sont juxtaposées et surtout que leur non-conformité est source de litiges entre titulaires.

Au vu de cet état de faits, il serait mieux d'avoir les coordonnées des points origines des permis dans les textes d'attributions. Cela permettrait que l'origine soit la même quelque soit le fond cartographique considéré.

Certaines coupures de la BD V2 disposent en effet de ces informations, tel qu'illustré dans la figure suivante.

En dehors des bornes géodésiques et astronomiques, les confluents des cours d'eaux qui servent de référence à certains permis forestiers, doivent aussi disposer des coordonnées géographiques.

* 19 : Radar à synthèse d'ouverture, car non perturbé par la couverture nuageuse et qui donne de bonnes informations en matière d'hydrographie.TREBOSSEN H.,2003.Apport des images radars à synthèse d'ouverture à la cartographie marine, Th.3e c. : Science de l'Information Géographique :Université Marne-la-valée.p.1

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