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Régénération via l'organogénèse ou l'embryogénèse somatique chez le Scorpiurus

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par fatima zohra hamdani
Univeristé hassiba ben bouali de chlef - magister 2001
  

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CHAPITRE III RESULTATS

1-ESSAI PRELIMINAIRES

compte tenu de l'absence totale d'un support bibliographique traitant la question de la régénération in-vitro du Scorpiurus ; nous étions amené donc à nous inspirer , dans une première série d'expérience, que nous avons qualifiée de préliminaire, d'un certains nombre de travaux réussis portant sur l'organogenèse et l'embryogenèse somatique de plusieurs espèces appartenant à la famille des légumineuses en vue d'établir un protocole expérimental susceptible de nous conduire à résoudre notre problématique . Cette problématique qui se résume en fait à essayer d'obtenir soit des bourgeons néoformés soit des embryons somatiques et par la même , réussir dans la mesure de possible, à régénérer des plantes entières via l'une ou l'autre méthode de micropropagation .

Après l'étude bibliographique , nous nous sommes parvenues à établir un protocole de travail , qui prenait en compte les paramètres suivants :

· Un milieu de culture, composé des sels minéraux et des vitamines de MURASHIGE et SKOOG.

· Des régulateurs de croissance, représentés essentiellement par le 2,4-D (substance à effet auxinique) et la BA (cytokinine) employées dans le milieu de culture, seules ou en combinaison et à différentes doses (0, 0.1 ,0.5, 1, 2, 3, 4, 5)

· Des explants de nature et d'origines diverses:

-Des explants de racines, d'hypocotyle et de cotylédons sont prélevés à la fois à partir de plantules cultivée in-vitro et dont l'âge varie de 7 à 10 jours et aussi sur de jeunes plantes cultivées séparément en pots âgées de 30 -35 jours

-Des explants de tige, d'apex, de feuille et de pétiole sont prélevés de plantes cultivées en pots âgées de 30 -35 jours .

· Trois génotypes différents appartenant au genre Scorpiurus ont été choisis de manière aléatoire. Il s'agit des génotypes V12, B8 et L26.

· En ce qui concerne les conditions de culture, nous avons retenu à ce que la plupart des expérience seront conduites à l'obscurité et aussi à la lumière.

1.2 Résultats obtenus

La lecture des résultats des expériences préliminaires a été faite à trois niveaux de considération . Le premier, concerne la callogenèse, le second l'organogenèse et le troisième l'embryogenèse somatique.

S'agissant de la callogenèse, nous avons constaté qu'elle s'est déclenchée sur l'ensemble des explants testés à l'exception des apex qui débourrent et cela, quelle que soit leur nature ou leur origine . Toutefois, son importance, semble varier selon l'explant et aussi selon le milieu de culture ( en particulier sa composition hormonale). En effet, concernant les explants, ce sont les cotylédons suivies des hypocotyles qui paraissent répondre le mieux à la callogenèse . Quant aux milieux de cultures, ils induisent dans leurs majorité, des cals, en dehors de ceux dépourvus de régulateurs de croissance ou pourvus uniquement de ( BA) ou de 2,4-D seuls. Les meilleurs réponses sont obtenues sur les milieux : D3B0,1 ; D0,1 B3 et D1B3.

Les résultats des expériences préliminaires, nous ont permis de mettre en exergue, l'influence de la photopériode. L'exposition des cultures sous une photopériode de 16/8 (16 heures de lumière et 8 heures d'obscurité) favorise de loin la callogenèse que l'obscurité.

Par ailleurs, les plantules ayant servi comme "parc à bois " ou plantes - mères, apportent aussi leur part d'influence. Ainsi, nous avons pu relevé que les explants provenant de plantules cultivées in-vitro réagissent mieux que ceux prélevés des plantules cultivées en pots .

Ce sont là, les principaux remarques que nous avons pu relever lors de ces expériences préliminaires .

Au sujet de l'organogenèse, nous avons remarqué qu'elle s'exprime chez les trois génotypes testés. Toutefois, comme en callogenèse, son importance est fonction de la nature l'explant et de la composition hormonale du milieu . Effectivement, ce sont encore une fois les cotylédons et les hypocotyles qui expriment des aptitudes organogènes et ce sont aussi les explants issus de plantes cultivées in-vitro qui réagissent positivement à ce processus, à l'inverse de ceux prélevés sur plantules cultivées en pots.

En ce qui concerne les milieux de culture, ce sont ceux pourvus d'un mélange (2,4-D - BA) qui ont permis l'obtention de structures organogènes. Ces milieux sont représentés par le D0,1B3, le D1B3 et le D1B5.

Comme en callogenèse, l'organogenèse est complètement inhibée à l'obscurité ; un régime photopériodique de 16/8 ( 16 heures de lumière et 8 heures d'obscurité ) lui est très favorable (Figure 4).

Concernant l'embryogenèse somatique, les résultats préliminaires indiquent qu'elle est possible chez le Scorpiurus. Cependant, elle reste tributaire, comme c'était le cas en callogenèse et en organogenèse, de plusieurs facteurs tels que : la nature de l'explant, le génotype et la composition hormonale du milieu.

Parmi, tous les explants testés, les cotylédons , les hypocotyles et les racines, sont les seuls à avoir exprimé des potentialités embryogènes et seulement avec deux génotypes (le V12 et le B6) sur trois.

Quant à l'influence de la composition hormonale du milieu, nous avons relevé que, parmi toute la panoplie de milieu de culture que nous avons testé, seuls les milieux à (2,4-D - BA), notamment le D3B0,1 et le D0,1B0,5 , possèdent des pouvoirs inducteurs.

Par ailleurs, il est important de signaler que les différents types d'explants réagissent mieux à l'embryogenèse somatique en présence de lumière qu'en obscurité ( Figure 4).

.

Le temps d'apparition des embryons sur les cals, lorsque les cultures sont soumises à l'obscurité, prend beaucoup plus de temps comparativement aux résultats obtenus en présence de la lumière. Effectivement , les structures embryogènes n'apparaissent qu'après 60 jours de culture sur le milieu d'induction. Elles n'atteignent le stade cotylédonnaire qu'au bout du 90 éme jours. Alors qu'à la lumière , elles apparaissent dés le 15éme jours qui suit l'ensemencement et atteignent le stade cotylédonnaire au alentour du 25éme jours de culture.

1.3 Coupes histologiques

Nous avons procédé dans cette partie réalisé des coupes histologiques pour confirmer , si les structures organogènes ou embryogènes que nous avons obtenues représentent réellement des bourgeons ou des embryons somatiques.

1.3.1 Coupes histologiques au niveau des bourgeons

L'apparition des bourgeons sur les explants hypocotyles, cotylédons et racines s'est faite de façon progressive. Néanmoins, il a été possible de distinguer 2 situations. D'une part, un certain nombre d'explants édifiant des bourgeons très rapidement (7 à 8 jours) .D'autre part, des régénérations ne se formant qu'après un temps de culture plus important (12 à 35 jours ).Il était intéressant de savoir si le processus d'organogenèse etaient le même dans les deux cas. Quelques coupes histologiques ont été effectuées.

· Examen d'explants régénérant par voie directe (7 à 8 jours)

Les coupes histologiques permettent d'observer les explants d'hypocotyles ayant conservé une structure classique. Il semble y avoir une continuité entre le bourgeon

néoformé et les vaisseaux conducteurs, mais il est impossible d'affirmer qu'elle provient du cambium (Planche 2:A).

· Examen d'explants régénérant par voie indirecte(12 à 35 jours)

Les explants ont été transformés par la culture. Les tissus sont plus lâches avec des amas de grandes cellules très vacuolées. Il y a constitution de cal sur les zone de blessures et l'intérieur de l'explant. De même, l'épiderme n'est plus continu mais interrompu, par des cellules de type cal à cellules de taille variable. On note la présence de très jeunes méristèmes dont le point végétatif est identifiable(Planche 2B). Cet ensemble est très dense fortement colorer. La discontinuité dans les explants entre les bourgeons néoformés et les tissus conducteurs permet d'envisager le cal de néoformation à partir de cellules de cal.

1.3.2 Coupes histologique au niveau des embryons somatiques

Nous avons regardé la forme et l'organisation cellulaire des cals embryogènes et des embryons somatiques obtenus, à travers des coupes histologiques.

Les cellules des cals embryogènes sont souvent grandes et vacuolisées. On observe quelque fois, la présence d'amas de cellules différentes du reste du cal. La taille de ces cellules particulières est inférieure aux autres cellules du cal, leur contenu est dense et le noyau occupe une grande partie de la cellule. Elles sont probablement à l'origine des embryons somatique. Les parties sous-jacentes aux embryons somatiques sont composées de cellules de grandes tailles(Planche 3:A).

La coupe d'un embryon au stade globulaire ou un pseudo-embryon sur son cal, nous montre un pédicelle qui le rattache au cal (Planche 3:B). Dans le quel, on trouve pas de liaisons vasculaires qui relieraient le pseudo-embryon au cal, mais il y à une rupture de l'épiderme à ce niveau.

1.4 Conclusion

A travers les résultats obtenus lors des essais préliminaires, nous avons décidé d'orienter notre travail de recherche sur deux axes essentiels à savoir l'organogenèse et l'embryogenèse somatique qui paraissent être favorables à la lumière qu'a l'obscurité. Par ailleurs il s'avère utile d'utiliser comme source d'explants, ceux issues des plantules cultivées in-vitro avec les trois génotypes testées et ayant manifestés des aptitudes embryogénes et /ou organogénes.

A

B

Planche 2: -Coupes histologiques longitudinales de bourgeons formé par voie directe après 7 à 8 jours ( A ) et par voie indirecte après 12 à 35 jours ( B) de culture des explants d'hypocotyle du génotype V12 sur milieu de culture D0,1B3( milieu pourvu de 3mg/l de BA et 0,1mg/l de 2,4-D).

A

B

Planche 3:-Coupes histologiques longitudinales d'embryons somatiques au stade globulaire (A) et au stade torpille (B) obtenus à partir d'explant d'hypocotyle du génotype V 6 sur milieu de culture D3B0,1( milieu pourvu de 3mg/l 2,4-D et 0,1 mg/l de BA).

ESSAIS D'OPTIMISATION

A la lumière des résultats obtenus au cours des essais préliminaires , et qui nous ont permis de conclure que la régénération par organogenèse ou embryogenèse somatique est possible chez l'espèce Scorpiurus. Nous avons lancés une série d'expérience, de grande envergure, dans le but d'apporter des réponses à un certains nombre de questions que nous nous sommes posées. Parmi ces questions , on voulait savoir s'il n'existe pas un problème de répétabilité ou de reproductibilité des expériences qui peut poser dans notre cas. On voulait aussi déterminer les possibilités d'optimisation de la production de bourgeons ou d'embryons somatiques et en dernier, voir l'éventualité de régénérer des plantes entières via l'organogenèse ou l'embryogenèse, autrement dit, tester la convertibilité des bourgeons ou embryons somatique en plantes.

Pour cela, nous avons intégré, dans ces expériences, d'une part des régulateurs de croissance autres que ceux utilisés lors des essais préliminaires. Il s'agit de l'AIA et de l'ANA pour les auxines et de la Kinétine pour les cytokinine et d'autre part de nouveaux génotypes (V13, V6 ,B6,B1 et L3) dans l'intention d'élargir, le plus possible, la variabilité génétique de l'espèce étudiée et augmenter, ainsi, les chances de tomber sur un génotype à fort potentiel organogène et ou embryogène.

2.1 Aptitude à la callogenèse

Lors de cet essai , nous avons testé l'effet que peut avoir l'apport seul puis combiné des auxines ou des cytokinines, sur l'aptitude à la callogenèse chez les huit génotypes de Scorpiurus choisis, en se servant des explants ayant montré des capacités organogènes et embryogènes lors des essais préliminaires. Les cultures sont conduites sur milieu de base MS contenant différentes combinaisons hormonales.

Le suivi de la callogenèse porte à la fois sur la détermination du pourcentage d'explants callogènes, l'estimation quantitative des cals formés, et sur la description des caractéristiques morphologiques des cals (texture et couleur) .

2.1.1 Influence des régulateurs de croissance

Les régulateurs de croissance testés sont les auxines, représentées par le 2,4-D, l'AIA  et l'ANA et les cytokinines , représentées par la BA ou BAP et la Kinétine. Ils sont apportés seuls ou combinés entre eux , à différentes doses (0,1; 0,5 ; 1; .. . . . . .15; 20; 25 ;30 ; 35 ; 40).

Action des auxines ou des cytokinines seules

De manière générale, l'usage des auxines seules, à faibles concentrations dans le milieu d'induction s'est révélé inefficace à la callogenèse quelque soit le génotype ou le type d'explant utilisé . Cependant, leur apport à forte concentrations semble déclencher une légère callogenèse , souvent localisée au niveau des zones de blessures des explants. C'est le cas du 2,4-D ou de l'ANA et l'AIA lorsqu'ils sont fournis, au milieu, respectivement aux doses de (5 mg/l à 10 mg/l) et (10 mg/l à 40 mg/l). L'emploi de concentrations plus fortes devient létale.

Quant à l'apport des cytokinines seules, dans le milieu d'induction, quelle que soit la dose, la nature de l'explant , ou le génotype utilisé, il se montre sans effet aucun sur la callogenèse.

Action de la combinaison auxine- cytokinine

Les combinaisons hormonales testées, lors de ce travail, sont du type (2,4-D x BA; 2,4-D x Kin ; AIA x BA ; AIA x Kin ; ANA x BA et ANA x Kin).

Les résultats du tableau 3, représentant l'influence de la nature et de la concentration des régulateurs de croissance sur l'aptitude à la callogenèse des cotylédons de plusieurs génotypes, montrent clairement que l'apport combiné des auxines et des cytokinines ne peut être que bénéfique et par conséquent très stimulant à la callogenèse. En effet, la callogenèse a été induite, mais à des degrés différents, sur l'ensemble des milieux testés et ce sont les combinaisons à base de 2,4-D qui semblent développer les meilleurs pouvoir inducteur. La callogenèse est, davantage, améliorée lorsque l'association ou la combinaison regroupe le 2,4-D et la BA.

On note par ailleurs que le pourcentage callogène des explants devient plus important, lorsque le rapport auxine/cytokinine , dans le milieu, est supérieur à 1.

On remarque aussi que la présence de fortes doses de kinétine, dans le milieu, permet souvent l'obtention de cal à texture friable et à aspect chlorophylliens (coloration vert pâle)( Planche 4:A). La présence de BA,

quant à elle , semble favoriser la production de cals à texture compacte et à coloration verdâtre (Planche 4:B), bien qu'il y ait parfois présence de tâches rougeâtres .

Tableau 3 : Variation de l'aptitude à la callogénèse en fonction de la composition hormonale du ( quelque soit le génotype testé). Les résultats sont obtenus après 30 jours de culture des explants cotylédons .

Taille des cals : (+) : (0 - 0.5)cm ; (++) : (0.5 - 1)cm ; (+++) : (1 - 1,5) cm.

Composition hormonale du milieu

Pourcentage d'explants callogènes

Couleur des cals

Texture des cals

Taille des cals

N4B0,1

N4K1

D3B0,1

A20K11

A20B1

D2K1

43.57

30.62

85.75

42.50

40.87

60.62

Vert

Vert

Vert

Vert

Vert

Vert

Compacte

Compacte

Compacte

Compacte

Compacte

Compacte

+

+

+++

++

++

+++

N1B3

N0.1K11

D0.1B3

A1B3

A4K11

D0.1K1

30.00

20.87

91.75

19.00

12.37

36.37

Vert

Vert pâle

Vert

Vert

Vert pâle

Vert

Compacte

Friable

Compacte

Compacte

Friable

Compacte

++

++

+++

++

++

++

2.2.2 -Influence de l'explant

Les résultats de nos expériences, nous ont révélé que la callogenèse dépendait aussi de la nature des explants. Dans notre cas, ce sont les explants de cotylédons suivis des hypocotyles qui réagissent le mieux à la callogenèse. Leur pourcentage d'explant callogène est presque similaire et il est de l'ordre de 45% à 100%.. Les racines, quant à elles, paraissent développer de faibles capacités callogène avec un pourcentage oscillant généralement entre 13 % et 40%.

La callogenèse se déclenche après les cinq premiers jours de culture qui suivent l'ensemencement. Les explants commencent d'abord par connaître un léger gonflement, accompagné de brunissement, au niveau des zones d'excisions. Les cals font, souvent, leur apparition au niveau de ces zones et sur les facettes, des explants, se trouvant en contact avec le milieu et se généralise, par la suite, pour couvrir la totalité de l'explant. Le développement de la callogenèse devient plus important au delà du 10ème ou du 12 ème jours de culture

On note par ailleurs, que la croissance des cals varie aussi d'un type d'explant à un autre. Ainsi, nous avons pu constaté que les cals provenant des explants de cotylédons, malgré leur apparition tardive, connaissent une croissance plus rapide et donc plus importante que ceux produits par le reste des explants : hypocotyles et racines.

2.2.3-Influence du génotype.

Les résultats préliminaires ne nous ont pas permis d'avoir une idée précise sur l'effet génotypique et ses conséquences sur la callogenèse, compte tenu du nombre très restreint de génotypes soumis à l'expérience. L'élargissement des expériences à d'autres génotypes est devenu donc nécessaire. Ainsi, huit génotypes de Scorpiurus ont été choisis, afin de tester leurs aptitudes à la callogenèse, en se servant d'un milieu (D0,1B3) ayant montré de bon pouvoir inducteur, lors des résultats préliminaires (l'annexe 3).

Les résultats du tableau 4, présentant les aptitudes à la callogenèse, montrent que, pour un explant donné, l'ensemble des génotypes testés développent une callogenèse. Toutefois son, importance change d'un génotype à l'autre. Les génotypes de l'espèce Scorpiurus vermiculatus ( V12, V13 et V6) et Scorpiurus muricatus ssp sulcatus donnent les meilleurs pourcentages callogènes.

Tableau 4: Variation de l'aptitude à la callogénèse de huit génotypes de Scorpiurus sur milieu D0,1B3. Les résultats sont obtenus après 30 jours de culture des explants cotylédons .

Taille des cals : (++) : (0.5 - 1)cm ; (+++) : (1 - 1,5) cm.

Génotypes

Pourcentage d'explants callogènes

Couleur des cals

Texture des cals

Taille des cals

V12

V6

V13

B1

B8

B6

L26

L3

100.00

98.00

96.00

76.00

83.00

85.00

96.00

100.00

Vert

Vert

Vert

Vert

Vert

Vert

Vert

Vert

Compacte

Compacte

Compacte

Compacte

Compacte

Compacte

Compacte

Compacte

+++

+++

+++

++

++

++

+++

+++

Le suivi de la callogenèse, en établissant une cinétique de croissance des cals obtenus, avec les explants de cotylédons des huit génotypes, sur milieu d'induction D0,1B3 ( fig 5), reflète bien l'existence d'une variabilité génotypique. En effet, avec les génotypes de l'espèce Scorpiurus vermiculatus, en particulier le V12, la croissance des cals est plus importante, comparativement aux génotypes de l'espèce Scorpiurus muricatus..

2.2.4-Conclusion

L'ensemble des génotypes et explants testés ont manifesté des aptitudes callogènes. Le pourcentage, la texture, la couleur et la taille des cals dépend de la composition hormonale du milieu, de l'explant et du génotype. En effet , l'usage des auxines ou des cytokinines seules, dans le milieu d'induction, ne favorise pas la callogenèse et les meilleurs résultats sont obtenus avec les explants cotylédons et hypocotyles des génotypes de l'espèce Scorpiurus vermiculatus et Scorpiurus muricatus ssp sulcatus sur le milieu de culture D0,1B3.

A

B

Planche 4: Différents types de cals retenus après 20 jours de culture des explants de racine sur milieux d'induction (MS) contenant 4 mg/l d'AIA et 11mg/l de Kinétine (A); 3mg/l de BA et 0,1mg/l de 2,4-D(B)

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