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De la responsabilité sans faute de l'administration en droits comparés francais, belge et congolais

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par Benjamin CIRHUZA NYAMAZI
Université de Goma (UNIGOM) - Licence en droit, option: droit privé et judiciaire 2007
  

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Section IV. LES AVANCEES DUES DROITS ETRANGERS PAR RAPPORT AU DROIT CONGOLAIS DANS LA CONCEPTION DE RESPONSABILITE POUR RISQUE DE L'ADMINISTRATION

Nous avons précédemment énuméré quelques cas où la responsabilité sans faute de l'Administration est engagée en France, en Belgique et en RDC. Cela avait pour principal but de montrer comment la théorie de la sécurité juridique des victimes d'actes anormaux a eu des avancées dans ces droits étrangers comparativement au droit congolais.

Dans le but de protéger les victimes d'accidents devenus nombreux à la suite du développement industriel, il y a eu en France comme en Belgique la suppression de la responsabilité civile comme mode de réparation et l'instauration d'un système de garantie sociale.

Cette élimination de la responsabilité civile par la sécurité sociale a pour avantages l'indemnisation d'un nombre plus grand de victimes grâce à l'assouplissement des conditions d'indemnisation, mais aussi elle permet d'éviter les dommages grâce à de nombreuses mesures préventives.

Les droits français et belge tendent de plus en plus à améliorer le sort des victimes, qui ne sont plus obligées de prouver que le préjudice subi est dû à une faute de l'Administration (lorsque l'une de ses décisions les a mises dans un état d'inégalité devant les charges publiques) ou que l'accident était dû à la faute de leur employeur (cas des ouvriers victimes d'accidents corporels dans leur travail).

La question est de savoir si l'Institut national de sécurité sociale est doté de moyens nécessaires pour couvrir les risques professionnels sur toute l'étendu de la République ou encore de savoir si tout travailleur a, si le risque se crée, la chance d'obtenir réparation intégrale du préjudice subi.

Le problème est d'autant plus complexe que l'on ne saurait y apporter une solution adéquate.

L'irresponsabilité de l'Etat est devenue presque totale

Les cas de responsabilité sans faute de l'Administration rencontrés à l'étranger tels que :

- La responsabilité du fait des activités dangereuses que l'Etat entrepreneur ;

- La responsabilité de l'Etat du fait de certaines procédures pénales ;

- La responsabilité de l'Etat du fait du refus d'exécution des décisions de justice ;

- La responsabilité sans faute en matière hospitalière ;

- La responsabilité du fait de certaines mesures d'ordre économique et social ;

- La responsabilité du fait de la contrariété des lois aux engagements internationaux est loin de trouver leur application en RDC. Certes, nous comprenons la difficulté aujourd'hui, l'Etat congolais n'a pas suffisamment de moyens pour garantir les administrés contre tous ces actes. Dans l'avenir, il faudra que le législateur congolais s'y penche pour règlementer en faveur des victimes des différents risques que l'Administration crée et généraliser ainsi l'intervention de l'Etat dans la réparation de ces risque. Cela pourra non seulement garantir la sécurité juridique, mais aussi la sécurité sociale des administrés et témoigner ainsi le développement du pays.

A l'étranger on est allé jusqu'à créer un fonds de garantie pour les victimes d'actes de violence, cela par une loi.

Nous connaissons des cas similaires de méchanceté gratuite, de violence intentionnelle ... et comme conséquence, des mêlée de gens assassinés chaque jour, laissant derrière eux d'innombrables veuves, veufs et orphelins, sans que l'on ne songe à compenser tant soit peu les préjudices moraux et matériels dont ils sont victimes.

Il faudra que l'Etat congolais adhère aussi à cette évolution étrangère, en créant un fond de garantie pour les victimes, non seulement d'actes de violence intentionnelle.

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