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Organisation de marchés émergents: efficience et risque de sélection adverse

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par Donatien AVELE
Université Montesquieu Bordeaux IV - France - DEA Sciences de gestion 2004
  

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Section 2. Liquidité des marchés financiers.

La section précédente a été consacrée au concept de l'efficience informationnelle ; elle a permis d'étudier l'impact d'opérations d'initiés sur l'efficience informationnelle. Au cours de cette section, nous étudions la liquidité des marchés boursiers . Nous proposons dans un premier temps des définitions (1.1) ensuite nous étudions l'importance de la liquidité sur les marchés boursiers (1.2). A travers la qualité des marché réglementés nous analysons l'offre de liquidité (2.1), le prix de l'immédiateté (2.2) et, enfin nous examinons l'interaction de l'offre de liquidité et du prix de l'immédiateté (2.3). Finalement, pour clore cette section, nous tentons de proposer un état de l'art sur les conséquences des opérations d'initiés sur la liquidité des marchés boursiers.

1. Définition et importance de la liquidité des marchés boursiers. 1.1. Définitions.

J.M. Keynes [1930] peut être considéré comme le précurseur du concept de liquidité. L'auteur définit pour la première fois ce concept selon lequel un actif est d'autant plus liquide qu'il est transformable en monnaie à court terme et sans perte. Cette définition a permis de mettre en évidence les deux aspects de la liquidité :

o Le facteur temporel exprimé par les termes « à court terme » ; o Le facteur prix traduit par les termes « sans perte »

Cette définition peut être adaptée aux marchés financiers. La liquidité peut se définir comme la caractéristique d'un marché où l'investisseur peut effectuer des opérations d'achat ou de vente d'une quantité importante de titres à un prix et dans un délai raisonnable sans provoquer de grandes variations de cours. Par ailleurs un titre est liquide s'il est possible de l'acheter et de le vendre rapidement en supportant des coûts de transaction modérés, et à un prix raisonnable.

Ces définitions soulignent deux dimensions de la liquidité : la dimension temps et la dimension coût ; mais seulement les deux dimensions évoluent en sens inverse : plus l'investisseur est pressé de réaliser sa transaction, plus le coût engendré par celle-ci est importante tandis que plus l'investisseur est patient plus son coût d'exécution est avantageux.

1.2. Importance de la liquidité des marchés boursiers.

L'importance de la liquidité est la thèse dominante dans la mise en évidence du rôle des marchés boursiers dans la croissance économique. Les marchés boursiers facilitent le financement d'investissements rentables en fournissant des liquidités. Beaucoup d'investissements rentables exigent des immobilisations de fonds sur le long terme alors que les épargnants /investisseurs sont souvent très disposés à consentir de tels sacrifices. La liquidité de la bourse permet de remédier à cette situation en offrant aux investisseurs des titres liquides, c'est-à-dire des titres qu'ils peuvent vendre à tout moment pour réaliser leur épargne. Parallèlement les entreprises peuvent lever des capitaux à travers l'émission de titres de long terme. De ce point de vue, la bourse contribue à une meilleure allocation des capitaux. Ainsi la liquidité des bourses améliore les perspectives de croissance économique de long terme.

De plus, en rendant les investissements moins risqués et en permettant aux projets les plus rentables d'être réalisés, la liquidité des marchés boursiers peut aussi conduire à plus d'épargne et d'investissements. Sous cet angle, la

liquidité des marchés boursiers favorise une accumulation rapide du capital et permet des gains de productivité élevée.

Plusieurs études ont abordé le rôle de la liquidité des bourses dans la croissance économique ; on peut citer par approches les auteurs suivants.

Pour les analyses historiques et qualitatives : Hick [1969], Habert [1991], Levine [1997] etc. Pour les études économétriques : Atje et Jovanovic [1993], Demirguc-Kunt et Levine [1996], Levine et Zervos [1996 et 1998] etc.

Si la liquidité est l'aspect le plus valorisé pour montrer le rôle des bourses dans la croissance économique, il faut aussi noter que c'est un facteur dont les effets pervers sont utilisés pour réfuter la thèse de l'importance de la liquidité dans la croissance économique. En effet, une plus grande liquidité accroît la rentabilité des investissements et réduirait l'incertitude. En retour, de fortes rentabilités affecteraient de manière ambiguë le taux de l'épargne due à la bonne connaissance des revenus et des effets de substitution. Une baisse de l'incertitude en plus affecte également de manière ambiguë le taux d'épargne. Ainsi, le taux d'épargne peut indifféremment croître lorsque la liquidité augmente [Levhari et Srinivasan, 1969]. Si le taux de l'épargne baisse considérablement et s'il y a des liens (externalités) avec l'accumulation du capital, la croissance économique peut baisser malgré une grande liquidité Japelli et Pagano, [1994].

2. Qualité des marchés réglementés. 2.1. Offre de liquidité.

La diffusion des informations est une variable clef de la transparence du
flux d'ordres. En effet, la transparence d'un marché peut être définie comme le
degré d'information contenu dans les échanges, à la fois avant la transaction à
travers les ordres (transparence pré-transactions) et après la transaction à
travers les caractéristiques des échanges réalisés (post-transactions). Alors
que la transparence pré-transactions dépend des mécanismes d'échange du
marché, la transparence post-transactions découle du degré d'automatisation.
D'une manière générale, les marchés automatisés offrent aux
investisseurs un degré de transparence post-transactions plus élevé que les

marchés non automatisés. La transparence repose sur plusieurs caractéristiques : le délai de diffusion de l'information, le degré d'accessibilité des investisseurs au détail des échanges et à l'identité des donneurs d'ordres, la quantité d'information publiée sur les caractéristiques de l'échange (prix et quantité) etc....la diffusion en temps réel influence de manière déterminante le processus d'inférence de l'information. En fonction du statut de l'investisseur, membre ou non du marché, le degré de transparence est donc différent puisque le contenu des écrans de cotation est différent.

L'efficience informationnelle, c'est-à-dire la rapidité avec laquelle l'information est intégrée dans les prix, est donc étroitement liée à la transparence du marché. En effet, si les interventions des agents sont justifiées par des divergences d'anticipations, le flux d'ordres (la transparence pré-transactions) est une variable clef dans le processus de découverte du prix d'équilibre en révélant la nature des informations détenues par les agents. La transparence du marché favorise ainsi la concurrence dans l'offre de liquidité en constituant une incitation à améliorer les prix présents en carnet pour gagner la priorité temps (undercutting trading process). Biais, Hillion et Spatt [1995] mettent en évidence un comportement concurrentiel des agents lorsque l'écart entre le meilleur prix acheteur et vendeur est normalement élevé par un placement d'ordres à l'intérieur de ces limites.

La difficulté de définir quantitativement la transparence ainsi que la difficulté de modéliser le comportement des investisseurs expliquent des résultats contradictoires. Les modèles de Madhavan [1995,1996] et de Pagano et Roell [1996] concluent à l'efficience supérieure des structures transparentes car les prix s'y trouvent déterminés conditionnellement à un ensemble d'information plus riche que celui disponible sur les structures opaques. Les investisseurs peuvent ainsi se protéger des informés. L'efficience et la transparence sont des facteurs d'amélioration de la liquidité et de réduction des coûts de transaction supportés par les non informés car l'incertitude se trouve réduite.

Une étude empirique de Bloomfield et O'Hara [2000] confirme qu'un marché transparent révèle plus rapidement et de manière plus complète l'information existante qu'un marché semi opaque ou opaque. La même étude

montre également que les investisseurs informés choisissent plus fréquemment de placer leurs ordres sur une structure moins transparente pour maximiser leur profit. Ces échanges sont en conséquence moins rentables pour les teneurs de marché.

2.2. Le prix de l'immédiateté.

La liquidité du marché boursier est assurée à chaque instant par le carnet et, plus précisément par les ordres à cours limité37 en attente d'exécution. En fonction de sa limite de prix, un ordre limite est soit offreur de liquidité ou consommateur de liquidité. Il est consommateur s'il provoque une transaction dès son entrée dans la feuille de marché, dans le cas contraire il est offreur de liquidité.

Kyle [1985] et Harris [1990] définissent un marché liquide comme un marché qui permet à un agent d'effectuer rapidement des transactions non négligeables sans provoquer de variations de prix importantes : Cette définition utilise trois concepts : le volume, le temps et le prix. Le manque de liquidité est mesuré par la différence entre le prix de transaction et la valeur fondamentale de l'actif.

· Instantanéité : il s'agit de la composante temporelle de la liquidité. L'investisseur désire une exécution immédiate ou dans un délai relativement court en fonction de l'agressivité et de la taille de son ordre.

· Profondeur : il s'agit du nombre de titres pouvant être échangés sur les différentes limites de prix à l'achat et à la vente. Il s'agit également d'une mesure de la capacité du marché à absorber un échange de taille importante sans décalage de cours. Si cette profondeur est insuffisante, le demandeur de liquidité risque de subir une variation importante de prix.

37 Ordre de bourse le plus classique. Il comporte un prix maximum à l'achat et un prix minimum à la vente. Ainsi, un ordre d'achat limité à 220 euros n'est pas exécuté tant que le cours de la valeur dépasse 22O euros. Un ordre de vente limité à 300 euros n'est pas exécuté tant que le cours de la valeur est inférieure à 300 euros. Cet ordre permet de se protéger contre les fluctuations du marché.


· Fourchette : elle mesure la différence entre le prix vendeur (ask price) et le prix acheteur (bid price) affichés par les ordres à cours limités sur un marché dirigé par les ordres ou par un teneur de marché. Celui-ci doit assurer l'équilibre entre l'offre et la demande par des achats et des ventes sur son propre stock de titres. Il se rémunère par conséquent par la fourchette qui est le prix à payer pour l'immédiateté de l'échange par les investisseurs non informés. Le coût effectivement payé par les investisseurs, c'est-à-dire la fourchette réalisée est estimée à partir des variations successives du prix de transaction.

i Mesure de liquidité.

La liquidité du marché est déterminée par la demande et l'offre d'immédiateté. La taille de la fourchette de prix est la mesure la plus utilisée pour quantifier la liquidité. La fourchette relative est une meilleure mesure des coûts de transaction car elle est indépendante de toute échelle. Elle est le rapport entre la fourchette et le milieu de la fourchette.

100× (Ask-Bid)

Soit Sr la fourchette relative Sr = (Ask+Bid) /2

Sur les marchés organisés où les cotations se font en continu, qu'il s'agisse de marché de contrepartie ou de marché d'agence, l'existence d'une fourchette cotée permet aux investisseurs pressés de trouver de façon immédiate une contrepartie (pour les échanges de taille normale). Le coût de l'immédiateté est une bonne mesure de la liquidité sur les marchés continus comme le confirment Ahmihud et Mendelson [1986]. Le coût de l'immédiateté peut être estimé par la fourchette cotée représentant le coût d'un aller et retour (ou d'un acheté vendu).

Sur les marchés d'agence, il n' y a pas de teneur de marché cotant une fourchette et assurant la liquidité, sauf pour les titres où une société de bourses assure une activité d'animation. Sur ce type de marché, la liquidité est fournie par des investisseurs plaçant des ordres à cours limités. Le niveau de liquidité d'un titre résulte de la confrontation de deux types d'ordres : les ordres

au « marché »38, sans limite de prix, émanant des investisseurs pressés et les ordres a cours limité, soumis par les investisseurs patients.

i Comparaison des deux types d'ordres : ordres a cours limité et ordres au « marché »

Les ordres a cours limité ont une fonction économique importante pour le marché car ils révèlent l'information disponible aux investisseurs [Amihud et Mendelson (1991)]. Ils permettent ainsi aux agents de mieux déterminer le prix auquel ils acceptent de prendre part aux échanges. Pour qu'un marché dirigé par les ordres soit viable, le prix payé par les demandeurs de liquidité pour une exécution immédiate de leurs ordres doit donc compenser les risques supportés par les offreurs de liquidité a cours limité. Les investisseurs qui placent les ordres au « marché » paient un coût implicite pour l'exécution immédiate. L'investisseur a cours limité lui fait face a deux coûts : le risque de non exécution (fonction du prix de l'ordre et de l'évolution du marché) et le risque de sélection adverse (dû a la présence d'investisseurs informés). Cependant, l'investisseur qui place un ordre a cours limité reçoit un meilleur prix d'exécution qu'un ordre au « marché » car il économise la différence entre le prix acheteur et vendeur.

L'exécution d'un ordre d'achat a cours limité ne sera effective qu'en présence d'un vendeur qui valorise le titre a un niveau équivalent ou inférieur a la limite de prix de l'acheteur. Le risque de non-exécution dépend donc de la distribution des agents entre les deux groupes. Ce risque correspond en fait a un coût d'opportunité car l'investisseur a cours limité non-exécuté perd une possibilité d'échange certaine s'il place un ordre au « marché »

L'asymétrie d'information entre les agents est effective si l'ordre d'achat (de vente) a cours limité est exécuté contre un vendeur (acheteur) informé qui échange après réception d'un signal négatif (positif) sur la valeur du titre. A l'équilibre, les ordres a cours limité sont évalués tels que l'utilité espérée soit

38 L'ordre au « marché » (anciennement « a tout prix », puis « au mieux ». Il permet une exécution totale, mais ne permet pas de maîtriser le prix de cette exécution. Il ne doit pas être utilisé pour des valeurs très volatiles (bons de souscription, warrants) mais pour des valeurs très liquides.

équivalente à celle d'un ordre au « marché » c'est-à-dire espérée d'un échange certain. Le risque d'échange par un ordre à cours limité est compensé par l'amélioration de prix qui résulte de l'exécution. Glosten [1994] analyse les échanges réalisés à cours limité en présence d'asymétrie d'information sur le marché. Il montre qu'un investisseur place un ordre à cours limité seulement si le gain attendu excède le coût de sélection adverse.

La rationalité et la rentabilité des échanges via un ordre à cours limité sont analysées par Handa et Schwartz [1996] ainsi que par Hasbrouck [1996]. Le prix payé par les demandeurs de liquidité pour une exécution immédiate doit compenser les risques supportés par les offreurs de liquidité. Le gain obtenu par un investisseur plaçant un ordre à cours limité près du marché est significativement supérieur à celui des ordres au « marché ». Les donneurs d'ordres à cours limité sont donc rémunérés pour les risques auxquels ils doivent faire face.

2.3. L'interaction de l'offre de liquidité et du prix de l'immédiateté.

La liquidité d'un titre est une caractéristique importante puisqu'elle permet aux investisseurs de réaliser des gains sur une allocation des risques en utilisant la dynamique des échanges. Un investisseur peut vouloir échanger immédiatement car il possède une information privée sur la valeur future du titre ou parce qu'il veut relancer son portefeuille. La présence d'agent(s) informé(s) expose les agents non informés au risque de sélection adverse. La conséquence directe est une modification des prix cotés.

Sandas [1998] analyse comment l'asymétrie d'information, le comportement stratégique des investisseurs et les frictions du marché affectent les coûts de transaction sur un marché d'ordres à cours limité. Il modélise le processus d'échange sur ces marchés de la même manière que Glosten [1994]. Le profit marginal obtenu des ordres à cours limité est donc nul. Les teneurs de marché offrent la liquidité aux investisseurs qui la consomment. Chaque investisseur peut être successivement offreur ou demandeur de liquidité. Rock [1996] et Seppi [1997] utilisent la même modélisation pour étudier l'interaction entre le spécialiste et le carnet d'ordres entre les marchés pour capter le flux d'ordres. Le coût de sélection adverse est modélisé en fonction de la taille de l'offre.

Les stratégies de placement d'ordres sont étudiées par Biais, Martimort et Rochet [2000]. Ils développent un modèle de concurrence entre les investisseurs sous l'hypothèse de sélection adverse. Les offreurs de liquidité affichent une grille de prix non linéaire auxquels ils sont prêts à échanger avec un agent adverse au risque qui possède une information privée sur la valeur fondamentale de l'actif et sur ses propres besoins de couverture. Ils montrent qu'il existe un équilibre unique où les offreurs de liquidité, en nombre fini, gagnent un profit strictement positif. En effet, les teneurs de marché pour prendre en compte le contenu informationnel des échanges ajustent leur prix à la taille de transaction. Cet ajustement de prix aux quantités entraîne une demande résiduelle qui n'est infiniment pas élastique. L'avantage monopolistique de cet arbitrage prix-quantité est donc maintenu dans un univers oligopolistique. De ce fait chaque offreur de liquidité affiche des prix pour lesquels son espérance de profit est strictement positive.

3. Conséquences des opérations d'initiés sur la liquidité.

Définir des conséquences des opérations d'initiés sur la liquidité des marchés boursiers n'est pas toujours chose facile ; tout comme l'impact de telles opérations sur l'efficience informationnelle. Les conséquences de telles opérations sur la liquidité des marchés boursiers ne sont pas clairement définies. Plusieurs auteurs tentent de définir les conséquences de ces opérations sur la liquidité des marchés bousiers.

Pour Leland [1992], l'intervention des initiés contribue à faire chuter la liquidité. A l'inverse, pour Cornell et Sirri [1992], la présence des initiés sur le marché permet plutôt d'améliorer la liquidité en faisant augmenter le nombre du passage d'ordres par les non informés. Or, en matière d'asymétrie d'information la littérature prévoie que la réalisation d'opérations d'initiés a pour conséquences l'augmentation du degré de sélection adverse sur les marchés boursiers qui devrait se traduire par un élargissement de la fourchette de prix39. Mais le problème qui se pose à ce niveau c'est que les deux auteurs

39 La fourchette de prix est l'écart séparant la limite supérieure de la limite inférieure cotée à un instant donné.

ont vérifié cette hypothèse théorique en étudiant l'évolution de la fourchette autour des dates des délits d'initiés et ne mettent en évidence aucun résultat signifIcatif. Cela se justifie par le fait qu'ils utilisent une fourchette relative mesurée par l'estimateur de Roll [1984] qui ignore la composante de sélection adverse de la fourchette.

Dans une autre vision, Glosten et Milgrom [1985] montrent que l'amplitude de la fourchette dépend notamment de l'arrivée d'initiés sur le marché. Plus les initiés sont nombreux et plus la qualité de leur information est grande, plus la fourchette a tendance à s'élargir.

Guivarc'h [1996] , contrairement à Cornell et Siri [1992] utilisent des fourchettes cotées et non estimées pour montrer que la fourchette s'élargit de façon significative les jours où les initiés réalisent leurs opérations délictueuses.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry