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Enjeux et limites de l'évaluation du contrat urbain de cohésion sociale

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par Audrey Vigignol
Institut d'Aménagement et d'Urbanisme de Lille - Master 2 Mention Aménagement, Urbanisme et développement des territoires 2009
  

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CHAPITRE 1 : IAUL - Ville de Fontaines-sur-Saône

Politique de la ville et évaluation : - 16 - Année universitaire 2 008-2 009
un lien de nécessité

Enjeux et limites de l~ivaluation locale du Contrat Urbain de Cohesion Sociale 2007-2009 1.1.1.2 L'émergence de la politique de la ville

La politique de la ville au sens propre du terme, ne voit réellement le jour qu'à partir des années 1980. Cette décennie est marquée par deux événements qui constituent un contexte propice à l'émergence de cette politique.

D'une part, au niveau institutionnel, les lois de décentralisation de 1982-1983 renforcent considérablement le pouvoir décisionnel des collectivités locales. Ainsi, les lois Defferre engagent un important transfert de compétences du national vers les collectivités locales, notamment en matière d'urbanisme. De même, ces lois inscrivent la région comme collectivité territoriale. Les principes de proximité et de subsidiarité deviennent le coeur de la politique française. Le niveau décisionnel de l'action publique est décliné au niveau le plus approprié.

D'autre part, « l'été chaud » de 1981, marqué par un certain nombre d'émeutes urbaines, notamment dans le quartier des Minguettes à Vénissieux, poussent les autorités à reconsidérer l'action publique inadaptée pour faire face à une problématique qui dépasse les politiques sectorielles d'alors. En effet, ces violences soulignent l'existence d`importantes disparités socio-économiques inscrites géographiquement. Les autorités publiques et intellectuelles prennent alors conscience de nouvelles formes de pauvreté urbaine. Ainsi, les notions de précarité et de grande pauvreté se formalisent en 1984 dans le rapport Dubedout. Ce rapport met en avant deux mots clefs : solidarité et responsabilité. Il engage une réflexion pour démocratiser la gestion et d'autres pistes d'actions telles que équilibrer la composition ethnique des quartiers, agir à un échelon intercommunal, adapter les politiques d'attribution des logements et requalifier l'urbanisme des quartiers pour prévenir l'insécurité.

Dans ce contexte propice, la Commission nationale pour le développement social urbain des quartiers se met en place. Dans le cadre des contrats de plan Etat-Région, vingt-trois quartiers sont sélectionnés pour bénéficier de la procédure de développement social des quartiers (DSQ). Ce nombre évolue au cours des plans suivants, 142 quartiers puis plus de 500 quartiers au cours du Xème plan (1989-1993).

En 1984 est créer le Comité Interministériel à la ville qui définit et coordonne l'action de l'Etat et décide de l'attribution des financements du Fonds social urbain.

1.1.1.3 La consolidation

A partir de la fin des années 80 et le début des années 90, la politique de la ville est bien ancrée dans le paysage politique. Débute alors une aire d'institutionnalisation croissante de ses modalités d'actions, de ses objectifs et de ses dispositifs qui s'attachent désormais à appréhender la problématique urbaine dans sa globalité et à inscrire les dispositifs dans la durée.

En 1988 s'institue la Délégation interministérielle à la ville et le Conseil Nationale de la ville. Elargissant le champ d'application du dispositif, le développement social urbain (DSU) se substitue au DSQ. Il fonctionne sur la base de contrats pluriannuels engageant Etat, collectivités et partenaires locaux.

Après les émeutes de Vaulx-en-Velin en octobre 1990, un changement d'échelle se produit. Pour la première fois, le gouvernement intègre un poste de ministre de la ville chargé de coordonner l'action. Une série de lois viennent appuyer l'effort de globalisation de la prise en compte de la question urbaine :

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius