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La strategie de fidelisation comme axe de construction de la performance de K par K Sansdelai

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par Sorel MOUAFO NDJUIDJAH
Institut SIANTOU Superieur - Licence en Gestion de la Clientele 2008
  

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CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE ET PROBLEMATIQUE

SECTION I : CONCEPTS OPERATOIRES

1. La qualité

Aujourd'hui être compétent ne suffit plus pour se détacher de la concurrence, il faut être excellent (zéro réclamation, zéro défaut accueil, zéro bouche à oreille négatif...). Le client est de plus en plus exigeant car il a le choix et est plongé de plus en plus tôt dans l'univers de l'argent (P. Detrie).

La qualité de service et la satisfaction constituent des éléments clés de la différenciation pour séduire et fidéliser le client dans un secteur fortement concurrentiel. C'est un moyen d'améliorer la compétitivité et la profitabilité.

Pour Nha Nguyen (1991) cinq composantes permettent d'expliquer la qualité de service

· L'image de l'entreprise (positionnement dans l'esprit du client),

· La performance du personnel de contact (l'évaluation porte sur son expertise, ses attitudes, ses caractéristiques physiques),

· La nature de l'environnement physique (localisation, décoration, équipement),

· Le mode d'organisation interne (les objectifs que poursuivent l'entreprise et leur matérialisation par la mise en place d'une politique),

D'autre part, la qualité a été définie par certains comme une conformité aux spécifications, une absence d'écart entre le service attendu et le service reçu, ou encore comme une adaptation parfaite à l'usage (Kotler et Dubois, 1994). L'Association Américaine du Contrôle et de la Qualité donne la définition suivante : " La Qualité englobe l'ensemble des caractéristiques d'un produit ou du service qui affecte sa capacité à satisfaire des besoins, exprimés ou implicites".

Pour Zeithaml, la qualité perçue représente le jugement du consommateur concernant le degré d'excellence ou de supériorité attribué à une entité. Il s'agit d'une forme d'attitude, liée mais non équivalente à la satisfaction, qui résulte d'une comparaison entre des attentes et des perceptions relatives à la performance (Zeithaml, 1987 cité par Parasuraman et al.,1990, 19-42).

La qualité de service perçue est donc le résultat de la comparaison entre les attentes du client (ce qui devrait être fourni) et sa perception quant à la performance de l'entreprise (Boss, 1993). Toute inadéquation représente un écart entre ce qui est souhaité et ce qui est délivré, le but étant pour l'entreprise de réduire au maximum cet écart en vue d'acquérir de nouveaux clients mais surtout pour conserver les anciens (Balantine et al. 1994).

· Écart 1 : l'entreprise ne perçoit pas toujours ce que les consommateurs attendent ni la manière dont ils jugent la qualité des services proposés.

· Écart 2 : l'entreprise fixe parfois des normes floues ou inadéquates.

· Écart 3 : les prestations de service dépendent de nombreux facteurs (les normes de productivité qui poussent à la rapidité peuvent être en contradiction avec un contact courtois et amical).

· Écart 4 : les attentes des clients sont influencées par les promesses faites dans la publicité.

· Écart 5 : l'écart entre le service perçu et le service attendu : il résulte de l'ensemble des écarts précédents et traduit la différence entre les attentes et la réalité.

Les écarts de perception peuvent être nombreux. L'entreprise n'a pas toujours les moyens pour contrôler la perception du client car des facteurs propres à chaque personne peuvent intervenir.

"Un service de bonne qualité est le jugement que porte sur ce service un client satisfait dans une situation donnée" (Eiglier et Langeard, 1983, cités par G. Paviot, 1992). Si deux clients ont des attentes et des perceptions différentes, la qualité perçue pour chacun sera également différente.

La satisfaction du client (l'écart entre les attentes et les performances).

Nous sommes passés du stade de l'intermédiation simple à une relation client/fournisseur qui peut être fructueuse pour chacune des parties. La satisfaction et la fidélité sont liées : c'est une tendance lourde. La qualité de service et de la relation doit engendrer une satisfaction à long terme : la démarche marketing n'est seulement séquentielle et unidirectionnelle. La satisfaction sociale (qui provient de la relation) peut dépasser celle procurée par la consommation du produit (Moulins, 1997).

Le concept de satisfaction se définit en 3 points :

· La satisfaction est un état psychologique comportant des éléments cognitifs et affectifs,

· La satisfaction concerne l'ensemble de l'expérience de consommation et se situe donc toujours en phase post-achat,

· La satisfaction a un caractère relatif (d'où la difficulté à la mesurer) provoqué par la comparaison entre une base de référence initiale et une expérience d'achat personnelle donc subjective (Y. Evrard, 1993).

Dufer (1986, cité par J. Dufer et J.L. Moulins, 1989) parle d'ambiguïté de la notion de la satisfaction : "C'est un état psychologique résultant de l'utilité d'un bien et une évaluation caractérisant un certain niveau de réalisation".

Pour G. Paviot, la satisfaction provient de l'accomplissement (1992) :

· Des attentes de performances fondées sur l'expérience passée,

· Des attentes liées aux coûts et aux efforts dépensés pour obtenir les bénéfices du produit/service.

· Des attentes d'approbation sociale (signification sociale).

La satisfaction peut s'exprimer comme un sentiment généré ex-post par la possession ou l'usage d'un produit acheté ou offert ou par un produit dont les bénéfices procurés sont conformes aux avantages recherchés (Trinquecoste, 1996). La détermination du niveau de satisfaction s'effectue par une comparaison entre la performance perçue (ou la qualité perçue) et les attentes (ou la base de référence initiale). Ce processus est appelé paradigme de confirmation / d'infirmation ou de disconfirmation (Oliver, 1980).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille