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Exploitation optimale dynamique d'une ressource naturelle épuisable: cas du gaz naturel en Côte d'Ivoire

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par Jean Elisee ASSI
Université de Cocody-Abidjan - DEA-PTCI en Economie 2005
  

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CHAPITRE 4 : DE L'EPUISEMENT DE LA RESSOURCE A SON

EXPLOITATION OPTIMALE DURABLE

Dans ce chapitre, nous tenterons de déterminer une production optimale durable de gaz naturel en Côte d'Ivoire en utilisant un modèle de contrôle optimal. Notre étude sera essentiellement axée dans une première section sur la détermination de la durée du gaz naturel en Côte d'Ivoire et dans une seconde section sur la présentation du modèle, la résolution du programme et l'interprétation des résultats.

SECTION 1 : LA DUREE DU GAZ NATUREL EN COTE D'IVOIRE A. Détermination du délai d'épuisement du gaz naturel en Côte d'Ivoire

Le gaz naturel étant une ressource naturelle non renouvelable épuisable, notre étude vise dans cette section à déterminer la durée d'épuisement de la ressource. Les travaux réalisés au plan mondial par Laherrere (2000) et Bauquis (2001)9 ; respectivement sur le gaz naturel et le pétrole ont abouti aux conclusions finales suivantes :

· Soixante dix (70) ans comme délai d'épuisement du gaz naturel et,

· Cinquante (50) ans pour le pétrole.

En nous appuyant sur les travaux de ces deux auteurs et en intégrant dans leurs analyses une évolution probable du niveau de la consommation, nous tenterons de déterminer le délai d'épuisement du gaz naturel en Côte d'Ivoire.

Nous calculons successivement le taux de croissance globale et le taux de croissance annuelle

moyen sur la période [1997,2003].

Soit g : le taux de croissance globale, r : le taux de croissance annuelle moyen et ri : le taux de croissance annuelle entre deux années consécutives.

g = ? ( 1 + r 97 )( 1 + r 98 )( 1 + r 99 )( 1 + r 00 )( 1 + r 01 )( 1 + r 02 ) - 1 × 100%

?

? ?

g = ? ( 1 + 0,302 )( 1 + 0,0935 )( 1 + 0,1435 )( 1 - 0,0744 )( 1 + 0,378 )( 1 + 0,0417 ) - 1 × 100%

?

? ?

g= 116,3 1%

Sur cette période, nous avons une production de gaz naturel qui a doublé et plus.

9 Jean Laherrere (TotalFinaElf) : forecasting future production from past discovery.

Pierre René Bauquis (TotalFinaElf): un point de vue sur les besoins et les approvisionnements en énergie à l'horizon 2050, journées annuelles du Pétrole 2001, Paris, 3 et 4 octobre 2001.

Calculons à présent le taux de croissance annuelle moyen sur la même période.

r ? n ( 1 r 97 )( 1 r 98 )( 1 r 99 )( 1 r 00 )( 1 r 01 )( 1 r 02 ) 1 100%

= + + + + + + - ? ×

?

?

r ? 6 ( 1 0,302 )( 1 0,0935 )( 1 0,1435 )( 1 0,0744 )( 1 0,378 )( 1 0,0417 ) 1 100%

= + + + - + + - ? ×

?

?

r = 13,72%

Sur la période [1997,2003], il y a un taux de croissance annuelle moyen de 13,72%.

Dans une perspective de déterminer le délai d'épuisement du gaz naturel, nous maintiendrons ce taux comme le taux de croissance annuelle moyen sur toute la période d'exploitation. Sachant que chaque année la production est entièrement consommée, nous pouvons conclure que la production est égale à la consommation pour chaque période ; soit P t = C t .

En suivant le taux de croissance annuelle moyen, nous pouvons écrire C t + 1 = C t (1 + r).

C C r

(1 )

1 0

= +

C C r

(1 )

2 1

= +

C C r

2 0

= +

(1 )

2

 

Par récurrence, nous avons 0 ( 1 ) T , avec C

CT = C + r 0 : la consommation initiale (ici,

consommation en 2003 et CT : la consommation au temps T, telle que CT = X0. Avec X0 : la réserve disponible au temps t = 0. Pour notre calcul, X0 est la réserve disponible en 2003. Nous écrivons donc que :

C r X

+ =

T

(1 )

0 0

0

X

T

=

(1 )

+ r

0

C

L n r L n

(1 )

+ =

T

? ?

X 0

? ?

? ?

C 0

 

T L n r L n X L n C

(1 )

+ = -

0 0

T =

L n X L n C

0 0

-

T

T
T

L n r

(1 )

+

L n L n

( 3 3 , 5 2 ) (1 , 3 5 )

-

=

Ln

(1 0 , 1 3 7 2 )

+

= 24,982 5 = 25 ans

Avec un accroissement annuel moyen de production de 13,72% sur toute la période d'exploitation du gaz naturel en Côte d'Ivoire, nous épuiserons cette ressource au bout de 25 ans.

B. Détermination du délai d'épuisement de la ressource avec prise en compte des fuites de gaz naturel

Nous aborderons dans ce cas la même méthode de détermination du délai d'épuisement de la ressource mais en intégrant dans l'analyse les fuites de gaz naturel pendant la production. Il est important de souligner que selon la Commission Energie Environnement dans tout processus de production, la proportion de fuites n'excède pas 10% de la production (Problématique du gaz naturel au 21e siècle)10. Ces fuites contribuent également à la réduction des réserves disponibles au même titre que la consommation. En Côte d'Ivoire, selon des sources propres des travaux de production (Petroci Exploration-Production), les mesures sécuritaires et technologiques employées dans la production, nous indiquent que les fuites tournent autour de 5% de la production. Nous retiendrons pour notre étude 5%.

Ainsi, nous avons :

C r f X

(1 )T 0

+ + = avec f la part des fuites dans la production.

'

0

T ' =
T ' =

T ' =
T ' =

Par analogie à la démarche de résolution précédente, nous obtenons : L n X L n C

0 0

-

L n r f

(1 )

+ +

L n L n

(3 3, 5 2 ) (1, 3 5 )

-

Ln

(1 0 ,1 3 7 2 0 , 0 5 )

+ +

18,87 1 9

=

19 ans

Cette nouvelle approche montre bien la part importante des fuites qui réduisent elles seules dans le cas de notre étude, la durée des ressources disponibles de six (6) ans. Compte tenu de l'épuisement à terme du gaz naturel en Côte d'Ivoire, il est opportun d'exploiter cette ressource de façon durable et optimale dans le but de bénéficier de façon durable des vertus de cette ressource énergétique. Ceci nous invite à exploiter le gaz naturel de façon optimale dans un horizon infini.

10 Voir Commission Energie- Environnement du Canada (2002). Rapport sur le gaz naturel relu par J.-R. Bauquis.

SECTION 2 : PRESENTATION DE NOTRE MODELE D'EXPLOITATION OPTIMALE DURABLE

A. LE MODELE

Ce modèle est présenté par Stiglitz (1976) dans le cadre d'une exploitation optimale des ressources naturelles non renouvelables en situation de monopole. Pour l'adapter au cas de l'exploitation du gaz naturel en Côte d'Ivoire, nous avons apporté certaines modifications relatives aux composantes du prix de la ressource. Il s'agit essentiellement de l'index des cours du pétrole et du poids de la demande du gaz naturel sur le marché.

1. Définitions des variables et paramètres du modèle

q : la quantité ou la production de gaz naturel au temps t, est la variable résiduelle, q : la croissance nette de la production,

x t : la variable d'état ; elle représente le niveau de réserve de gaz naturel au temps t,

x : la croissance nette du niveau de réserve, p : le prix d'une unité de gaz naturel,

è : le taux d'actualisation ou le taux de préférence pour le présent, C : le coût total de production du gaz naturel au temps t,

0(t) : le coût unitaire de production au temps t,

0 : la croissance nette du coût unitaire due au niveau de technologie appliquée dans la

production,

x0 : le stock ou réserve initiale de gaz naturel au temps t = 0,

,u(t) : l'index des cours du pétrole au temps t,

,u : la croissance nette de l'index des cours du pétrole.

Dans notre modèle, le coût unitaire de production diminue dans le temps selon le niveau et la qualité de technologie appliquée dans la production. De plus, l'inverse de la courbe de demande du gaz naturel au temps t s'écrit : p = p (t)q" 1 (0 < a < 1)

avec 1/(1-á) l'élasticité de la demande, a le poids de la demande, p le prix de gros d'une
unité de gaz naturel au temps t, q la production au temps t et ,u (t) , variable représentant

l'index des cours du pétrole.

C = 0 (t ) q (0 =0' < 0 )

C le coût total de production, ö(t) = eät et s'interprète comme un paramètre technologique qui réduit les coûts unitaires de production de façon exogène.

ö' <0 le coût unitaire de production diminue dans le temps avec le niveau et la qualité

de la technologie.

L'Etat de Côte d'Ivoire, en détenant tous les droits sur la ressource (le gaz naturel) est considéré comme le propriétaire unique (en régime de propriété d'Etat). Les contrats "take or pay"11 qu'il accorde aux exploitants lui confèrent la responsabilité du contrôle et de la planification de la production. Ainsi, nous posons les hypothèses de notre modèle.

2. Les hypothèses du modèle

· On considère que l'exploitation de l'ensemble de la ressource est assurée par un seul consortium sous le contrôle de l'Etat de Côte d'Ivoire, considéré comme le planificateur ;

· Les nouvelles découvertes de gisements de gaz naturel ne sont pas prises en compte dans les réserves récupérables (stock de la ressource) ;

· Les coûts totaux de production dépendent du niveau de production ;

· Le coût unitaire de production diminue dans le temps avec le niveau et la qualité de la technologie ;

· L'inverse de la courbe de demande du gaz naturel en Côte d'ivoire s'écrit :

= avec 11 -á : l'élasticité de la demande du gaz naturel ;

1

p ( t )

ì -

Ainsi, le profit est : p q C ( t ) q ( t ) q

- = ì - ö (19)

á

8

Notre programme d'optimisation dynamique consiste à maximiser le profit actualisé résultant de l'exploitation de la ressource. Dans un horizon infini, ce programme se présente comme suit :

M a x t q t q e d t

- t

( ) ( )

á è

? ?

? ? - ?

q

0

ì ö

8

s c q d t x

. ? =

0

0

q = 0 et x = 0

11 Contrat de partage de production dans lequel une licence de production est accordée à une compagnie lui permettant de réaliser des travaux d'exploration pendant 3 ans suivis de 25 ans d'exploitation de ressource. Contrat leur imposant de céder un minimum de 10% de leur licence à Petroci qui doit participer au partage des profits.

Posons que x = x (t) est le stock de la ressource au temps t.

Ce programme est bel et bien un problème isopérimétrique12 dont la résolution nécessite la

8

convergence de l'intégrale impropre ? ? è

? -

( ) ( ) t

t q t q e dt

-

ì ö

á ?? dans la fonction objectif.

0

B. Résolution du programme

Pour résoudre ce programme, il est important de garder en mémoire que le problème se situe dans un horizon infini et que certaines conditions de transversalités et conditions aux bornes soient impérativement remplies.

Notre contrainte 0

? 8 =

0 q d t x

x~= - q sachant que q = q (t) et

 

x (0) = x0 la dotation initiale de la ressource, elle est donnée ; lim ( ) 0

x t =

t ?8

Notre programme peut alors s'écrire comme suit :

8

M a x t q t q e d t

- t

? ? ?

( ) ( )

á è

? - ?

ì ö

q0

 
 

s c x q

. = -

avec ( 0 ) e t lim ( ) 0

x x x t

= =

0t ? 8

L'hamiltonnien en valeur courante s'écrit :

Hc( t ) q ( t ) q [ ]

= ? ì - ö ? + ø

? ? - q avec ø = ø ( t )

á

= ? ì á - ö ? - ø q

H c ( t ) q ( t ) q

? ?

La résolution de ce programme revient à résoudre les deux équations représentant les conditions de premier ordre :

i) et ii)

 

12 Un problème de contrôle optimal dynamique dans lequel la contrainte du programme est sous la forme intégrale et égale à une constante.

i)
ii

? H c

ø ø è ~~ =

x

?

?

H

) 0

c =

q

?

Avec limH 0 iii)

=

t?8

limH 0

= ne s'écrit plus uniquement de la sorte mais plus généralement comme

?8

t

H=0 pour tout t? [0,8) (Chiang, 1992), avec H t q t q q

= ? - ? -

? ?

ì ö ç

( ) ( ) e t

á è

-

et H représentant l'hamiltonnien en valeur actualisée.

Les conditions i) et ii) constituent les conditions nécessaires. La condition iii) est une condition suffisante.

i) ø/ = ø è ( 20 )

(20) ø

=

è

ø

~~

( ) ( 0 ) t

ø = ø ; puisqu'il n'y a pas d'effet de stock 0

? ? ?

t e è HC

? = ? , alors

? ? ?

x

la condition i) se ramène à la fameuse règle d'Hotelling selon laquelle la rente de rareté ø doit évoluer au rythme du taux d'actualisation è.

ii) ( t ) q ( t ) 0 ( 2 1 )

- - =

á ì ö ø

á - 1

(21) ( t ) q ( t ) ( 2 2 )

= -

ø á ì ö

á - 1

En dérivant par rapport à temps t l'équation (22), ce que nous notons : d t q t

( )

á ì ö

( ) ( )

á - 1 -

ø

~~

~~

dt

= + - -

ø á ì á á ì ö

q t q q

á - 1 ( 1) ( ) ( 2 3 )

á 2

~~ ~~ - ~~

Avec :

· ø~~ représente le gain (ou la perte) en gaz naturel dû à la conservation (ou l'extraction) d'une unité additionnelle de la ressource ;

· ö~~ la croissance nette du coût unitaire de production ;

· le gain en valeur d'une croissance consécutive de la production

á á ì -

( 1) ( t ) q q

- ~~

á 2

de gaz naturel ;

En combinant les équations (20), (22) et (23), nous obtenons :

á ì á á ì ö è á ì ö

~ + - - ~ = -

q 1 ( t ) q q ( t ) q ( )

á - 1 ( ) ( )

á - 2 ~ 1 t

á -

(24)

 

En arrangeant (24) nous avons :

( ( t )) q 1 ( t ) q q ( t )

áì èáì á á ì ö èö

~ - + - - ~ +

á - 1 á - 2

( ) ~ (24')

= 0

Ici la seule variable à déterminer est q. á et è sont donnés, ì (t), ì~ ,ö(t) et ö~ sont connus.

Posons : â 0( t ) = á (á - 1)ì(t), â 1(t) = á(ì -èì(t)) et ä(t) =ö ~-èö(t)

á á

- -

(24') devient alors : â â ä

0 ( t ) q q 1 ( t ) q ( t ) 0

2 1

~ + - = (25)

En divisant (25) par 2

qá - , nous obtenons une équation différentielle de Bernoulli :

â â ä -

0 ( t ) q 1 ( t ) q ( t ) q á 0

~ + - = (26)

2

(27)

~

En divisant (26) par 2

q -á , nous avons 0 2 1 1

q 1

â - á + â - á - ä =

( ) ( ) ( ) 0

t t t

q q

On pose 1

1 á -

V ( t ) q

= =

q1 - á

~

' = - = -

V t q q

( ) ( 1) ( 1) 2 q

á á

á - 2 ~

-

q

á

.

(27) devient alors â0 (t)(á - 1)V'(t) + â1 (t)V(t) - ä(t) = 0 (28)

â ( t )( á - 1) V ' ( t ) = - â 1 ( t ) V ( t ) -ä ( ) (28')

t

0

L'équation homogène associée à (28') est â 0 (t)(á - 1)V' (t) + â1 (t)V(t) = 0 (29)

t - â ë ë

1 ( ) d

?-

0 0 ( )( 1)

La solution homogène relative à (29) est : Vh t e C

= ×

â ë á

( )

avec C une constante.

 

La recherche de la solution particulière relative à (28') par la méthode de variation de

t - 1 ( )

0

constante nous conduit à : = ? ? ×

t d

â ë ë ä ô

( )

Vp t

( ) ( 1) ( ) ( 1) ( )

á â ë á â ô

e ô d

- -

0 0

ô

 

La solution générale de (28') est : V g (t) = Vh (t) + V P (t) d'où

ô

t - â ë

1 ( ) ë â ë

- 1 ( )

= × + ? ? ×

? d t t d

( ) (0)

0 0 ( )( 1) ( )

( 1) ( ) ( 1) ( )

0

V g t e V

â ë á ë ä ô

- e ô d

- -

á â ë á â ô

0 0

Nous savons que [ ]

V ( t ) q q V ( t )

= =

á - 1

1

á-1

avec V(0) = qá-1(0).

 

1

par conséquent, qg = ??Vg(t)??á-1.

t

? ?

- â ë

1 ( )

? d t t d

ë â ë

- 1 ( )

= ? × + ? ×

0 0

( 1) ( ) 1 ( 1) ( ) ( 1) ( ) ( )

(0) ?

0

qg e q

- - - -

á â ë á á â ë ë á ä ô â ô ô

e d

ô ?

0 0

? ?

? ?

1

á - 1

 

La solution optimale du programme est :

t - â ë

1 ( )

* = ? ? × + ? × ?

? d t t d

ë â ë

- 1 ( )

0 0

( 1) ( ) 1 ( 1) ( ) ( 1) ( ) ( )

á â ë á á â ë ë á ä ô â ô ô

(0) 0

q g e q

- - - -

? e d

ô ?

0 0

? ?

? ?

1

á-1

 

1

q(0) est déterminé à partir de la contrainte du programme selon laquelle .

? 8 =

0 qdt x 0

Nous essayerons à présent de voir quel est l'effet des variations du coût unitaire de production et de l'index des cours du pétrole (toute chose étant égale par ailleurs) sur la

production optimale q *. On calculera alors les dérivées suivantes :

? * ? *

q g q g

,

? ?

â ä

0

. On en

déduit les signes de ces dérivées, puis on tire les conclusions qu'on résume dans le tableau suivant :

SIMULATIONS

INTERPRETATIONS

? *

qg

<

? â

0

0

L'usage d'un niveau élevé des cours du pétrole s'accompagne d'une baisse de la production optimale. L'exploitant n'a donc pas intérêt à produire une quantité très élevée. Ce qui peut permettre un non gaspillage de la ressource.

? *

qg

>

? â

0

0

L'usage d'un niveau élevé des cours du pétrole s'accompagne d'une augmentation de la production optimale. Pour dégager une rente assez importante, l'exploitant est contraint de produire plus. Il peut s'ensuivre une surexploitation de la ressource.

? *

qg

<

?ä

0

L'augmentation du coût unitaire de production induit une baisse de la production optimale. On produit moins et on gagne plus.

? *

q g

>

0

L'augmentation du coût unitaire de production engendre une hausse de la production optimale. L'exploitant dans un souci de dégager du profit sera contraint d'accroître la production optimale. Ce qui peut conduire à un gaspillage de la ressource. Il serait dans cette condition d'employer des technologies capables de réduire les coûts unitaires de production.

?ä

 

LES INSUFFISANCES DE NOTRE ETUDE

Notre étude dont nous reconnaissons la complexité du sujet, mais que nous avons abordée avec une grande simplicité, témoigne de notre modeste apport quant à la durée du gaz naturel en Côte d'Ivoire. Cependant, il est opportun de révéler les insuffisances de cette étude. Il s'agit essentiellement du fait :

· De limiter l'ensemble de l'exploitation des ressources de gaz naturel à un seul consortium sachant qu'il existe au moins trois à exploiter ces ressources, et de considérer ce consortium comme un monopole sous le contrôle de l'Etat ivoirien ;

· Que notre étude ne permet pas de déterminer de façon numérique une quantité optimale qu'il faut pour une exploitation optimale durable mais plutôt permet une détermination algébrique ;

· De ne pas estimer la fonction du prix du gaz naturel en Côte d'Ivoire.

En dépit de ces insuffisances qui ne peuvent annihiler l'ensemble de notre étude et surtout l'intérêt du sujet, nous sommes amenés à faire des recommandations dans notre conclusion.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand