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Reception des musiques rap et R&B par les adolescents scolarisés d'Abidjan : exemple de trois établissements secondaires

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par Kouassi Sylvestre KOUAKOU
Université de Cocody/Abidjan - Maà®trise des Arts du spectacle 2008
  

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CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE

Le chercheur dans toutes sciences se donne un repère constitué de travaux antérieurs, dont il met en exergue les qualités du travail, mais aussi les insuffisances. C'est par rapport à ces insuffisances que celui -ci précise bien en quoi son étude diffère de celui de ses prédécesseurs.

Ainsi pour Madeleine GRAWITZ, « au moment où l'on précise son objectif, il est prudent de prendre connaissance de la bibliographie, soit sur les problèmes différents, mais étudiés au même endroit et pouvant mettre en causes des données semblables. »30

29 SANOGO, Daouda « Etude sur la réception des messages ioniques et verbo -iconiques selon les milieux notamment en Côte d'Ivoire », Thèse de doctorat de troisième cycle en sociologie du développement, université de bordeaux II, 1977, p.25

30 GRATWIZ Madeleine, Méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1993, P.483

Nous avons pour ce faire passé en revue un certain nombre de recherches pour savoir ce qui a été réalisé avant nous sur notre sujet ou abondant dans le même ordre que notre thème.

A notre connaissance, aucune étude sur ce sujet n'a été réalisée au département des arts de l'université de cocody, ce qui réduit nos possibilités d'avoir des écrits locaux sur ce sujet. Nous avons donc mis l'accent sur des écrits étrangers.

Selon Paul N'DA, « Deux possibilités de structurer la revue sont suggérées ici, au choix, selon peut-être la nature des informations accessibles et recueillies : celle qui s'organise autour des thèmes et celle qui regroupe les textes en écrits empiriques et en écrits théoriques. »31

Nous avons choisi pour la présentation de notre revue de littérature, la première possibilité c'est-à-dire celle qui s'organise autour des thèmes.

Ce chapitre va donc s'organiser comme suit : dans un premier lieu, un aperçu des courants de recherche sur l'influence des médias est montré de tel sorte que les effets des médias de masse dans le contexte de l'impérialisme culturel en société africaine sont mis en évidence ; en un second lieu, est retenue l'ensemble des opinions portant sur les industries culturelles en lien avec la culture jeune et notamment du vidéoclip comme objet de culture ; Il se termine par les réflexions menées sur la réception médiatique et l'identité culturelle des jeunes.

5- Medias de masse et impérialisme culturel

Il y a déjà cinquante ans que Daniel LERNER, chercheur américain avait jeté les socles du paradigme dominant avec la publication de son livre : The passing of traditionnal society: modernizing the middle east; la thèse principale de cet ouvrage étant que les médias ont des effets puissants sur les audiences et qu'ils peuvent changer les sociétés traditionnelles en Etats riches et modernes. C'est cette publication des

31 N'DA Paul, Méthodologie de la recherche de la problématique à la discussion des résultats, Educi, Abidjan, 3 ème éd revue et complétée

travaux de LERNER qui a effectivement lancé les différentes réflexions et discussions sur le rôle que joue la communication dans le développement, soutien Charles MOUMOUNI dans son mémoire de maîtrise dont le thème était : Communication et

développement : état de question et enjeux. Aussi affirme t-il que c'est LERNER qui fut l'un des premiers chercheurs à avoir fait un travail sur l'impact des contenues des médias de masse occidentaux sur l'identité culturelle des populations du tiers -monde.

« Aucun villageois, à l'exception de l'épicier, ne pouvait s'imaginer vivre dans un endroit autre que son village (...) alors que l'épicier, quand à lui préfère vivre en Amérique «because I have heard that it is a nice country, and with possibilities to be rich even for the the simpliest persons (...) It is nice to know what is happening in the other capitals of the world. We are stuck in this hole; we have to know what is going outside our village» (...)».

Voici sur-cité un des constats de Lerner reprit par Moumouni dans son mémoire afin de justifier l'apport de la communication mass e médiatique dans les pays du tiers monde. Selon Momouni, Lerner avait en effet constaté dans une étude réalisé dans le village de Balgat en Turquie, en 1950, qu'une plus grande exposition des villageois à la radio et à ses émissions occidentales, ainsi qu'un homme (l'épicier), tourné vers la mode rnité,

avait mis fin à des siècles d'isolement et donné aux gens une idée de ce que pouvait être leur avenir. Un média comme la radio venait ainsi d'ouvrir un peuple à la modernité.

Des études encore plus récentes en communication internationale s'accordent sur le fait que les publics à travers le monde sont affectés par les messages médiatiques venant des pays industrialisés. Aussi importe t-il de relever que les médias exercent une forte influence sur les individus, et que grâce à ce pouvoir, ils sont u tilisés pour susciter le désir de consommer les nouveaux produits de masse. Le problème énoncé dans le milieu des années 1950, au lendemain de la seconde guerre mondiale semble encore d'actualité à l'aube du troisième millénaire. En effet les chercheurs dé battent de cette question en terme de culture de masse, d'impérialisme culturel.

1-1 La culture de masse

Jean Baptiste FAGES, décrit dans son dictionnaire des medias, la «masse» comme une notion assez confuse, qui peut désigner une population ou une so ciété, plus précisément des groupes humains qui ont un comportement collectif. Dans ce même ouvrage, Edgard Morin dit que la culture de masse se doit d'être comprise dans un contexte anthropologique culturel, dans lequel ce terme apparaît comme étant une homogénéisation de tous les groupes sociaux pour lesquels cette culture est diffusée comme un bien de consommation.

Les médias de masse agissent sur les gens par le processus de diffusion massive. La diffusion est la transmission d'un phénomène à travers l e temps et l'espace. Ce phénomène peut comprendre les idées (concepts reliés ou non à des entrées tangibles tels que des produits ou des pratiques), mais également des innovations (transmission d'idées à travers de nouvelles pratiques, de nouveaux processus ou des produits). La transmission d'idées et des innovations exerce nt des influences positives ou négatives dans le domaine économique et social ; et la communication est considérée comme un élément clé de cette transmission déclare Rice32.

Selon Rogers33, comme relevé dans le cadre de référence la diffusion (ou adoption cumulative) d'une innovation dans le temps suit un processus en forme de S, qui est : l'adoption lente et grandissante dans un premier temps, l'accumulation rapide ensuite, et l'affaissement (ou aplanissement), quand le maximum de degré d'adoption est atteint. Aussi, selon cet auteur, la diffusion des innovations est le principal moteur du développement dans les pays du Tiers -monde. Dans un système social, la diffusion peut être caractérisée par différents types d'adopteurs : les innovateurs (généralement les premiers : 2.5%), ensuite les adopteurs précoces (13.5%) ; suivent également les 34% de majorité et les 34% de majorité tardive.

32 Rice, Ronald (2002). « Diffusion of Innovations and Communication » in International Encyclopaedia of Communications. Erik Barnouw, University of Pennsylvania, Oxford University Press.

33 Rogers, Everett (1962). Diffusion of Innovations. New York: Free Press of Glencoe.

Les derniers, les 16% restants, sont les retardataires ( Rogers, 1962 ; Rice, 2002). Mais pour Misse : « la faute principale de cet auteur est d'avoir pensé que seule la diffusion des innovations dans les pays africains pouvait y provoquer le développement durable, au mépris de nombreuses dynamiques sociales du dehors et du dedans »34. Ceci remet donc en cause la pertinence des théories sur les effets puissants des médias, défendant la dépendance des individus aux contenus des médias de masse ; ce qui n'est en fait qu'un stéréotype pour Maigret35. A la lecture de Katz Elihu36 nous retenons que ces théories sur les effets des médias qui conçoivent les usagers comme des consommateurs passifs, ont été contestées par l'approche des « uses and gratifications », qui soutient plutôt que les médias répondent aux besoins des gens; l'usager y est un individu qui choisit de recevoir tel message de tel média en fonction de ses besoins. Dans cette logique, la consommation médiatique ne se situe plus dans un processus de comportement réactionnel tel que le concevait le fameux modèle « stimulus-réponse »; mais du point de vue de Wolton37 elle est plutôt comme une activité qui donne autant de pouvoir au consommateur qu'au média dans le processus de production et de réception des messages. Cependant cette conception masquant la réalité des rapports sociaux et d'exploitation capitaliste doit aussi être relativisée dans les contextes de vulnérabilité à l'impérialisme culturel.

1-2 L'impérialisme culturel

D'après Konaté Sié38, qui a fait une étude sur l'impérialisme culturel en Afrique noire francophone à travers la production et la distribution du livre pour enfants, Le terme « impérialisme » fait référence aux visées expansionnistes d'un État, au sens

34 Misse, Misse, (2004), « L'aporie de la communication sociale pour le développement ». http:// www. u - grenoble3.fr/chaire_unesco /Textes/misse/ séminaire 5.htm,

35 Maigret, Éric (2003). « Les publics : Sociologie de la réception et Cultural Studies » in Communication et Médias. La documentation Française, Paris.

36 Katz, Elihu (1956). International relations and mass communications: stud ies in the flow influence. Columbia:Columbia University.

37 Wolton, Dominique (2003). L'autre mondialisation. Éditions Flammarion.

38 Konaté, Sié (1994). La littérature d'enfance et de jeunesse en Afrique noire francophone : Burkina Faso, Côte d'Ivoire et Sénégal : L'impérialisme culturel à travers la production et la distribution du livre pour enfants. Ottawa : banque internationale d'information sur les États francophones.

géographique, maritime ou économique. C'est donc une politique d'un État qui tend à mettre certaines populations ou certains États dans la dépendance politique, culturelle ou économique. Il retient de cette définition la dimension culturelle, en précisant que la conquête des peuples avait pour but de leur donner les moyens de penser et d'agir à l'occidentale.

L'impérialisme culturel est surtout vu ici comme une « synchronisation culturelle », c'est-à-dire un processus par lequel un pays, une société ou une nation impériale impose son style de vie culturel à d'autres nations, de façon à entraîner une perte d'autonomie culturelle chez ces dernières (Cees Hamelink, cité dans Ross, Line et De la Garde, Roger (1984). Les médias et l'industrialisation de la culture, dans Les rapports entre le Québec et les États-unis. Québec: IQRC.).

Selon Tristan Mattelart39, les publics africains sont victimes d'un impérialisme culturel américain par le biais des radios et télévisions étrangères. Cette conception rejoint la théorie des effets puissants, dans ce sens qu'elle prône le pouvoir des médias sur les consommateurs. Ainsi, selon la théorie de l'impérialisme culturel américain, le téléspectateur serait victime de la réception des médias. Tout en pensant que les jeunes peuvent faire des choix, il nous semble que la théorie de l'impérialisme culturel est pertinente dans notre étude pour mettre en évidence le fait que les médias sont des porteurs de messages culturels. Plus particulièrement, nous pensons que les émissions de télévision, spécifiquement les émissions de type musical, constituent des moyens de transmission de messages culturels.

En ce qui concerne les vidéoclips, les messages textuels sont appuyés par des messages visuels, qui peuvent être lus comme le reflet de mondes réels par les jeunes désireux d'un monde meilleur que le leur. De plus, les études en anthropologie de la communication ont mis en lumière les influences culturelles véhiculées par les sociétés modernes et impériales, qui sont aussi basées sur la communication vivante, riche en significations et en relations sociales intenses au trav ers de la « Techno communication

39 Mattelart, Tristan (2002). La mondialisation des médias contre la censure. Bruxelles : De Boeck.

»40. La réalité qu'impose un tel type de société tendrait à instrumentaliser la culture d'autrui, de manière à la rendre justement conforme à la société impériale. Ainsi la culture afro-américaine serait une culture impériale, qui s'imposerait dans les moeurs des jeunes africains, en particulier des jeunes ivoiriens, à travers une culture musicale propre aux Afro-américains.

6- Le vidéoclip comme objet de culture

Notre étude retenant le vidéoclip comme support des pièces musi cales préférées

par les jeunes scolarisés, il apparaît nécessaire de mieux décrire ce support médiatique.

A la consultation du Dictionnaire de la communication de TRUXILLO Jean Paul et CORSO Philippe, nous retenons que le vidéoclip se définit, dans le se ns commun comme un accessoire de promotion audiovisuelle indispensable aux produits culturels grand public, ou encore comme un très court métrage sur support vidéo dont les images servent de support visuel à un morceau de musique de variété.

Une autre définition du vidéoclip est donnée par DEVILLE Nicolas et YVAN Brissette, dans Rock'n clip: la première encyclopédie du vidéoclip : « Le clip n'est qu'une ébauche d'images, pleine de sens (...) rempli de fantasmes remontant à la nuit des temps, de banalités quotidiennes, de souffrances anonymes et de jouissances endémiques. Le clip fourmille d'idées, sur tout, sur rien. L'organisation symbolique des clips expose tous les mythes du sens commun, argent, sexe, politique, quotidien, subjectif, personnalité. »

Il s'agit ici du vidéoclip comme un medium par lequel sont exprimés des styles culturels et des rythmes musicaux

7- La réception médiatique comme mode d'expression chez les adolescents

40 Caune, Jean (1995). Culture et communication : convergences théoriques et lieux de médiation. Presses universitaires de Grenoble.

GLEVAREC Hervé à travers son étude « quel objet social est la radio pour les adolescents », basée sur 50 entrevues et dont le but était de comprendre le processus de réception des programmes de radio jeunesse par les adolescents français et de ressortir les significations de cette réception ; permet de considérer la réception médiatique comme une forme d'expression socioculturelle des adolescents à travers la musique.

Il a révélé plusieurs formes de réceptions qui nous permettent de savoir comment les jeunes perçoivent les émissions de radio. Ce sont entre autres la réception signifiante, la réception participative et la réception distante et critique. Il invite à connaître les groupes d'adolescents et le sens qu'il donne à des émissions de radio par rapport à leur expérience sociale. Les émissions qui ont fait l'objet de cett e étude sont tirées des radios musicales françaises comme NRJ, Skyrock, etc. ; les jeunes y ont la possibilité d'appeler gratuitement entre 9h et 11h du soir pour exposer leurs problèmes et parler en direct avec les autres auditeurs.

Cette étude permet de comprendre le phénomène de réception d'un média : la radio est perçue ici comme un objet social car les jeunes l'utilisent comme une sphère de socialisation.

3-1 Construction d'une identité culturelle

La construction d'une identité culturelle est un phénom ène entièrement complexe comme l'ont noté certains chercheurs en psychologie sociale. L'identité se construit d'après eux selon deux figures.

L'une définit le « moi » comme un processus et l'autre comme un contenu. La première catégorie de « moi » est personnelle, et consiste dans l'adolescence à vivre avec toutes les personnalités que l'on a pu s'imaginer ; et la seconde, beaucoup plus sociale, consiste à se faire dicter une personnalité par la société. Les parents, les amis, les medias, etc. ce sont ceux là en effet qui prescrivent comment les possibles « moi » doivent paraître, parler, agir ou encore se vêtir.

En outre selon les sociologues et les psychologues, les attentes et les actions des autres, influencent profondément la construction d'identité, si l'on veut se placer dans un contexte social. Pour les adolescents particulièrement, l'identité se fonde sur les apparences physiques et émotives.

Brown Jane a démontré dans son étude sur la culture médiatique des adolescents que ces derniers passent 40% de leurs temps dans des activités de loisirs, incluant l'écoute télévisuelle et musicale, et la lecture des magazines. Aussi la chambre à coucher des adolescents est un endroit essentiel pour la construction de leur identité. Ils y passeraient en effet 13% de leurs temps éveillés, après le temps qu'ils passent en salle de classe qui est de 20%. Selon l'auteur, le temps qu'ils passent dans leur chambre à coucher : les murs de leurs chambres sont couverts de posters et de publicités provenant des magazines qu'ils lisent, la télévision est située en face de leur lit et ils écoutent leur musique sur un lecteur placé sur leur tablé de chevet (avec beaucoup de disques compacts et de cassettes), est en rapport étroit avec l'utilisation qu'ils font des médias.

De plus, les filles généralement pour stocker hors de la vu des uns et des autres (surtout des parents), les romans, les revues qu'elles lisent se servent de l'espace d'en dessous de leur lit. Ainsi, la chambre à coucher peut dévoiler la complexité de l'ide ntité d'un jeune et sa façon de voir le monde.

D'un point de vue plus large, plusieurs recherches ont permis d'affirmer que les médias contribuent à la préservation ou non de l'identité culturelle. D'après un chercheur néerlandais : « La préservation de l'identité culturelle est de plus en plus une question décisive des relations internationales. » (in la mondialisation des médias contre la censure, P. 26 de Mattelart TRISTANT). L'auteur de l'ouvrage cité fut affirme que le concept d'identité culturelle es t ainsi apparu pour défendre un espace national qui apparaît comme menacé par les logiques d'internationalisation travaillant dans les marchés de la communication.

3-2 La réception liée à l'effet de groupe

Le groupe est un facteur influent dans le processus de réception. En effet, c'est au sein d'un groupe qu'on développe des comportements et des valeurs similaires. L'association de la réception à un effet de groupe semble inévitable selon Jean CAUNE dans culture et communication : convergences théoriques et lieux de méditation. Pour CAUNE « le comportement d'un individu ne prend sens que rapporté à celui du groupe social dans lequel il vit ». Richard HOGGART, Cependant, dans sa célèbre étude sur le style de vie des classes populaire en Angleterre dénommée la culture du pauvre, explique les phénomènes de consommation médiatique d'un sous groupe et permet de nuancer l'importance des effets des médias de masse à l'intérieur du groupe. Cette étude montre en effet que les membres des classes ouvrières britanniques ne sont pas facilement influençable par le contenu des médias de masse parce qu'ils restent des conservateurs c'est à dire attachés à leurs habitudes.

Ainsi si la plupart des études menées sur l'influence des médias, nous présente la consommation médiatique comme « dérouteuse » du public, l'approche critique de cette théorie se veut moins pessimiste sur ce point et de nouveaux chercheurs comme Brigitte LE GRIGNOU vienne appuyer HOGGART dans sa théorie pour affirmer que « ce serait faire injure aux membres des classes populaires que prétendre qu'ils s'identifient profondément à ce qu'ils lisent dans les fins heureuses des feuilletons » (P 51 de Du côté du public : usages et réception de la télévision)

En outre le groupe peut être moins passif en ce qui co ncerne l'influence que les médias peuvent avoir sur lui. Même si dans son étude intitulée la mondialisation des médias contre la censure, MATELLART Tristant, prouve que les Etats -Unis dominent le reste du monde en véhiculant ses produits culturels, certain es études notamment celle sur la réception sélective de Brigitte LE GRIGNOU prônent de plus en plus les cultures locales permettant ainsi de freiner la toute puissance de la théorie de l'impérialisme culturel.

Dans ce chapitre sur la recension des écrits pertinents, nous avons étudié les notions d'impérialisme culturel et d'influences médiatiques d'une part et de la réception médiatique et de l'effet de groupe d'autre part. Cette étude que nous avons entrepris de faire constitue le premier travail sur la r éception des vidéoclips en Côte d'Ivoire dans le domaine de la recherche en Arts du Spectacles. Notre démarche s'est fortement inspirée d'une recherche portant sur la réception de la musique par des jeunes camerounais : étude de cas dans deux établissements secondaires.

DEUXIEME PARITE :

STRATEGIES D'INVESTIGATION

CHAPITRE I : DETERMINATION DU CHAMP D'INVESTIGATION

1- Population d'étude

Le sujet de notre mémoire s'intitule « La réception par des adolescents scolarisés ivoiriens de la musique afro-américaine: étude de cas dans trois établissement secondaires d'Abidjan ». La population scolaire concernée par cette étude est alors celle dont l'âge est compris entre 12et 20 ans. On peut être poussé de savoir pourquoi un tel choix ? Il se justifie par le fait qu'en Côte d'Ivoire, l'âge maximum autorisé pour l'inscription au Cours Préparatoire Première année (CP1) ou encore l'âge moyen est de six (06) ans. Le cycle primaire faisant six (06) ans, alors l'enfant qui fait un parco urs sans faute rentre au collège à douze (12) ans au m oins. Quand au cycle secondaire, il

dure normalement sept (07) années, c'est pourquoi, il n'est pas erroné d'avancer que les moyennes d'âges des élèves depuis la classe de 6 ème à la terminale se situe à juste titre entre 12 et 20 ans.

2-Terrain de l'enquête

Le manque de ressources financières additionnées à la contrainte temporelle nous oblige à réaliser une enquête de proximité circonscrite dans le périmètre de notre cité d'habitation qui est Abidjan.

Le choix d'Abidjan est loin d'être un choix fantaisiste. Ce ne serait pas juste de porter un tel jugement sévère sans que préalablement cette contribution n'a été appréciée dans toute son étendue.

Malgré les difficultés financières, nous avons tout fait pour rester objectif dans le choix des paramètres permettant de respecter au mieux le raisonnement et la démarche scientifique.

Par ailleurs le choix s'est porté sur Abidjan parce que sur 15 millions d'habitants que comptent la Côte d'Ivoire, la ville d'Ab idjan à elle seule accueille plus de 3 millions soit 20% de cette population41. Aussi avec la crise que vie notre pays depuis le 19 septembre 2002, la majorité des populations des zones centr e, nord et ouest ont tous migrée à Abidjan. Parmi ces populations, les élèves fut les plus nombreux ainsi on a pu assister à la création de collèges ou lycées de relais. Egalement faudra t -il rappeler que c'est à Abidjan que se trouve le plus d'infrastructures scolaires tant publiques que privées et partant de là le plus grands nombre d'élèves.

Notre champ d'étude est donc les établissements publics comme privés de la direction régionale de l'éducation nationale. Cependant pour éviter de disperser nos forces, nous avons voulu travailler dans trois communes d'Abidjan.

41 Source : institut national de la statistique, résultat par localité du RGPH -96 : 01 région des lagunes

Pour le choix des communes et établissements, nous avons eu recours à la technique de randomisation qui consiste à tirer au hasard nos trois établissements scolaires pour en constituer nos lieux d'enquête.

Ce travail de randomisation nous a donné les établissements suivants :

- le lycée municipal d'Abobo sis au dépôt 9 de la sotra ;

- le lycée municipal Pierre Gadiet de Yopougon, sis au quartier sidéci terminus des bus 30 et 40 ;

- le groupe scolaire la Farandole de Cocody, situé aux II plateaux, sur le boulevard latrille.

Notons que ces établissements ont été choisis en tenant compte des communes dans lesquelles elles sont implantées. Ainsi la justification des choix se fera en présentant les communes.

2-1 Abobo (Lycée Municipal)

Située à une dizaine de kilomètres au nord du centre ville et la deuxième plus grande commune de Côte d'Ivo ire, la commune d'Abobo regroupait officiellement 638.237 habitants en 1998. Abobo est en fait probablement la commune la plus peuplée d'Abidjan. Elle accueille la plus part des i mmigrants qui n'ont pas les moyens de s'offrir un logement locatif dans les ensembles construits. Officiellement on y trouve 125.460 non ivoiriens, officieusement on n'en compte au moins 627.300, soit au moins cinq fois plus. Dans cette commune cohabitent une forte population hétérogène.

L'habitat représente 11,2% de la superficie, en majorité de l'habitat sur cour commune (85%). Ce qui indique qu'Abobo est un des privilégiés d'implantation de l'habitat traditionnel.

L'habitat en maison individuelle repré sente 8% de l'habitat (l'individuel 3% et l'individuel groupé 5%). Le précaire constitue 4,3% de l'en semble. Il faut dire qu'Abobo obéit moins, à une véritable organisation urbaine, mettant en valeur la capacité d'adaptation de la population. Du fait de so n développement spontané, Abobo manque cruellement d'un bon équipement public. La commune d'Abobo est l'exemple

d'une ville « conglomérat » avec ses nombreux contrastes et ses constructions anarchiques loin de respecter les règles architecturales.

Abobo est le berceau des personnes défavorisées pour la plupart. Il va s'en dire que les élèves fréquentant les collèges et lycées de cette commune et de surcro ît habitant la dite commune sont pour la plupart issues des couches socio - professionnelles défavorisées.

2-2 Yopougon (Lycée municipal pierre Gadié 1)

La commune de yopougon s'étend sur 6.667 hectares avec 688.235 habitants dont 341.823 hommes et 346.412 femmes avec 78.295 non ivoiriens.

L'habitat constitue 18% de la superficie de yopougon. Près de la moi tié de l'habitat est sur cours communes (45%), localisées dans le centre urbain (yopougon attié, Port bouet 2) et dans les villages et leur extension (kouté village, Niangon lokoa etc.).

L'habitat en maison individuelle est également important, constituant un peu moins de 45% de la surface de l'habitat dont 80% est de l'individuel groupé. Une grande partie de cette zone d'habitat a été initiée par les sociétés immobilières parapubliques (SICOGI, SOGEFIHA) et privées, ainsi que par les grandes entreprises te lles que la SGBCI, l'EECI, NESTLE... Les habitats précaires sont situés dans les quartiers disséminés dans la commune tels que SICOBOIS-YAOSEI et ANDOKOI, représentent moins de 8% de la surface d'habitat.

Yopougon est en effet, l'exemple même d'une ville « cosmopolite » à des moeurs variées. C'est le lieu de convergence de toutes les ethnies et de toutes les religions. C'est également la commune où se côtoient à la fois les familles modestes et pauvres. La concentration en infrastructures scolaires est impress ionnante (Plusieurs collèges privés et publics, plus de deux cent cinquante (250) écoles primaires, sept (07) établissements

techniques et professionnels avec une station de recherche de l'ORSTOM et plusieurs établissements de l'enseignement supérieur.)

2-3 Cocody (Groupe scolaire la farandole)

La commune de Cocody est réputée pour être le quartier « huppé » d'Abidjan. Elle justifie cette réputation dans la mesure où l'habitat moyen et de bon standing y est concentré. Sont implantés dans cette commune de nombreux grands équipement éducatifs (universités, grandes écoles), sanitaire s (CHU) et de sécurité (école de gendarmerie et de police, camp de gendarmerie d'Agban et camp militaire).

Les habitats de cette commune ne sont pas seulement une juxtaposition d e belles réalisations architecturales mais un chef d'oeuvre urbanistique. L'habitat occupe 15,7% de la surface communale. Les trois quarts à savoir 73,4% sont constitués de maisons individuelles (dont 71% d'individuel et 29% d'individuel groupé) de standi ng économique et surtout de moyen et de haut standing. L'habitat collectif occupe 12,3% de la surface d'habitat : la majeure partie (93%) a été constituée en opération d'ensemble par les sociétés immobilières. L'habitat sur cour commune (8,3%) est constit ué des villages Ebrié et autres.

L'habitat précaire (Gobelet, Blockhaus, etc.) y tient une place non négligeable avec 6,1%. La population de Cocody est estimée à 251.741 habitants avec 75.971 de non ivoiriens.

Par ailleurs les infrastructures scolaires et universitaires, les grandes écoles (ENSEA), les lycées comme le classique, technique et sainte marie sont des établissements d'excellences qui ont formé la plupart des cadres de ce pays. Soumettre donc notre questionnaire aux élèves fréquentant et habit ant la commune de Cocody,

nous donne la certitude de toucher les enfants de couches socioprofessionnelles plus ou moins aisées.

3- Méthodes d'échantillonnage

Pour étudier les caractéristiques d'une population, on peut procéder à un recensement. Nous entendons par caractéristiques, les attentes et motivations, le nombre et les critères socio-démographiques de la population étudiée. Malgré la qualité des résultats que l'on peut obtenir, le recensement demeure une procédure lourde, lente, coûteuse et parfois mal adapté aux besoins et possibilités de l'entreprise.

Par ailleurs le recensement est impossible lorsque la mesure suppose la destruction de l'objet mesuré. Par exemple pour tester la qualité du contenu des boîtes de sardines d'un conteneur, on ne peut pas toutes les ouvrir. Il est préférable dans ce cas de prélever un échantillon sur lequel on va appliquer le test afin de limiter l'influence de l'effet provoqué par nos interrogations.

Dans notre étude ici, nous utiliserons l'enquête par sondage et c ela à cause de certaines contraintes liées au coût et au temps.

Le sondage est une enquête effectuée sur un sous -ensemble d'une population dont on veut connaître les caractéristiques et/ou opinions sur un sujet donné en interrogeant un nombre limité de ses membres. Le sondage est donc une enquête par échantillonnage. On a l'échantillonnage probabiliste ou aléatoire et l'échantillonnage non probabiliste ou raisonné (ou empirique).

Dans le premier type cité, comme son nom l'indique, les unités de sondage so nt tirées au sort de façon hasardeuse dans une base de répondants déjà déterminée. Dans ce cas la probabilité qu'une unité de sondage soit incluse dans l'échantillon est connue a priori et l'on peut calculer l'erreur d'échantillonnage.

Pour le second type, les unités de sondages sont choisies non dans une base déjà déterminée mais en fonction d'un certain nombre de critères fixés a priori.

Nous opterons pour cette deuxième méthode d'échantillonnage. Même s'il n'est pas possible de calculer ici l'erreur d' échantillonnage contrairement à l'échantillonnage probabiliste et que la précision des estimations reste méconnue, cette méthode à cependant l'avantage d'être relativement moins coûteuse et beaucoup plus facile à mettre en pratique.

Les méthodes d'échantillonnage non probabilistes les plus connues sont les suivantes : l'échantillonnage fondé sur le jugement de l'enquêteur ; l'échantillonnage de convenance ; l'échantillonnage en « boule de neige » ; l'échantillonnage par itinéraire ou random road et l'échantillonnage par quotas.

3-1 L'échantillonnage fondé sur le jugement de l'enquêteur

Cette méthode d'échantillonnage comporte beaucoup de biais et ne peut -être réalisée que dans des cas très particulier s. Par exemple pour tester une campagne publicitaire, le choix par jugement de deux villes « test» peut-être plus pertinent qu'un choix aléatoire.

Par contre pour notre enquête, cette méthode n'est pas appropriée. En effet, une enquête est réalisée dans un établissement et l'enquêteur choisit comme bon lui semb le des enquêtés. Le risque de biais dans ce cas serait très important et fausserait les résultats dans la mesure où l'enquêteur peut avoir en toute bonne foi tendance à interroger les garçons plutôt que les filles ou bien les moins âgés plutôt que les plus âgés etc.

3-2 L'échantillonnage de convenance

Cette méthode n'est utilisée le plus souvent que pour pré - tester un questionnaire, au moindre coût. Elle n'a aucun fondement scientifique. Il ne s'agit pas en effet d'estimer la valeur d'une variable, mais de s'assurer que les questions ont été

correctement comprises. Ce pré-test est réalisé auprès de 20 à 30 personnes présentant des caractéristiques proches de la population auprès de laquelle on veut enquêter .

3-3 L'échantillonnage en « boule de neige »

Cette technique est adéquate pour obtenir des informations dans des secteurs spécialisés ou hermétiques. On pourra par exemple partir d'un membre du groupe de spécialistes concernés pour obtenir les références d'un ou d'autres spécialistes et ainsi de suite. On arrive alors à vérifier et à affiner les contacts qu'il convient de prendre en vue de réaliser l'enquête.

3-4 L'échantillonnage par itinéraire ou random road

Cette méthode est d'application simple. En effet des consignes fermes sont données aux enquêteurs afin de leur imposer un itinéraire bien défini jusqu'aux moindres détails en leur indiquant à quels points de leur itinéraire ils doivent réaliser l'interview. Cette méthode à ainsi l'avantage d'éviter une trop grande implication de l'enquêteur dans le choix des enquêtés.

Par ailleurs notons que cette méthode au regard des autres méth odes non probabiliste peut être parfois relativement coûteuse en temps mais aussi en finances en raison de la dispersion géographique des enquêtés.

Dans notre étude, nous ne pourrons utiliser cette méthode car en plus de la raison évoquée ci-dessus, notre enquête ne se déroulera pas dans la rue mais dans des établissements c'est à dire des endroits clos.

3-5 L'échantillonnage par quotas

Ici comme son nom l'indique, il s'agit de se fixer des règles de recrutement des répondants. L'échantillon retenu doit avoir sensiblement la même composition que la population totale par rapport à certaines caractéristiques appelées variables de contrôle : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région, lieu d'habitation ou encore niveau

d'instruction etc. Ainsi pour être à mesure d'appliquer la méthode des quotas, il faut connaître la distribution de la population suivant ces variables de contrôle. Mais pour être retenu comme variable de contrôle, un caractère statistique doit remplir les conditions d'efficacité et de mise en application.

La première signifie que la variable de contrôle doit être en corrélation étroite avec le phénomène étudié. Par exemple le type de loisirs préféré est fonction d u sexe ou de l'âge.

La seconde stipule que la variable de contrôle doit avoir une distribution statistique connue pour l'ensemble de la population et se prêter à l'observation sur le terrain par les enquêteurs sans risques d'erreurs excessi ves. A titre d'exemple on peut facilement observer que tel enquêté est de sexe masculin ou que tel autre habite un quartier populaire.

Relevons aussi que plus les variables de contrôles sont nombreuses, plus il est difficile de trouver les enquêtés répondant aux critèr es restant à satisfaire. Face à cette difficulté, l'enquêteur pourrait tenté de frauder. Pour éviter cette tentation, il est recommandé de se limiter à 3 ou 4 variables de contrôle. Mais ce choix est fonction de l'objet de l'étude et de l'unité de sondage retenue.

Notons enfin que nonobstant le fait qu'elle n'a pas de fondements théoriques suffisants c'est cette dernière méthode dite échantillonnage par quotas que nous allons utiliser pour réaliser nos enquêtes car en plus d'être beaucoup plus facile, elle permet d'obtenir rapidement des résultats avec une approximation assez large. La variable utilisée ici est le sexe. Alors nous avons comme répartition des enquêtés ce qui suit :

Variable indépendante

Lycée municipal

Pierre Gadié 1 de Yopougon

Lycée municipal d'Abobo

Groupe scolaire

la farandole des

2 Plateaux

1er

cycle

2nd

cycle

1er

cycle

2nd

cycle

1er

cycle

2nd

cycle

Filles

15

18

15

18

15

18

Garçons

30

37

30

37

30

37

Total

70

70

70

Tableau 1 : Répartition de la population par école et cycle d'études

Fille

Garçon

1er

2nd

1er

2nd

1er

2nd

cycle

cycle

cycle

cycle

cycle

cycle

80

70

60

50

40

30

20

10

0

Lycée municipal d'Abobo

Lycée municipal Pierre Gadié 1

Groupe scolaire la farandole des

Graphique1 : Répartition de la population par école et cycle d'études

CHAPITRE II : COLLECTE, PLAN D'ANALYSE DES DONNEES ET DIFFICULTES RENCONTREES

1- Déroulement de la collecte

Après avoir choisi les lieux de l'en quête, nous avons adressé des courriers aux chefs d'établissements. Ces courriers avaient pour objet autorisation de recherche. Notons que les chefs d'établissement n'ont montré aucune réticence. Avant de nous laisser administrer le questionnaire, ils ont pris le temps de le lire afin de juger de son utilité.

Notre satisfaction fut que tous les établissements ciblés au départ ont été favorables à notre enquête.

Nous même avons administré les questionnaires aux élèves en nous rendant dans les classes accompagné soit du censeur, soit du directeur des études.

Nous n'avons interrogé que les élèves répondant aux critères suivants conformément à la délimitation de notre sujet :

- les élèves dont l'âge est compris entre 12 et 20 ans ;

- les élèves résidants dans la commune.

Cette collecte a durée du 17 novembre 2008 au 17 décembre 2008 , soit un (01) mois.

2- Plan d'analyse des données

Vu l'important nombre d'élèves interrogés (210), la grande quantité d'informations recueillies et par souci de mesurer l'influence des différentes variables sur les réponses, nous avons sollicité le concours des étudiants ingénieurs statisticiens en fin de cycle à l'Ecole National Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA) pour le traitement des données recueillies. Hé las nous n'avons pas pu avoir avec eux le logiciel de gestion et traitem ent des données statistiques (SPSS) et ce n'est donc qu'après plusieurs gymnastiques que nous avons trouver le Sphinx 42 et avec le

42 Sphinx 4.5 : Logiciel de dépouillement, de traitement et d'analyse de données

concours d'un étudiant informaticien de l'Université d 'Abobo-Adjamé43 , qui nous a proposer en plus du sphinx, Microsoft Excel, un autre logiciel de traitement des données mais lui spécialisé dans la production des tableaux et graphiques.

La saisie et le traitement des données ont été réalisés sur une période d'un (01)

mois.

3- Difficultés

Le chronogramme d'exécution des tâches n'a pas été respecté dans son intégralité conformément aux dates prévues initialement.

Le mois de octobre 2008 était indiqué pour administrer le questionnaire, mais c'est finalement en novembre 2008 qu'elle a pu avoir lieu. Ce fait a inéluctablement provoqué un bouleversement de programme des autres tâches à savoir le dépouillement et le traitement des données qui lui aussi a pris un r etard de trois semaines environ à cause des raisons évoquées plus haut.

43 UFR Sciences Fondamentales et Appliquées (SFA) - Filière MIAGE (Méthode Informatique Appliquée à la Gestion d'Entreprises)

TROISIEME PARTIE :

PRESENTATION DES RESULTATS

INTERPRETATION ET PERSPECTIVES

(Dans certains cas, des tableaux et graphiques seront présentés de façon
concomitante pour faciliter la visualisation des données traitées. Les a utres
tableaux et graphiques seront proposés en Annexe)

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire