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Organisation de la fonction marketing au sein d'une administration publique: application au ministère des relations extérieures du Cameroun (minrex)

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par Boris D. SOUOP KAMGA
Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) - Master 2 Relations Internationales spécialité Marketing International 2009
  

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Section II : Organisation fonctionnelle du MINREX

I - Le fonctionnement du MINREX

Conformément aux dispositions du décret N° 2005/286 du 30 juillet 2005 le ministère des relations extérieures du Cameroun déploie son action à travers ses services centraux et ses services extérieurs.

L'administration centrale comprend, outre le secrétariat général, dix directions conçues selon une logique qui combine spécialisation et régionalisation. Dans le premier cas, la création des directions tient compte de la nature des activités ou des affaires concernées. La direction des Nations unies et de la coopération décentralisée, la direction des relations avec le Commonwealth, la direction des relations avec l'Organisation internationale de la francophonie, la direction du protocole et des affaires consulaires et la direction des affaires générales procèdent de ce critère. Dans le second cas, les directions sont conçues selon le critère géographique et suivant un découpage qui épouse les caractéristiques de la distribution géopolitique de la puissance au niveau mondiale.

D'une manière générale, les différentes directions du ministère des relations extérieures du Cameroun sont largement confinées dans le traitement des relations politiques bilatérales ou multilatérales, les questions relatives à la coopération économique et financière étant confiées aux départements ministériels techniques compétents en la matière. C'est ainsi que le ministère des relations extérieures du Cameroun n'est impliqué ni dans le traitement des dossiers relatifs aux relations avec les institutions de Bretons Wood ni davantage au traitement des dossiers traitant des mêmes matières au plan bilatéral.

Cependant, il faut noter pour le décrier et en ajouter au discrédit relatif au maintien de la distribution spatiale actuelle du ministère des relations extérieures du Cameroun, l'existence de services quasi inactifs au sein desquels, les responsables en poste n'ont

faudrait voir la capacité de l'Etat visé à tirer profit des opportunités qui émergent dans le système géopolitique auquel il appartient tout en évitant les menaces qui s'y greffent. En tant que tel, la performance internationale des pays en développement - et donc du Cameroun -, devra s'entendre de leur capacité à réduire la pauvreté ambiante dans laquelle semblent englouties durablement leurs populations et à créer les conditions d'une croissance durable, source d'un développement durable qui leur soit profitable sur le long terme.

d'occupation effective que l'ennui s'il ne plaît à leurs collègues de leur confier certains « pans » de leurs responsabilités. Or, il est évident que l'inactivité du responsable suscite la démotivation et ne participe pas de la construction d'une vision ambitieuse, concertée et opportune pour l'insertion du Cameroun dans la dynamique internationale des Etats. Pour les cas observés, il nous est apparu que le Cameroun n'établit pas - et n'envisage pas à court ou moyen terme d'établir - des relations bilatérales ou multilatérales avec les pays et/ou les organisations qui y sont établis. D'où l'intérêt de questionner la pertinence et l'efficacité de l'organisation spatiale du ministère des relations extérieures du Cameroun tant il est vrai que les ressources humaines, matérielles et financières ainsi déployées auraient pu contribuer à renforcer les capacités opérationnelles de la représentation internationale du Cameroun.

Les services extérieurs du ministère des relations extérieures du Cameroun sont constitués de postes diplomatiques et consulaires dont 26 ambassades, 4 hauts commissariats, 3 délégations permanentes et 2 consulats généraux. Soit 35 postes diplomatiques dans une société internationale qui compte désormais plus de 200 membres.

A l'évidence, ce réseau diplomatique lilliputien est largement en deçà des ambitions de la diplomatie camerounaise. C'est sans doute conscient des inconvénients d'une sous représentation diplomatique que l'autorité politique camerounaise a adopté le système de la représentation multiple pour compenser cette faible couverture diplomatique. Sans doute aussi que le recours à la pratique de la représentation multiple se justifie par la nécessité d'une maîtrise des coûts imputables au fonctionnement d'une mission diplomatique. Dans ce cas, il y a lieu de s'interroger, eu égard à la modicité avérée des moyens financiers, humains et matériels de nos ambassades, sur le rendement de cette option. Il est bien évident en effet, qu'une mission diplomatique qui éprouve des difficultés à assurer quotidiennement les charges dues à son fonctionnement ne peut assurer de façon optimale - en produisant des résultats probants - la couverture simultanée de plusieurs pays.

II - L'expérience de stagiaire

Notre séjour au MINREX a été marqué par deux temps forts.

Le premier temps fort, ou phase théorique du déroulement du stage, a consisté en l'accueil et aux enseignements reçus dans chacune des Directions. L'accueil a consisté à la prise de connaissance des textes organiques de l'institution et de façon spécifique, celle

de la Direction concernée. Au cours de cette phase, nous avons été instruits des techniques administratives relatives au suivi des dossiers internes, à la rédaction administrative et à l'organisation du travail dans chacune des directions.

Le second temps fort, ou phase pratique du déroulement du stage, a été celui de la mise en pratique des enseignements reçus. Elle a porté essentiellement sur le traitement des dossiers qui nous ont été confiés. L'analyse documentaire et le compte rendu particulier.

In fine, le stage au Ministère des relations extérieures du Cameroun fut un excellent moment d'apprentissage tant du point de vue des enseignements théoriques que de la pratique administrative. Notamment :

· les techniques opératoires et la pratique diplomatique quotidienne,

· le travail en équipe et les relations avec les autres administrations,

· les rigueurs administratives et disciplinaires utiles à la bonne marche du service public.

Il reste que, la très courte durée du stage laisse un goût d'inachevé à cette formation professionnelle pourtant amorcée sous le sceau du volontariat et de la disponibilité de la quasi-totalité de nos encadreurs. Toutefois, et en dépit des difficultés rencontrées, nous avons eu la possibilité de vivre la réalité de l'action du Ministère des relations extérieures du Cameroun comme bras séculier de l'Etat en matière de politique étrangère du Cameroun (PEC).

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery